5 problèmes liés aux super-héros dont on ne parle jamais

C'est cool, les univers dans lesquels des super-héros peuvent veiller sur nous, que ce soit anonymement ou non. Mais il y a de nombreux détails liés à leurs activités qui, une fois transposés dans notre monde, montrent que ce n'est pas si "cool" que ça.

On devrait revoir tous les contrats

Le fait que nos super-héros favoris soient en mesure de revenir d'entre les morts pose de véritables problèmes : comment peut-on réellement les classer ? Ne serait-ce qu'à eux deux, Captain America et Superman sont revenus des Enfers plus de fois que les frères Winchester et Bro'bby réunis.

Si, dans les comics, c'est toujours l'occasion de grandes retrouvailles, comment cela se passerait-il chez nous, dans notre petite réalité tranquille ?

Réponse : un véritable chaos. Comment peut-on réellement prouver la mort de quelqu'un quand il est susceptible de sortir de la tombe avant même la première pelletée de terre ? Cela donnerait des situations inextricables, comme par exemple dans le cas où l'on souhaiterait résilier l'abonnement d'un disparu :

"Prouvez-nous que madame X, votre grand-mère donc, n'est pas une Kryptonienne, une super-soldate ou n'a aucun lien avec un clan de ninjas et d'assassins. Oui monsieur, c'est la règle dans ce genre de cas, on n'est jamais trop prudent, tout peut arriver. Je vous raconte pas le bordel que ce fut quand Oliver Queen est revenu, et il ne faisait partie d'aucune des catégories pré-citées."

Un super-héros contractant une assurance conduirait le monde à la ruine

Juste pour que vous vous rappeliez quels dommages une bataille de super-héros peut causer :

Très bien, maintenant sachez que ce combat coûterait pas moins de 160 billions de dollars aux assurances. Et aucune assurance ne pourrait couvrir cela.

Certaines assurances couvrent "les Actes de Dieu", c'est-à-dire les catastrophes naturelles, comme les tornades, les inondations, le prochain film de Kev Adams adapté d'un scénario écrit par E.L. James... Mais avec les super-héros, concrètement, nous n'aurions pas beaucoup "d'Actes de Dieu" de couverts, si ce n'est quand Thor rate son lancer de marteau et envoie ce dernier dans les gencives de Kévin, 5 ans, qui courait innocemment se mettre à l'abri. 

Alors, certes, pour New-York, voire même pour la bataille de l'aéroport, on peut parler d'attaque terroriste, à la fois pour les Chitauris, mais aussi pour la "Team Cap", puisque ces derniers refusent de se soumettre à l'autorité des Nations Unies. Sauf que les assurances tiqueraient pas mal à l'idée de payer aussi cher pour des actes terroristes de cette ampleur, SI elles proposent de couvrir les dégâts !

Le contrôle mental justifie tout !

Un exemple récent : Jessica Jones. Dans cette série télévisée, Kilgrave, le principal antagoniste, est capable d'utiliser son pouvoir de suggestion afin de contrôler les actes d'autrui, ce qui lui permet de violer, voire de tuer en toute impunité. Mais aussi de faire mentir autrui, de voler, de provoquer des suicides, etc...

L'idée de base : Jessica Jones tente de faire acquitter une personne du meurtre de ses parents sous le prétexte qu'elle avait été mentalement contrôlée par Kilgrave. Et c'est là où l'on a le hic : dans notre monde, n'importe quel criminel, n'importe quel terroriste, dans ces conditions, pourrait être acquitté juste sous le principe de : "Je ne contrôlais pas mes actes, j'étais sous l'emprise du contrôle mental !"

Dans Agent of Shield, Hive est aussi capable de contrôler les esprits. En tout et pour tout, DC et Marvel possèdent plus de 1300 personnes capables d'influencer les pensées et les actes, au point que, dans notre monde, nous pourrions tout justifier de façon légale grâce à eux :

"Pourquoi avoir tué votre épouse ?"
"Kilgrave."

"Vous avez provoqué un crash financier."
"Vous avez déjà entendu parlé de Martian Manhunter ?"

"Vous avez une explication pour cette fan-fiction plus sordide encore que 50 Nuances de Grey ?"
"Vous savez, j'ai l'impression que c'est à cause de... Eeeuh... Jean Grey et Emma Frost ?"

Les "supers" devraient dominer le monde

Aujourd'hui, les faits et gestes de n'importe quelle célébrité, de n'importe quelle starlette sans talent sont diffusés, partagés et amplifiés, il n'y a qu'à voir le "Non mais allô quoi" de Nabilla. Quant aux super-héros, malgré le fait qu'ils soient fictionnels, il suffit de voir la réaction de certains quand on fait une légère erreur les concernant (date de naissance, orientation sexuelle, etc...) pour se rendre compte du chaos que provoquerait le fait qu'ils existent réellement.

Nous verrions sur le marché des ventes aux enchères de morceaux de la véritable armure de Iron Man, les tampons de Catwoman et les véritables cheveux de Charles Xavier, le tout vendu pour des milliers ou même des millions de dollars. 

Et si ça ne suffisait pas, on aurait les groupies, les fans. Ces derniers, hommes comme femmes, hurleraient que les super-vilains ne sont, en définitive, que des personnes incomprises. C'est vrai, quoi, le Joker est juste un type qui ne parvient pas à se faire comprendre, et c'est pour cela qu'il est pas gentil avec la fille du commissaire Gordon.

Toute la politique tournerait autour des super-héros

Ou du moins, se reposerait sur eux. Et les américains sont TRÈS bien servis. Bon, en face on a... Non, en fait, on a mieux que les super-héros américains, puisque chez nous, Superdupont peut largement se battre face à tout le roster de DC et de Marvel, et d'une main, s'il-vous-plait.

Quoi ? Nightrunner ? Oui, mais il fait partie de la Batman Inc., donc cela le disqualifie d'office. 

Quoi qu'il en soit,  nos politiciens, d'une façon ou d'une autre, tenteraient de rallier les super-héros à leurs côtés, afin de gagner en crédibilité. Captain America aux côtés de Donald Trump, ou bien Batman soutenant Hillary Clinton. Et surtout, ils seraient placés en première ligne afin de défendre les intérêts des Etats plutôt que de poursuivre leurs propres buts. 

Un problème entre Poutine et Trump ? En un rien de temps, Superman sort de sa Forteresse de Solitude et fait sauter la flotte russe, détruisant par la même occasion une partie de l'éco-système. 

Traduction, la vie serait juste IN-VI-VABLE.