Les scientifiques de la British Atlantic Survey lancent un avertissement glacial : ils estiment qu’un bout de la barrière de Larsen, située sur la côte ouest de l’Antarctique, pourrait se détacher. En effet, une immense fissure existe sur le segment Larsen C, le plus grand et le plus septentrional, qui mesure 50 000 kilomètres carrés, soit cinq fois la superficie de l'Île-de-France. Celui-ci serait proche du point de rupture, ce qui signifie qu'un gros iceberg flottant pourrait bientôt dériver sur l'océan Atlantique. Vous l'aurez deviné, ce n'est pas une bonne nouvelle.
9 à 12% de la barrière menace de se détacher
Depuis mars dernier, la fente, longue de 130 kilomètres, s’est élargie de 22 kilomètres. Un détachement est non seulement inéluctable mais surtout imminent : cela entrainerait une perte de 9 à 12% de cette zone de glace, laissant de nombreux morceaux partir à la dérive. Ainsi, un glacier géant, dont la surface atteindrait environ 6 000 kilomètres carrés (soit un dixième de l'Ecosse) voguerait au large de l'océan Antarctique, supposent les scientifiques.
The rift is likely to lead to an iceberg breaking off, which will remov
e about 10% of the ice shelf’s area pic.twitter.com/uu1KKWG0WP
— Project MIDAS (@MIDASOnIce) 18 août 2016
Des lacs bleus supraglaciaires à l'Est de l'Antarctique
Ce problème, relatif au réchauffement climatique et à la fonte des glaces, existe également ailleurs en Antarctique, à l'Est, sur une zone que les scientifiques pensaient hors d’atteinte des effets du réchauffement climatique. Pourtant, des lacs bleus apparaissent sur une zone connue comme la "terre de Wilkes". Les lacs bleus sont des zones de glace fondues qui regèlent rapidement, mais sont des indicateurs de zones fragiles.
Si les choses restaient en l'état, nous n’aurions pas grand-chose à craindre. Mais avec juillet 2016 ayant été confirmé comme étant le mois le plus chaud jamais enregistré, et le 10e mois consécutif de record de chaleur à travers le monde, le nombre de ces lacs "supraglaciaires" va certainement continuer à augmenter.
C'est une nouvelle preuve que les choses vont mal pour les calottes glaciaires, victimes du trop-plein d’hydrocarbures et de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Au Groenland, la fonte des glaces pourrait même entraîner une menace radioactive.
Par anti idées reçues, il y a 8 ans :
xD
La fonte des glaces n'entraine pas l'augmentation du niveau de la mer.
C'est l'inverse : la preuve lorsque l'on met une bouteille d'eau remplit dans un congélateur, la bouteille explose. La glace est plus volumineuse que l'eau.
C'est l'augmentation de la température de l'eau qui la fait monter. Plus l'eau est chaude plus elle prend de place.
Pour les non-convaincus et les flemmards (humour) c'est en page 14 :
http://urlz.fr/3ZLb
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