Une bactérie mortelle, baptisée bacille de Whitmore, s'est accidentellement échappée du National Primate Research Center de Tulane et a contaminé 4 singes et une inspectrice fédérale.
Découverte en 1912 en Birmanie par un médecin britannique, la bactérie Burkholderia pseudomallei, plus communément appelée bacille de Whitmore, fait l'objet de recherches au National Primate Research Center, qui se situe à environ 80 kilomètres de La Nouvelle-Orléans. Au mois de novembre, il semblerait que cette bactérie mortelle se soit échappée de ce centre, sans que les raisons soient connues.
4 singes et 1 femme contaminés
Les autorités sanitaires de l’État de Louisiane, qui cherchent actuellement les causes de cette situation, indiquent que la population n'a rien à craindre. Pourtant, cette situation a été déclarée suite à la contamination de quatre singes qui se situaient dans des enclos à l'extérieur, en dehors de la zone du centre de recherche. Selon les chercheurs du centre, ces singes auraient été contaminés lors d'un traitement dans leur centre. Qui plus est, une inspectrice fédérale est également tombée malade suite à une visite dans le centre. Une information à prendre avec des pincettes puisque cette dernière effectue de nombreux voyages à l'étranger.
Une contamination par les sols et l'eau
Cette bactérie peut contaminer l'homme par le biais d'un contact entre des plaies et des sols humides, mais également par voies aériennes. Elle peut également contaminer les animaux via un contact avec des sols et de l'eau contaminés. Ainsi, le directeur du centre de recherche en question, Andrew Lackner, a indiqué qu'il avait effectué pas moins de 39 échantillons de sols et 13 échantillons d'eau provenant des terrains autour de l'établissement. Les résultats n'indiquent aucune trace de la bactérie. Mais, selon USA Today, cette bactérie est très difficile à détecter.
Comme les transmissions interhumaines et les transmissions homme-animal sont quasi inexistantes, les chercheurs considèrent qu'il n'y a pas de risque de contamination à grande échelle. Classée dans la catégorie des agents biologiques pouvant être utilisés pour le bioterrorisme, cette bactérie, si elle venait à se répandre, pourrait rapidement faire du dégât. A l'heure actuelle, la population de La Nouvelle-Orléans n'a rien à craindre, selon les autorités sanitaires de l’État de Louisiane.
Par Ekih, il y a 9 ans :
Sida II : le retour.
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