Vous vous rappelez de Philae ? Mais, si, ce petit robot qui a été envoyé le 12 novembre dernier sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, pour l'explorer et revenir avec des informations concrètes sur la vie extraterrestre. Aujourd'hui, certains spécialistes affirment que cette comète abrite de la vie micro-bactérienne !
Un atterrissage manqué
Le 12 novembre 2014, la sonde Rosetta, en orbite au-dessus de la comète Tchouri, envoyait son petit robot Philae pour aller explorer cette fameuse comète. Bon, après un atterrissage plus que décevant, Philae a pu faire quelques photos avant de sombrer dans un sommeil profond. Malheureusement, les experts qui ont travaillé d'arrache-pied sur le projet n'avaient aucune idée de quand allait se réveiller le robot.
Fin de l'hibernation
Bonne nouvelle, le robot Philae a finalement quitté son hibernation dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 juin 2015 et a donc pu continuer ses expériences. Récemment, il a découvert une croûte noire riche en matière organique au niveau de la surface de la comète ainsi que deux sources d'eau (ou plutôt de glace) qui se situent au niveau de la couche noire et au fond de cratères. L'astronome et astrobiologiste de l'université de Buckingham, Chandra Wickramasinghe, et son collègue Max Wallis, de l'Université de Cardiff, s'entendent pour dire qu'il y a de la vie sur la comète, après avoir réalisé des simulations sur ordinateur.
Tchouri abrite la vie micro-bactérienne
Selon Chandra Wickramasinghe, ces informations sont la preuve d'une vie micro-bactérienne. En effet, il a expliqué lors du National Astronomy Meeting 2015 à Llandudno, au Pays de Galles, que "la matière noire se renouvelle constamment alors qu'elle est constamment chauffée -et portée à ébullition- par le soleil. Il n'y a pas d'explication évidente, mais quelque chose doit forcément la produire. Un quelque chose vivant?".
Ou pas !
Publiée dans un article du Guardian, cette hypothèse a rapidement été réfutée par Uwe Meierhenrich, un scientifique qui travaille sur le Cosac du robot Philae. Ce dernier a expliqué que "les composés carbonés détectés ont une origine géochimique et pas biologique. Aucun scientifique travaillant sur la mission Rosetta n'envisage la présence de micro-organismes sous la surface de la comète".
Par Clément, il y a 9 ans :
De la vie microbacterienne et après ?
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