Deux mois après son énorme succès aux Etats-Unis qui a vu le film faire un meilleur démarrage que les Gardiens de la Galaxie, Ninja Turtles de Jonathan Liebesman débarque en France et nous avons eu la chance de voir le film. Voici ce qu'on en a pensé.
Trop d'images à la minute Monsieur Liebesman
Dès les premières minutes du film, il faudra avoir l'oeil aiguisé, pour ne pas dire bionique, afin de capter toutes les subtilités des scènes qui se déroulent à toute vitesse devant vos yeux. Les mouvements s'enchainent tellement vite, les zooms se multiplient, les pirouettes à 180° de la caméra donnent la nausée, l'oeil du spectateur ne sait pas où se fixer, la crise d'épilepsie approche... STOP ! On ferme les yeux deux secondes, on respire et c'est bon, le tourbillon d'images introductives s'est calmé. Dans la suite du film, le réalisateur ne peut s'empêcher de nous en mettre plein la vue avec une réalisation ultra dynamique. A croire que Liebesman a filmé sous acide. On prendra la même chose s'il vous plait ! Une fois que le postulat de base est accepté, on peut commencer à apprécier un film d'action dans la pure tradition hollywoodienne. Le scénario est parfois mis à mal, la logique aussi, mais ce n'est pas grave, l'important est de privilégier l'action à n'importe quel prix. On est en plein dans du cinéma divertissement. On en prend plein les yeux, on rigole, on s'extasie devant des scènes improbables mais fascinantes (notamment celle tournée sur la montagne enneigée). Ne cherchez pas de subtilité au scénario, il n'y en a aucune. Les gentils sont gentils, les méchants sont méchants et la journaliste est bien roulée.
Des tortues dopées, mais très attachantes
A la vu des premières images des tortues, les fans de la première heure avaient crié au scandale en découvrant des reptiles dopés à la créatine. En effet, les quatre frères sont très musclés, mais le rendu est parfait. La motion capture nous rappelle les meilleurs moments du dernier opus de La Planète des Singes et les personnages sont différents les uns des autres avec chacun un caractère bien trempé. Une blague entre deux coups bien placés et on se retrouve plongé dans l'univers des Tortues Ninja de notre enfance. On en oublie même les bêtes plus chétives des versions précédentes. Physiquement uniquement car l'humour et la liberté de ton du film de 1990 ne sont malheureusement pas toujours au rendez-vous. Si les tortues sont convaincantes, Splinter est un peu trop effacé et Shredder est clairement bâclé avec cette manie insupportable de laisser ses ennemis mourant avant de disparaître. Un bon méchant en carton pâte comme on les déteste.
Un film pour enfants et nostalgiques
Si vous n'avez pas grandi avec les Tortues Ninja et que vous avez plus de 16 ans, pas certain que vous ne quittiez pas la salle après dix minutes de film. Ninja Turtles s'adresse à un jeune public, c'est évident. Pour les trentenaires qui ont adoré le film de 1990 et qui se sont arrachés les cheveux sur le jeu NES, la cure de nostalgie vaut le coup et on en vient presque à pardonner les erreurs de réalisation et la faiblesse du scénario à Jonathan Liebesman.
Par Aronoel24, il y a 9 ans :
Haha j'adore son beat-box :p !
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