En ce moment, bon gré mal gré, la saga Star Wars fait beaucoup parler d’elle. Entre l’échec de Solo : a Star Wars story, les réponses de Rian Johnson (réalisateur de Star Wars : Les Derniers Jedi) et James Gunn (réalisateur des deux volets des Gardiens de la Galaxie) relatives aux violentes (et parfois ridicules) réactions de fans sur Twitter, les confidences récentes de l’interprète de Jar Jar Binks concernant ses envies de suicide suite au harcèlement de fans une fois encore trop zélés, et enfin les sorties prochaines de Star Wars Resistance (sur Disney XD) et de Star Wars : Jedi Fallen Order (par Electronic Arts), la saga continue de déchaîner les passions, dans des débats houleux entre pro-Disney et anti-Disney. C’est pourquoi, face à l’ardeur de ce débat, j’ai décidé de donner mon avis. Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec mes propos, et, à condition d’être cordial, je serais ravi d’en débattre avec vous dans les commentaires.
Les films
Les films forment à la fois la plus grande source de revenus pour LucasFilm / Disney, mais sont également les éléments de la licence qui sont les plus décriés.
Dès Le Réveil de la Force, de nombreuses voix se sont élevées contre une licence qui, disait-on, courrait à sa perte. Personnellement, j’ai apprécié le film. Il ne s’agit pas du meilleur Star Wars, loin de là, mais j’étais content de l’avoir vu. La dynamique entre les nouveaux acteurs me convenait, les nouveaux personnages me plaisaient, même si j’attendais qu’ils soient mieux traités, et j’appréciais le fait de revoir Han Solo, la Princesse Leia et Chewbacca. La musique de John Williams était toujours aussi splendide, et le film fait partie des meilleurs d’un point de vue esthétique. Bien sûr, Le Réveil de la Force n’est pas exempt de défauts : tout d’abord, certains personnages n’étaient pas suffisamment esquissés. De plus, Kylo Ren ne m’avait pas vraiment convaincu en tant qu’antagoniste, et ce bien que son interprète fasse partie, selon moi, des étoiles filantes de Hollywood (regardez son interprétation dans Silence de Martin Scorsese, vous serez convaincus par son jeu d’acteur). Il était bien loin d’égaler le charisme d’un Dark Vador, d’un Dark Maul ou d’un Comte Dooku. Bien sûr, j’ai vite compris, comme vous, que le but de J.J. Abrams n’était pas d’en faire un nouveau Dark Vador, mais au contraire, de faire naître dans l’univers Star Wars un antagoniste perdu entre le Bien et le Mal, pouvant flancher à tout moment du côté du Bien comme du côté du Mal. Si ce procédé me plaisait énormément, je n’appréciais pas certaines postures du personnage que je trouvais complètement caricaturales, car sans véritable fondement. Par exemple, comment expliquer ce semblant de haine viscérale qu’il semblait ressentir vis à vis de son père, Han Solo ? Aucun élément du film ne nous permettait de comprendre ce sentiment (que le personnage finit même pas renier dans Les Derniers Jedi). Si bien que le principal antagoniste du film semblait surtout faire sa crise d’adolescence. Mais le film m’a néanmoins convaincu. Ou plutôt, j’ai décidé d’accepter ce que Disney / LucasFilm avait à m’offrir. Le Nouvel Ordre succède à la République ? Pourquoi pas. Ils ont mis au point la Base Starkiller qui est une version améliorée de l’Etoile Noire ? Pourquoi pas. Rey est complètement cheatée ? Pourquoi pas. Oui, pourquoi pas, voyons la suite.
On a beaucoup reproché à Star Wars : Le Réveil de la Force d’être un copié-collé de l’épisode IV. Cet argument ne m’a que très moyennement convaincu. Avant de crier au scandale, cher lecteurs, je vous prie de bien lire la suite pour comprendre les raisons qui rendent, selon moi, cet argument fallacieux. Bien sûr que l’épisode VII ressemble, par de nombreux aspects, à l’épisode IV. De la même façon que La Menace Fantôme ressemble à Un nouvel espoir. Chaque nouvel épisode de chaque trilogie Star Wars semble obéir aux mêmes codes narratifs. Sur une planète désertique (Tatooine, Jakku), un(e) jeune (Anakin, Luke, Rey) très sensible à la Force rêve d’ailleurs, et fait enrôler dans des aventures intergalactiques par un vieux sage qui deviendra une sorte de père spirituel (Qui-Gon Jin, Obi-Wan Kenobi, Han Solo), ce dernier se faisant tuer à la fin (par Dark Maul, Dark Vador ou Kylo Ren), avant que n’explose la base des « méchants » (le vaisseau de la Fédération du Commerce, l’Etoile de la Mort, la Base Starkiller). Je suis donc étonné qu’au nom de ces ressemblances, on fasse un procès aussi retentissant contre l’épisode VII, tandis que l’épisode I pourrait subir les mêmes accusations.
Star Wars : Les Derniers Jedi semble être encore plus détesté que son précédent. Là où on reprochait à l’épisode VII trop de ressemblances avec l’épisode IV et de ne pas prendre de risques, on reproche à l’épisode VIII de casser trop de codes. Personnellement, c’est un film que j’ai beaucoup apprécié. Tout d’abord, car esthétiquement, je trouve qu’il est l'un des plus réussis. Ensuite, parce que j’ai beaucoup apprécié la transformation du personnage de Kylo Ren, et que, contrairement à Mark Hamill, l’interprète de Luke Skywalker, le destin et les réactions de son personnage m’ont plutôt convaincu. De plus, j’ai apprécié le fait que le film tente de casser la vision très manichéenne de la saga, avec les bons Jedi d’un côté et les mauvais Sith de l’autre, en essayant de créer un entre-deux que je trouve intéressant (cf. les discours anti-Jedi de Luke Skywalker). Bien évidemment, comme beaucoup, je trouve certains choix regrettables, comme la scène où Leia utilise la Force d’une manière complètement What the fuck. Ou encore le fait que l’escapade de Rose et Finn sur la planète-Casino ne serve absolument pas l’histoire, puisque cette aventure n’a aucune influence sur le reste de l’intrigue, si ce n’est de rapprocher Finn et Rose, et permettre à Finn de combattre une fois encore la Capitaine Phasma. Cette escapade donne surtout l’impression de vouloir meubler un peu le film, afin qu’un personnage essentiel au premier film de la nouvelle trilogie ne se retrouve pas désoeuvré dès le second. Mais, une fois encore, j’ai passé un bon moment. La bataille sur Crait est à mon sens une des plus belles batailles de la saga, et les scènes avec Rey m’ont conforté dans l’idée que ce personnage était le plus grand atout de la nouvelle trilogie.
Je voudrais néanmoins revenir sur une scène précise, qui a beaucoup déçu, mais qui personnellement ne m'a pas tant fait rager que ça. Attention SPOILER si vous n’avez pas vu le film. Je vous conseiller de sauter ce paragraphe. Dans Le Réveil de la Force, on découvrait que Kylo Ren officiait pour Snoke, le Suprême Leader du Nouvel Ordre. Terriblement puissant, ce personnage rajoutait du piment à la nouvelle trilogie, parce que de nombreuses théories fusaient sur sa véritable identité. Était-il Dark Plagueis, le maître de Dark Sidious qui avait bravé la Mort ? Pourtant, les scénaristes ont décidé de faire tuer ce personnage par Kylo Ren dès l’épisode VIII sans même révéler quoique ce soit sur son identité. Il y a bien sûr de quoi être frustré. Pourtant, garder le secret relatif à l’identité de Snoke n’est pas une trahison à l’identité de Star Wars. Il a fallu attendre la prélogie avant de découvrir la véritable identité de Dark Sidious. De même, ni Dark Maul ni le Comte Dooku n’ont eu des background extrêmement définis dans les films. J’ai même l’impression que ce qui rend les méchants de Star Wars aussi saisissants, c’est le fait qu’ils soient mystérieux. C’est d’ailleurs en ce sens que je trouve que la prélogie a, par certains côtés, desservi le personnage de Dark Vador. Certes, en explorant le passé d’Anakin Skywalker, en dévoilant son amour pour Padmé, le traumatisme de la mort de sa mère, et sa relation complexe avec Obi-Wan, George Lucas a doté son personnage d’une grande complexité psychologique, rendant son personnage plus passionnant encore, mais il a nécessairement perdu en noirceur vis à vis des spectateurs. Alors qu’avant que la prélogie ne sorte, le personnage de Dark Vador était un gigantesque monolithe du Mal, insaisissable, mystérieux, et donc extrêmement dangereux. Attention : j’ai dit que la prélogie desservait, en un sens, le personnage de Dark Vador. Ce qui ne m’empêche pas d’adorer la prélogie ! Bref, il me semble que c’est la même chose avec Snoke. Ce qui le rend si saisissant, c’est son mystère. Il est peut-être Dark Plagueis. Peut-être. Ceci dit, il est fort possible que les scénaristes fassent éclater la vérité concernant son identité, que ce soit dans l’épisode IX, dans la série Star Wars Resistance ou encore dans un comics.
Si j’apprécie (pour l’instant en tout cas) la nouvelle trilogie, malgré ses défauts évidents, j’apprécie plus encore les spin-off, labélisés a Star Wars Story. Tout d’abord, je fais partie de ceux qui considèrent que Rogue One fait partie des meilleurs Star Wars. Particulièrement bien réalisé, il possède tout ce que j’aime dans l’épisode VIII, en mieux : tout d’abord, le film prend des risques, en cassant certains codes narratifs. Ainsi, pour la première fois dans un film Star Wars, tous les protagonistes meurent à la fin. De même, j’ai particulièrement apprécié le fait que le film ne tourne pas autour de la Force et des Jedi. Star Wars est un space-opera dont l’univers est infini, permettant un nombre d’histoires illimité ! Pourquoi se contenter uniquement des Jedi ? C’est ce qu’a compris Disney avec Rogue One. De plus, comme l’épisode VIII, le film tend à casser la vision trop manichéenne de la saga, en montrant l’envers de la Résistance, à travers le personnage du Capitaine Cassian Andor. Bref, ce film est génial, et comme la majorité des spectateurs, j’ai été particulièrement convaincu par son contenu comme par sa forme.
Si j’ai moins apprécié Solo que Rogue One, je l’ai tout de même énormément apprécié. Alors que je m’attendais à un désastre (comme cela avait été annoncé), j’ai été très agréablement surpris. Alden Ehrenreich m’a semblé convaincant dans son interprétation de Han Solo, même si on est loin du charisme de Harrison Ford. Là encore, l’absence des Jedi m’a plu. Et surtout, j’ai beaucoup apprécié le fait que le film tourne autour des syndicats du Crime, qui sont à mon goût trop peu exploités dans la saga Star Wars. Si le scénario reste classique, il n’en demeure pas moins plaisant, et les personnages sont convaincants. Alors bien sûr, il y a du fan-service en veux-tu en voilà. Mais bon. J’imagine que plus qu’une check-list, les scénaristes et le réalisateur, Ron Howard, grands fans de la saga Star Wars depuis leur enfance, se sont fait plaisir en réalisant un rêve de gosse. Et ça se sent ! Enfin, la fin, et le retour d’un personnage, me laisse présager beaucoup de bien relativement aux suites potentielles d’un film que je présageais devenir un furoncle dans l’univers Star Wars.
Star Wars Rebels
C’est avec beaucoup de mal, et en me faisant violence, que je me suis mis à Star Wars Rebels. À l’époque, je n’avais pas vu Star Wars : The Clone Wars, parce que je trouvais le format animation pas adapté à l’univers Star Wars. De plus, l’animation 3D me déplaisait fortement. Mais après avoir lu le comics Kanan, prequel à la série qui m’a particulièrement plu (j’y reviendrai), j’ai décidé de m’y mettre. Et finalement, j’ai trouvé la série excellente. Alors bien sûr, l’animation 3D ne me semble toujours pas le principal atout de la série, et j’aurais préféré une animation plus traditionnelle. Enfant des années 90, je reste très méfiant vis à vis de l’animation 3D : seul Pixar arrive généralement à trouver grâce à mes yeux dans ce domaine. Et Blue Sky, dans une moindre mesure. J’ai également apprécié la série Chasseurs de Trolls de Guillermo Del Toro pour DreamWorks. Mais une fois passé ce détail, j’ai très vite été conquis par la série. Tout d’abord, la dynamique des personnages, surtout les membres de l’équipage du Ghost, m’a profondément plu. J’ai également apprécié le fait que la série ne tombe pas dans un humour excessif, risquant d’oublier la dimension tragique que peut revêtir la saga. Enfin, j’ai trouvé les scénarios des épisodes particulièrement bien écrits, et les nombreux clins d’oeil aux deux trilogies (avec l’apparition de personnages tels que R2D2, C3PO, Bail Organa ou Dark Vador) permettent à la série de s’inscrire avec aisance dans la continuité de l’univers créé par George Lucas. La saison 1 nous dévoile un nouvel antagoniste, que j’ai trouvé intéressant : le Grand Inquisiteur, chargé de retrouver les Jedi rescapés de l’Ordre 66. Au final, il en ressort que Star Wars Rebels est une très bonne série, que j’ai même préférée à The Clone Wars.
Les comics
Particulièrement attaché à ce médium, j’avoue sans mal que mon excitation était à son comble, quand j’ai appris que Marvel publierait des comics Star Wars, comme cela avait déjà pu être le cas par le passé. Si toutes les anciennes publications appartiennent aujourd’hui au label Légendes, et ne sont plus dans le canon Star Wars, tous les comics publiés par Marvel appartiennent à l’univers officiel. Et c’est tant mieux, car on y trouve de très bons travaux. Les séries principales, Star Wars (de Jason Aaron et John Cassaday) et Dark Vador (de Kieron Gillen et Salvador Larroca) sont deux des meilleures publications de comics que j’ai lues ces dernières années. Particulièrement bien dessinées, ces histoires se déroulent entre les épisode IV et V, et se répondent l’une l’autre. Menée tambours battants, l’action est passionnante, et les passages où Luke lit le journal d’Obi-Wan Kenobi sont absoument géniaux.
Parmi les autres grandes réussites de cet univers étendu en BD, on peut aussi citer la série Kanan (de Greg Weisman et Pepe Larraz), prequel à la série Star Wars Rebels, Lando (de Charles Soule et Alexander Maleev), Obi-Wan et Anakin (de Charles Soule et Marco Checchetto), dont l’action prend place entre les épisodes I et II, Poe Dameron (de Charles Soule et Phil Noto), prequel à l’épisode VII, Les Ruines de l’Empire (de Greg Rucka et Marco Checchetto), prenant place entre les épisode VI et VII, Dark Maul (de Cullen Bunn et Luke Ross), prequel à l’épisode I, Han Solo (de Majorie Liu et Mark Brooks), dont l’action se situe entre les épisodes IV et V, Doctor Aphra (de Kieron Gillen et Kev Walker), spin-off de la série Dark Vador, centrée sur un des personnages originaux les plus attachants de la série, Capitaine Phasma (de Kelly Thompson et Marco Checchetto), dont l’action se situe entre les épisodes VII et VIII, Mace Windu (de Matt Owens et Denys B. Cowan), dont l’action prend place entre les épisodes II et III, et Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith (de Charles Soule et Giuseppe Camuncoli), qui raconte les événements se déroulant juste après La Revanche des Sith.
Parmi mes quelques déceptions, on peut compter Princesse Leia (de Mark Waid et Terry Dodson) et Chewbacca (de Gerry Duggan et Phil Noto), dont les histoires et les dessins ne m’ont pas convaincu, suscitant parfois un peu d’ennui.
Les cross-over Dark Vador : Abattu, Star Wars : La Citadelle hurlante et les one-shot, comme Les Tempêtes de Crait, valent également le coup d’oeil.
J’ai particulièrement apprécié cette volonté d’interconnecter toutes les trilogies, grâce à des petites histoires qui peuvent être lues de manière autonome.
Malheureusement je n’ai lu aucun roman faisant partie du canon officiel, aussi je n’en parlerai pas dans ce dossier.
Les projets à venir
Après l’échec de Solo : A Star Wars story, LucasFilm a annoncé mettre en pause les spin-off prévus sur Obi-Wan Kenobi et Boba Fett. Étant donnée la qualité des A Star Wars story, j’espère beaucoup de ces films, et j’espère qu’ils verront le jour. J’espère également qu’avec le twist final de Solo, nous aurons un jour une suite au film.
Je ne préfère pas faire de pronostic concernant l’épisode IX de la saga, étant donné qu’il est difficile de savoir où les scénaristes veulent nous emmener.
Une autre trilogie de films, réalisée par Rian Johnson, le réalisateur de Star Wars : Les Derniers Jedi, est prévue. Cette trilogie n’aurait aucun lien avec la famille Skywalker.
En février 2018, LucasFilm a annoncé la mise en chantier d’une cinquième trilogie, cette fois-ci chapeautée par D.B. Weiss et David Benioff, les showrunners de la série Game of Thrones. Sur le papier, ça a de quoi impressionner !
En octobre sortira la série animée Star Wars Resistance, par l’équipe créative de Star Wars Rebels. D’après les premiers visuels, l’animation semblera de meilleure qualité que dans cette dernière. On espère néanmoins que la série, dans son ensemble, sera aussi bonne. La période traitée sera celle des débuts du Nouvel Ordre et de la Résistance organisée par Leia. Peut-être sera-ce l’occasion pour LucasFilm de dévoiler certaines informations sur Snoke, afin de réconcilier une partie du public qui a été déçue par le mystère toujours opaque concernant ce personnage.
George Lucas avait annoncé deux autres séries animées, qui n’ont pas été annulées par LucasFilm lors du rachat par Disney, elles ont été seulement reportées : Star Wars Detours et Star Wars Underworld. La première devrait s’attacher à explorer le quotidien des civils dans l’univers Star Wars, ceux qui ne participent pas aux guerres, quant la deuxième devrait faire intervenir des personnages récurrents de la saga, entre les épisodes III et IV.
Une série live a été commandée. Elle sera dirigée par Jon Favreau, réalisateur de Iron Man, Iron Man 2, Le Livre de la Jungle et de l’adaptation live à venir du Roi Lion.
Niveau comics, on attend la parution prochaine (le 7 novembre) du nouvel Hors-Série, dans lequel sera publié un one-shot sur DJ, le personnage incarné par Benicio Del Toro dans Les Derniers Jedi, intitulé DJ -Most Wanted. J’avoue beaucoup attendre ce one-shot. J’ai été particulièrement déçu du traitement de ce personnage dans l’épisode VIII, et j’espère que ce comics pourrait corriger le tir, en lui conférant un background intéressant. Sera également publié dans le même hors-série le one-shot Cassian & K2SO, qui racontera la rencontre entre deux des personnages principaux de Rogue One : a Star Wars story. Étant donné l’affection que j’éprouve pour ce film, je suis sûr que ce comics saura me satisfaire.
Par jeanLucasec, il y a 6 ans :
Au bûcher Disney !!!
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