Voici Caihong juji, une espèce qui fascinera à n’en point douter ceux qui sont à la fois fans des dinosaures et des arcs-en-ciel. Des chercheurs chinois viennent de découvrir un fossile de dinosaure vieux de 160 millions d’années. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas comme les autres.
Les restes très bien conservés de ce dinosaure ont été mis au jour dans le nord-ouest de la Chine. Les chercheurs ont remarqué qu’ils étaient toujours recouverts de traces de plumes multicolores.
J'ai été choqué par ses plumes magnifiquement conservées, même si j'avais déjà vu de nombreux fossiles de dinosaures à plumes, explique Xing Xu, paléontologue à l'Académie chinoise des sciences, membre de l’équipe de chercheurs.
Cet aspect bariolé des plumes a valu à l’animal son nom "Caihong juji", qui n’est autre qu’une combinaison des mots "arc-en-ciel" et "grande crête" en mandarin.
Une structure proche des velociraptors
Après plus 160 millions d’années, les traces de plumes ne laissaient évidemment pas admirer leurs couleurs. Les chercheurs ont toutefois pu prélever des cellules de mélanosome, comme le rapporte le National Geographic. L’analyse des données montre que les pigments correspondent à des couleurs spécifiques qui font fortement penser à un-arc-en-ciel.
En effectuant une comparaison avec les cellules de mélanosome de plusieurs oiseaux, les caractéristiques se sont avérées proches de celles du Colibri moderne. Par ailleurs, les fossiles du dinosaure ont permis de découvrir une grande crête osseuse au sommet de sa tête. Quant à sa structure osseuse, elle comporte de nombreuses similitudes avec celle des velociraptors.
Le Caihong juji est une espèce d’autant plus spéciale qu’il est le plus ancien dinosaure connu à être doté de plumes asymétriques, une caractéristique qu’on retrouve encore chez les oiseaux actuels et qui leur permet de se diriger en vol. Serait-ce donc l'ancêtre des oiseaux modernes ?
Cette question, comme plusieurs autres restent encore en suspens : comment ces plumes sont-elles apparues ? Comment ont-elles évolué et à quoi ont-elles bien pu bien servir ? La poursuite des recherches permettra sans doute d’avoir des éléments de réponse.
Pour l’heure, les scientifiques pensent que "Caihong a vécu dans les forêts et a peut-être plané d'arbre en arbre, s'attaquant aux petits mammifères et aux lézards". Les résultats d'une première étude ont été publiés le 15 janvier 2018 dans la revue Nature.
Par jeanLucasec, il y a 6 ans :
Belle bête !
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