Après le carnage de la version chinoise, Pokémon Go est encore sous les feux des projecteurs pour une mauvaise raison : un évêque italien, Monseigneur Antonio Stagliano, exerçant son ministère dans la ville de Noto en Sicile, veux faire interdire le jeu, qu'il juge "diabolique". Il faut dire qu'avec les prises de risques de certains joueurs, il n'a peut-être pas tort...
"Une fabrique de cadavres"
Selon le prélat, le jeu n'est qu'une "fabrique de cadavres ambulants" et est prêt à mener des actions légales contre Niantic afin de faire interdire le jeu. Antonio Stagliano est allé plus loin encore dans ses propos, accusant le jeu en réalité augmentée de créer une forte dépendance chez les joueurs, "aliénant des milliers de jeunes", pour finir par comparer la création de Niantic à "un système totalitaire proche du nazisme".
Ce en quoi Antonio Stagliano n'a peut-être pas tort, tout en employant des mots plutôt extrêmes... Oliver Stone, qui a réalisé le film Snowden, un biopic sur Edward Snowden, le lanceur d'alerte de Wikileaks, avait déjà tenu de tels propos sur Pokémon Go et surtout Niantic, accusant par ailleurs cette entreprise de faire partie d'une large culture du "capitalisme de surveillance", qu'il avait décrit ainsi :
"C'est l'entreprise qui a eu la plus forte croissance jamais enregistrée, et ils ont investi des sommes d'argent énormes dans ce qu'est la surveillance, c'est-à-dire l'extraction de données."
Entre l'extraction des données et les atteintes à la vie privée de façon générale, il s'agit-là d'accusations un peu plus grave qu'un simple "totalitarisme" (accusation accommodée à toutes les sauces, de nos jours) sans guère de fondement...
Par Tatu, il y a 8 ans :
Je pense que, au bout d'un moment, que ce soient les "pro" ou les "anti", les deux "camps" finissent par tomber dans les extrêmes... Ce sont des polémiques au fond débile, mais bon.
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