Les inégalités hommes/femmes dans le domaine des entreprises sont nombreuses. Pointés du doigts par beaucoup : les salaires. Google n'échappe pas à la règle et s'est retrouvé sous les feux du département du travail américain suite à l'étude des fiches de salaire de 2015. Seulement, le géant a trouvé une drôle de manière de formuler son argumentaire.
Pas le temps, trop cher
À s'y méprendre, c'est de cette manière que pourrait être raccourcis les arguments avancés par Google. Après avoir épluché les fiches de salaire de la firme datant de 2015, le département du travail américain a déposé une plainte en avril dernier, affichant une inégalité salariale énorme et évoquant des inégalités hommes/femmes "extrêmes, même par rapport au reste de l'industrie". Suite à cette accusation, Google a souhaité réagir, évoquant un manque de temps et d'argent.
Selon le géant américain, il lui serait impossible de fournir les documents demandés, évoquant une incapacité logistique et financière. Et pour cause, selon des estimations, parvenir à dégoter tous les papiers réclamés demanderait jusqu'à 500 heures et plus de 100 000$. Seulement, manque de bol, Alphabet, la maison-mère de Google, a brassé 90,3 milliards de dollars de chiffre d'affaire pour un résultat net de 19,5 milliards de dollars en 2016.
Comme le relate Ian Eliasoph, avocat du département du travail américain, par le biais de The Guardian, "Google pourrait absorber ce coût aussi facilement qu'une éponge de cuisine sèche pourrait absorber une seule goutte d'eau." Si elle ne souhaite pas que des complications surviennent par la suite, la firme devra se plier aux exigences du département du travail américain ou montrer pattes blanches. Dans les deux cas, la première excuse ne tient pas la route.
Par Guiguiche, il y a 7 ans :
L'excuse du chien qui aurait mangé les fiches de salaire aurait été plus crédible...
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