Sarah Katz travaillait chez Facebook, elle était modératrice et s’occupait des publications violentes. Son quotidien dans l’entreprise était d’analyser les contenus publiés chaque jour sur le réseau social jusqu’à arriver au burn out. C'est ce qu'elle explique lors d'une interview pour le site Business Insider.
Du contenu violent toutes les 10 secondes
Cette employée a travaillé pendant 8 mois au siège social de Facebook, à Menlo Park, en Californie, en 2016, avant de jeter l’éponge. Elle devait analyser les publications qui avaient été signalées sur le réseau social afin de déterminer si le contenu était offensant et s’il violait le règlement.
En moyenne, elle consultait plus de 8000 publications chaque jour, soit environ une toutes les 10 secondes, une énorme pression quotidienne puisqu’elle devait analyser le plus rapidement possible pour prendre une décision. Elle explique dans son interview, qu’à force de regarder ce genre de publications, elle était devenue de moins en moins sensible.
Mais avant cela, elle a dû signer, comme tous les autres modérateurs, un document avant de prendre son poste expliquant qu’elle devra regarder du contenu dérangeant (violent, pornographique...) et qu’elle ne pourra pas se retourner contre l’entreprise. De plus, si l’employé décide de ne plus être exposé à ce genre de contenu, il devra en faire part à ses supérieurs.
En 2017, Facebook avait plus de 4500 modérateurs et la firme avait lancé une grande campagne pour recruter 3000 modérateurs supplémentaires. Grâce à ce travail de fond, la société a déclaré avoir supprimé pas moins de 25 millions de publications qui n’avaient pas leur place sur le réseau social.
Par Riktus, il y a 6 ans :
franchement tu dois en voir de toutes les couleurs....
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