Je n'oublierai jamais le jour... où j'ai vu Voldemort périr

De Justin Padawan - Posté le 4 janvier 2016 à 11h16 dans Cinéma

Personne ne m'aura autant accompagné au cours de mon enfance que Poudlard et son univers, et même si la sentence s'est retardée avec la séparation du dernier opus en deux, la fin de la saga Harry Potter au cinéma a été un véritable déchirement.

Grandir au milieu des sorciers

Sorti au cinéma en 2001 à l'âge de mes 5 ans, l'atmosphère magique du premier film m'aura marqué une décennie entière. C'est seulement après la sortie des deux opus suivants que je me suis intéressé à la lecture des livres avant d'attendre sa sortie dans les salles. Pendant 10 ans, Harry et toute son histoire aura grandi avec moi, m'accompagnant au fil de ma scolarité. Si les acteurs sont pourtant plus vieux que moi, je peux retracer mon enfance au rythme des films : le premier volet marque la niaiserie enfantine, merveilleuse ; le quatrième marque l'adolescence, les premiers amours ; les derniers marquent une ambiance plus crue, des prises de conscience, de responsabilités pour de jeunes adultes. L'évolution de la saga cinématographique s'emboîte parfaitement avec une génération qui vous parlera de ces films comme un véritable chamboulement marquant.

Mais tout a une fin...

Et pourtant, comme toute histoire, celle des jeunes sorciers et sorcières avaient une conclusion, bien plus difficile à avaler dans ce genre de situation. Le déroulement final de l'histoire, je le connaissais parfaitement, je l'avais déjà lu et j'en avais déjà parlé aux personnes fans autour de moi. En revanche, le voir sur un écran de cinéma, voir le jeune Harry, que je connais depuis 10 ans venir à bout de son antagoniste (de plus sur une fin qui laisse à désirer...) marque un moment charnière de ma vie. Celui d'une véritable page qui se tourne, comme la compréhension d'un passage à l'âge adulte et à de nouvelles étapes. L'univers sorcier et magique, qu'on a commencé à la limite du conte pour enfant se conclut sur des notes dramatiques, de nombreuses pertes humaines et des moralités à n'en plus finir. L'expérience Harry Potter s'éloigne de la simple saga en salle pour se rapprocher quelque peu d'une certaine leçon de vie.

Une saga fructueuse

Fan incontesté et incontestable, je me tue à convertir chaque personne réticente aux films et aux livres Harry Potter. De ce fait, j'ai lu quelque part que chaque génération avait sa saga clé, son élément pop-culturel si fort qu'il en devient capable de bousculer des mœurs internationales, comme Star Wars l'a fait auparavant, où Jurassic Park ou Rocky à une moindre échelle. Pour moi, Harry Potter est cette saga lors des années 2000, bien plus qu'une autre. Si Le Seigneur des Anneaux semble avoir un certain impact, la trilogie ne se sera étendue que sur une faible période et ses conséquences sur la culture en sont moins importantes. Il n'y a qu'à voir comment 4 ans après la sortie du dernier film les articles et les spéculations sur le monde sorcier sont omniprésents. Mais bien sûr, cet avis reste purement subjectif et contestable, mais sûrement partagé par beaucoup.

Cet article a été rédigé par
un lecteur d'Hitek : Justin

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Mots-Clés : voldemortMortHarry Potter

Par Justin

Du haut de mes 19 ans j'ai du mal à enterrer les souvenirs d'une jeunesse nostalgique qui aura corrompu mon esprit pour toujours. De dresseur pokemon à apprenti sorcier, mon CV particulièrement étoffé se dévoilera au cours de chroniques qui feront ressortir vos plus belles expériences.

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