Après vous avoir parlé de ce qu'il adviendrait du monde en 2099 selon la NASA, voici un autre problème tout aussi grave que le réchauffement climatique, une possible nouvelle extinction de masse. En effet, des chercheurs de l'université de Stanford ont annoncé que nous pourrions être aux portes de la 6ème extinction de masse. Éventuellement la pire catastrophe depuis la disparition des dinosaures sauf que selon eux, l'astéroïde, c'est nous.
Une dépendance à notre dépend
Sans le vouloir, nous sommes dépendants de bon nombre d'autres êtres vivants. Des oiseaux aux bactéries, nous en sommes dépendants que ce soit par rapport à la nourriture, aux vêtements, à la régulation de l'environnement ou encore à la maintenance de la flore. A notre dépend et par notre faute, les vertébrés disparaissent de plus en plus rapidement, de quoi avoir un impact direct et néfaste sur l'environnement. Nous sommes arrivés à un point où même l'espèce humaine a de fortes chances de s'éteindre.
"Nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis"
Dans un article récent pour l'université de Stanford, le professeur de l'étude des populations Paul Ehrlich explique que "sans aucun doute, nous entrons actuellement dans la sixième grande extinction de masse. Nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis." Rien de bien réjouissant donc. Toujours selon Ehrlich et son équipe, les animaux sont éradiqués plus vite qu'à la normale. Le ratio d'espèces en voie de disparition est entre 15 et 100 fois supérieur à ce qu'il devrait être. Pas loin de 41% des espèces d'amphibiens, 25% des espèces de mammifères et 13% des espèces d'oiseaux seraient menacées selon l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Des espèces pourtant primordiales
Certaines espèces aussi moches ou gluantes soient-elles, sont indispensables à notre survie. L'abeille est certainement l'exemple le plus flagrant. Cruciales lorsqu'il s'agit de contrôler l'approvisionnement de nourriture dans le monde, certaines espèces risquent d'être exterminées en Amérique du Nord. Selon Ehrlich, les causes sont simples et redondantes. Il s'agirait de la destruction des terres, l'introduction d'espèces invasives, les émissions de dioxyde de carbone ou encore les toxines et autres pesticides. Ces éléments, pourtant néfastes, sont parfois utilisés en vue notamment, d'augmenter les récoltes agricoles.
Par Billy, il y a 9 ans :
Faîtes quelque chose !! Les ornithorynques ne peuvent pas disparaitre ! Ils sont l'essence même de ce monde.
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