L'ONU se penche de près sur les jeux érotiques du pays du soleil levant. Et c'est loin d'être une bonne nouvelle pour les amateurs du genre. Le CEDEF (Comité pour l’Elimination de la Discrimination à l’Egard des Femmes) et l’ONU ont le Japon dans leur ligne de mire. Chargés de vérifier que les pays respectent leurs engagements , 23 experts indépendants rappellent le Japon à l'ordre concernant ses productions de jeux sexuels.
S'il y a bien un pays qui use et abuse des jeux érotiques, c'est bien le Japon. Au pays des Hentai, ces jeux sont très nombreux, des plus softs aux plus polémiques comme les jeux de viols (le polémique Rapeplay). Et comme le sexe fait vendre, l’hyper-sexualisation des personnages féminins est devenu un argument de vente pour certains jeux dont le principe est pourtant tout autre (tel que Dead or Alive). Or le Japon fait partie des pays à avoir signé une convention pour l’élimination de toute les formes de discrimination envers les femmes. A ce titre doit donc rendre des comptes à l'ONU.
Le CEDEF (Comité pour l’Elimination de la Discrimination à l’égard des Femmes) a étudié son cas de plus près. Parmi les points problématiques, il a soulevé l’existence des jeux à caractère sexuel ou violent envers les femmes. Pour les jeux violents on se souviendra notamment de Yandere Simulator. Voici l'une des questions que le comité adresse au pays asiatique :
"Veuillez indiquer les mesures prises pour interdire la vente de jeux vidéo ou de dessins animés mettant en scène des viols ou des violences sexuelles à l’encontre de femmes et de filles, et pour sensibiliser ceux qui les produisent, conformément à la recommandation générale n°19 du Comité sur la violence à l’égard des femmes.
Veuillez également indiquer les mesures prises pour lutter contre la production, la distribution et l’utilisation massive de vidéos pornographiques où les femmes sont les cibles de violences sexuelles, ainsi que contre la sexualisation de l’image féminine à des fins commerciales".
Une réponse rapide du Japon
Les jeux vidéos ne sont pas les seules choses mises en cause dans cette vérification. Elle interroge également sur le harcèlement au travail, l'égalité entre les employés, les licenciements abusifs, les pensions alimentaires et les programmes de santé concernant les femmes enceintes après l’incident de Fukushima. Le comité souhaite que les jeux et les dessins animés à caractère sexuel et violent envers la gente féminine soient interdits. La réponse du Japon ne s'est pas faite attendre. Le pays explique que l'industrie s'autocensure et que des organismes de classification indépendants (comme les PEGI), empêchent que des jeux trop violents ou explicites ne soient distribués.
"Concernant les jeux vidéo et films, la régulation que s'est auto-imposée l'industrie et les organismes de classification indépendants continue au travers des classification et les examens des médias contenant du sexe explicite, des scènes de violence et des scènes comprenant des attitudes antisociales, en vue d'assurer que les jeux et films inappropriés d'un point de vue éthique ne soient pas distribués."
Pas sûr que cela suffise comme réponse. Le comité devrait examiner la réponse du Japon aujourd'hui même, mardi 16 février. Une conférence de presse se tiendra le 7 mars au Palais des Nations de Genève pour faire le point sur les investigations sur le Japon et d'autres nations comme l'Islande, la Mongolie, Haïti ou encore la Suède.
Par Vivian, il y a 8 ans :
NOOOOOOOOOOOONNN
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