Les trolls, ce sont des créatures mythiques... et aussi le fléau d'Internet, même si parfois ils nous font bien rire. N'importe quel vétéran du web connaît l'adage. Enfin, le dicton : "Don't feed the troll". Toujours est-il qu'on a souvent envie de leur coller une bonne grosse tarte sans pouvoir le faire. Le champion de boxe et médaille de bronze olympique Deontay Wilder, lui, a réussi. Après s'être fait harceler pendant plusieurs années par un troll, il a pu lui mettre une bonne raclée.
Trollera bien qui trollera le dernier
Charlie Zelenoff, c'est le nom de l'homme qui harcelait le boxeur. Pendant plusieurs années, il spammait Deontay Wilder sur les différents réseaux sociaux, l'insultant et le critiquant. Zelenoff a même réussi à se procurer le numéro de téléphone du boxeur, lui envoyant également des messages sur son téléphone. À ce point, ce n'est plus du troll, c'est du harcèlement, et c'est punissable par la loi. D'autant plus que les messages incluaient des insultes racistes et des menaces de mort.
Mais Charlie Zelenoff est aussi un boxeur, d'ailleurs autoproclamé champion de la catégorie humain-cyborg (gné ?). Jouant là-dessus, Wilder lui a proposé de régler le problème comme un homme, avec les poings (ou les gants, pour le coup). Et Zelenoff a mordu à l'hameçon, persuadé d'être un meilleur boxeur. Le match a donc eu lieu dans un club de boxe de Los Angeles. Avant que celui-ci ne commence, Zelenoff a signé un contrat, promettant de ne pas poursuivre en justice le boxeur, au cas où il serait blessé.
Bien entendu, le résultat du match était prévisible à l'avance, et autant vous dire que Deontay Wilder aurait pu relâcher toute sa colère. Nous, on trouve qu'il a été plutôt gentil avec lui. À la fin du match, Charlie Zelenoff a déclaré être meilleur que Deontay Wilder (celui-ci est tout de même considéré comme le 7ème meilleur boxeur au monde). Il a même proposé d'avoir un second match pour prouver sa supériorité, insistant sur le fait que Wilder avait été chanceux. Leçon du jour ? Un troll n'apprend jamais, même quand on lui met une raclée.
Par Howsem, il y a 10 ans :
Comment il retourne le cameraman a 0:56 énorme ^^
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