Selon une étude menée par l'Université du Texas, les Mélanésiens, un peuple vivant dans le Pacifique Sud, possèdent des traces d'un ancêtre inconnu dans son ADN.
Direction le Pacifique Sud pour partir à la rencontre des Mélanésiens, une population qui, d'après une étude récente, n'appartient ni aux Néandertaliens, ni aux Dénisoviens en raison de la présence de gènes d'une espèce éteinte et inconnue dans leur ADN. Le généticien qui a mené cette étude explique que cette population pourrait bien être une troisième espèce jusqu'à maintenant restée non identifiée.
L'équipe de scientifiques a porté son attention sur la proportion d'ADN spécifique dans les hominidés que les gens d'aujourd'hui possèdent encore. Il faut savoir que les Néandertaliens et les Dénisoviens ont quitté l'Afrique entre 10 000 et 60 000 ans avant notre ère et ont eu des contacts avec des individus en Eurasie, laissant des empreintes dans notre ADN visibles encore aujourd'hui.
Cette année, les scientifiques ont pu constater que les Européens et les Asiatiques ont hérité de 2,8% des gènes de Neandertal, mais en se concentrant sur le pourcentage de l'ADN des Dénisoviens sur la population de la Mélanésie, les choses sont largement différentes. En effet, selon les résultats de l'étude, la population européenne ne compte aucun gène de Dénisoviens et les Chinois en possèdent seulement 0,1%. En revanche, chez les Mélanésiens, ce taux passe à 1,11%.
En contact avec une troisième espèce
La conclusion des chercheurs est simple : cela veut donc dire que les Mélanésiens ont été en contact avec un autre groupe d'hominidés, un troisième issu de la même branche que Neandertal et Denisova. Attention tout de même, les auteurs de cette étude soulignent que les relations entre d'autres espèces préhistoriques devaient être bien plus complexes que ce que nous imaginions jusqu'à présent et qu'actuellement, aucune preuve n'existe pouvant affirmer l'existence d'autres espèces.
Par DuRd3n, il y a 7 ans :
C'est la faute de Trump
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