Hollywood, l'usine à rêves... Entre les Avengers, Superman, Watchmen et autres films de super-héros et toutes les autres catégories de blockbusters, l'imagination collective est suralimentée par les adaptations américaines. On en deviendrait presque dingue... À tel point que certains compilent les plus beaux F*cks de l'histoire du cinéma pour exprimer leur révolte contre le rouleau compresseur américain (ou pas...). Mais ces super-productions pourraient être améliorées. Il ne manque pour ça que 5 métiers que l'on vous présente après ce medley de films et séries fait par un fan, mais qui serait bien drôle à l'écran !
#5. Le Googleur
C'est un métier qui ne demande pas de compétences particulières. Il faut juste quelqu'un qui possède au moins une main et qui sait taper sur un clavier. Son utilité ? Googler les informations diffusées dans le film. Cela éviterait des incohérences qui donnent du grain à moudre aux haters (comme s'ils en avaient besoin...). Par exemple, dans Prometheus, le personnage de Charlize Theron s'exclame, pour souligner leur isolement, "On est à plus de 800 millions de kilomètres de la Terre". Pour éviter de se faire rabrouer par les spectateurs qui ont recherché les planètes situées à cette distance et ont remarqué que, d'après cette déclaration, l'action du film se situerait quelque part pas loin de Jupiter... Bon, c'est vrai, ça ne change rien à l'histoire, mais du coup, et ceux malgré les longues heures de recherches accomplies pour établir le scénario, les scénaristes seront l'objet de moqueries jusqu'à la fin de leur carrière. Alors qu'est-ce qu'une légère dépense de plus face à de constants quolibets ? Surtout qu'il n'est pas forcément nécessaire d'embaucher quelqu'un pour ça, un stagiaire peut très bien s'en charger.
#4. Des jeunes scénaristes
Le terme de "jeunes" ne désignent pas tant l'âge que la catégorie de population. Car c'est une évidence : il est plus facile d'écrire un rôle dont on se sent proche qu'un personnage qui n'a rien à voir avec nous. Un homme aura du mal à écrire un rôle de femme et inversement. Pas qu'il (ou elle) ne puisse pas y arriver. Néanmoins cela demandera plus de travail. Mais il y a un cas où les scénaristes, hommes comme femmes, échouent régulièrement : les personnages d'enfants ou d'adolescents. Certes, ce ne sont pas des personnes complétement construites mentalement (on attend pas les mêmes réflexions d'un enfant de 10 ans ou d'un adulte de 50), mais ce n'est pas une raison pour en faire des attardés ou, à l'inverse, des génies. Enfants bien trop mûrs ou au contraire beaucoup trop infantiles pour leurs âges (par exemple les adolescents d'Under The Dome qui se retrouvent face au Dôme en skate et qui échangent des répliques... édifiantes), les jeunes sont souvent lésés. Et les clichés associés à cet âge... Bref, un scénariste jeune écrira mieux ces personnages et évitera d'indigner les moins âgés des spectateurs.
#3. Un "nommeur" de suites
D'accord, donner un nom à un film, c'est très compliqué. On dirait pas comme ça, mais c'est un véritable casse-tête. Alors quand on a trouvé le premier titre d'une série, c'est plus facile, il suffit de reprendre la structure basique et de modifier une partie pour montrer que ce n'est pas la même chose. Sauf que du coup, il n'y a plus d'originalité. Et parfois des titres bien foutage de gueule, comme 2 Fast 2 Furious. Sérieusement ? Sérieusement ?! On dirait vraiment qu'ils en ont trop pris au brainstorming... Bref engager quelqu'un spécialement chargé de trouver un nom original à une suite ne serait pas du luxe.
#2. Des stabilisateurs de caméras
Ces dernières années, une frénésie s'est abattue sur le cinéma américain. Celle de l'accumulation des plans en mouvements enchainés super vite. Oubliés les plans filmés avec l'angle parfait désormais lors d'une baston, le spectateur a le point de vue de la mouche qui voltige autour des combattants... On regrette presque les ralentis ultra-stéréotypés. Presque. Parce qu'au final ce mouvement constant perturbe fortement et nous fait rater des scènes. La force de la simplicité, il n'y a que ça de vrai. Il faudrait donc quelqu'un pour stabiliser ces fichues caméras et calmer les réalisateurs.
#1. Un lecteur/baffeur
Celui-ci est très simple à recruter. Pour toutes les adaptions, prendre un lecteur. Il devra nécessairement avoir lu l'ensemble de la saga littéraire. Et à chaque choix foireux du réalisateur ou du responsable du casting, il est en charge de leur mettre des claques. À coups de bouquins. Histoire d'éviter les terribles erreurs comme Eragon...
Par Protopoulpe, il y a 9 ans :
Ahah la rage du stagiaire : "Après tout, n'est-ce pas leur rôle que de s'occuper des tâches ingrates ?" XD
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