Warframe est un TPS dans lequel les joueurs incarnent des races aliens. Puisque le jeu est gratuit, le titre développé par Digital Extremes possède des micro-transactions. Des cosmétiques là pour accompagner l'expérience de jeu des joueurs, sans pour autant la faciliter. Seulement, un joueur a tellement utilisé une seule et même micro-transaction que les développeurs ont décidé de la retirer. Pourquoi ? Ils avaient la sensation d'avoir créé une machine à sous.
Les principes avant l'argent
Dans Warframe, votre personnage peut être accompagné par des animaux de compagnie en tout genre. Pour les personnaliser, les joueurs peuvent compter sur le Nutrio Incubator, une machine qui, pour 10 platines (environ 0,60 €), pouvait personnaliser aléatoirement les couleurs de votre bestiole. Dans la série documentaire Noclip du journaliste irlandais Danny O'Dwyer, le dernier épisode en date est focalisé sur Warframe.
Sheldon Carter, studio manager, y parle de l'économie du jeu. Lors de l'introduction des Kubrows, les fameux animaux de compagnie, le studio avait mis en place une fonctionnalité (aujourd'hui supprimée) au Nutrio Incubator, dont le fonctionnement a été expliqué un peu plus haut. Toutefois, les développeurs se sont aperçus "qu'un joueur avait tiré le levier quelque chose comme 200 fois".
"Et c'est juste comme "oh mon dieu, qu'avons-nous fait ? Nous avons créé une machine à sous". Et vous savez, l'enlever nous a pris quelques temps, un jour, un jour et demi. C'est un gros regret."
Et pour cause, si Sheldon Carter considère que cette fonctionnalité est difficilement oubliable, c'est parce qu'elle était extrêmement lucrative. Toutefois, le système allait à l'encontre de l'intention proposée par les Kubrows et par Warframe. Le studio a donc fait le choix de l'enlever, choisissant leurs principes avant l'argent. Lancé en 2013, Warframe est toujours présent et très populaire parmi les joueurs. Son contenu extrêmement riche couplé à son univers de science-fiction, font du jeu une référence sur Steam.
Par Guiguiche, il y a 6 ans :
Et bah... Plutôt rare comme raisonnement !
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