La série Dragon Ball Super est terminée, c’était cool, maintenant on a plusieurs débats à ouvrir avant son retour en fin d’année. Le retour du film plus précisément. Et parmi eux, il serait temps de faire le point sur la multiplication, il est vrai, un brin abusive, des transformations.
Prenons une feuille et faisons les comptes. Depuis Dragon Ball Z, et sans évoquer GT de manière évidente, nous avons sept transformations. On récapitule : SSJ, SSJ 2, SSJ 3, SSJ God, SSJ Blue, Ultra Instinct et Ultra Instinct maîtrisé. J’évince volontairement les transformations alambiquées, à l’image de la dernière de Vegeta qu’on n’arrive pas trop à cerner, ou encore la pleine puissance de Trunks. Ce sont là des formes intermédiaires, au mieux. Sept transformations pour 422 épisodes, c’est raisonnable, mais contestable. Zoom.
DBZ et la gestion parfaite de l’évolution
DBZ cumule 291 épisodes, il s’agit de la série la plus longue autour de Gokû et ses amis. Pendant ces 291 épisodes, on relate donc trois transformations, les trois premières. Il est important de noter la pertinence incroyable de chaque évolution. La première survient alors que Gokû a besoin de se transcender, d’évoluer pour surpasser son adversaire. Même scénario pour la seconde qui, avec Son Gohan qui écarte un ennemi, jusque-là semblait infranchissable. La troisième est un peu plus fan-service, mais reste tout de même pertinente puisqu’elle permet par exemple à Gotenks d’avoir un peu plus de profondeur.
En 131 épisodes, DBS a déjà mis en lumière quatre nouvelles formes. Enfin, on va dire 3 et demi, puisque l’Ultra Instinct reste une forme scindée en deux. DBS a beaucoup plus de mal à gérer la pertinence de ces transformations, et surtout, la puissance de ses guerriers. C’est-à-dire qu’à chaque nouvel ennemi, on souligne une énorme différence de pouvoir qui ne peut être pallié qu’avec une nouvelle forme. Que ce soit Beerus, Hit, Jiren etc : les combats, à leur commencement, sont complètement déséquilibrés.
Une évolution finalement logique ?
Le problème désormais, c’est que les attraits physiques des personnages ne peuvent plus être dosés de la même manière. Seuls deux, aujourd’hui, sont encore capables d’être protagonistes d’un combat et de faire basculer la balance : Vegeta et Gokû. Pour les autres, ils ne servent quasiment à rien lorsque l’on parle de puissances brutes. Des personnages comme Piccolo ou encore Gohan Ultime permettaient d’influencer la trame scénaristique avec leur puissance sans apporter pour autant de nouvelles évolutions.
C’est sûrement ce qu’il manque le plus à DBS désormais : ces entraînements qui permettaient à un personnage de progresser. Quand untel se rendait dans la salle du temps pour devenir plus fort, que Gokû s’entraînait avec Kaïo etc. Aujourd’hui, chaque évolution dans le scénario passe par une nouvelle forme. Ce qui s’explique par de nombreux facteurs, certainement : notamment pas le fait que les niveaux atteints par Goku et Vegeta sont incroyables et qu’ils ne peuvent que difficilement passer un cap différemment. Ils repoussent perpétuellement leur limite. Mais jusqu’où ?
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Par jeanLucasec, il y a 6 ans :
Il n'y en a jamais assez
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