Test de Homefront : The Revolution, partez en guerre contre APEX : trailer et présentation

Après 5 ans d’attente, nous voici avec un nouvel épisode baptisé pour l’occasion Homefront : The Revolution et qui a été développé par une nouvelle équipe. L’histoire se déroule aux États-Unis avec des Nord-Coréens qui tyrannisent le pays. Mais, ils ne se doutaient pas qu’ils allaient mettre en marche une révolution dont vous serez à la tête.

Une ambiance au plus près de la révolution

Dès le début du jeu, vous êtes plongés dans une ambiance chaotique et vous devrez accompagner la tête pensante de cette révolution, j’ai nommé Ben Walker. Mais, car il faut un mais bien évidemment, ce fameux Ben Walker a été capturé par l’ennemi et vous devrez essayer de le libérer. Vous arpenterez les ruelles de Philadelphie où règne la misère sociale et l’oppression de l’envahisseur sur les habitants de la ville. Il n’y a pas à dire, l’ambiance est au rendez-vous ! Attention, ne vous attendez pas non plus à vous retrouver dans un monde purement post-apocalyptique comme Fallout, nous sommes dans une ville un peu futuriste étant donné que l’histoire se déroule en 2029.

Il faut aimer l’ambiance, car elle devient très rapidement redondante et vous pourrez vous lassez rapidement. Idem pour les décors, ou encore les quartiers qui se ressemblent presque tous hormis le port qui se distingue par ses entrepôts et ses containers. On note aussi qu’il n’y a pas vraiment de rébellion dans la ville, cela aurait donné un peu plus d’ambiance... On sent que la population est fatiguée. Côté graphismes, le rendu est plutôt pas mal sans être grandiose, dommage que les développeurs n'aient pas utilisé pleinement la puissance du moteur Cry Engine 4. Notons, que le jeu n’est pas exempt de défauts avec des personnages qui passent sous le sol, à travers les murs où qui volent... Autre chose le doublage n’est vraiment pas top s'en est même dérangeant.

Une progression par point de contrôle

Pour mener à bien cette révolution, il faudra visiter chacun des quartiers pour délivrer et recruter d’autres rebelles qui en ont marre de voir les Nord-Coréens bafouer leurs droits. Cela fonctionne avec un système de points de contrôle. Dès que vous en avez récupéré un il faudra passer au suivant et ainsi de suite... Cela devient très rapidement répétitif même s’il est toujours possible de découvrir de nouveaux endroits en faisant sauter des cadenas avec votre pince. Pour aller plus vite, vous pouvez opter pour les motos disséminées dans la ville, mais la maniabilité de ces 2 roues est ca-ta-stro-phi-que et sans aucune sensation de vitesse. On peut se retrouver à faire un tout droit dans un mur, on s’arrête tout simplement. Un tremplin avec un peu d’élan pour faire un joli saut ? Ne rêvez pas, vous n’êtes pas dans GTA...

Il faudra faire preuve de discrétion, car si un agent APEX vous repère, il ordonnera à ses collègues de lancer un assaut contre vous, il ne restera plus que vos jambes pour courir puisque les munitions ne sont pas illimitées. Ce n'est pas un petit groupe qui vous poursuit, mais un véritable bataillon. Pour les munitions, il faudra en récupérer sur les cadavres ou dans les planques de la résistance. Vous pourrez aussi améliorer vos armes, fabriquer des cocktails Molotov et un tas d’autres pièges pour tuer l’envahisseur, mais il faudra avoir assez d’argent pour le faire. Transformez votre pistolet en mitrailleuse, ajoutez-y un viseur et vous voilà avec une amélioration qui fera de véritables dégâts.

La partie piratage a été vraisemblablement bâclée puisqu’il suffit de poser ou plutôt de jeter un module avec une antenne sur l’appareil. Son utilisation n’est pas non plus des plus ingénieuses...

Un mode multijoueur pour dire qu’il y en a un

Homefront : The Revolution propose un mode multijoueur qui vous permet de continuer l’aventure à travers des missions qui s’inspirent de l’histoire principale. On en compte une douzaine, mais on a vite fait le tour de celles-ci. On a l’impression que le mode multijoueur est là pour appâter les fans de jeu en ligne sans pour autant leur proposer une véritable expérience.

Verdict

L’ambiance du jeu est prenante, l’histoire donne vraiment envie de se révolter, mais avec des graphismes qui ne sont pas totalement à la hauteur, un doublage bancal et des bugs, cela gâche un peu la fête... De plus, il faut noter que la version console n’est pas complètement optimisée, avec ce rendu nous aurions dû nous attendre à voir un joli 60 FPS, mais pas du tout car le jeu tourne à 30 FPS, il arrive parfois qu’il freeze et le temps de chargement semble durer une éternité parfois ! Encore une fois la version PC se démarque.