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Critique du film Le Bon Gros Géant : déception ou réussite pour le maître Spielberg ?

De Clément Bartholomé - 15 juillet 2016 à 16:41 dans Films

L’œuvre de Roald Dahl constitue décidément un terreau fertile pour le divertissement. Après Tim Burton, Danny de Vito et Wes Anderson, respectivement pour Charlie et la Chocolaterie, Matilda et Fantastic Mr. Fox, voilà que Steven Spielberg s'empare à son tour de l’imaginaire de Dahl, plus précisément de son roman pour enfants : Le Bon Gros…

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Points positifs et négatifs Le Bon Gros Géant

  • C'est beau et bien filmé

  • Des personnages attachants

  • Un rythme beaucoup trop lent

  • Un scénario trop édulcoré

6,4

/10

  • Effets spéciaux : 6/10
  • Scénario : 5/10
  • Réalisation : 7/10
  • Jeu des acteurs : 6/10
  • Bande son : 8/10
Photos et Vidéos (11)
Présentation Le Bon Gros Géant

Après avoir achevé sa trilogie historique (Cheval de Guerre, Lincoln et Le Pont des Espions), Steven Spielberg revient à un cinéma plus enfantin en adaptant Le BGG, Le Bon Gros Géant, tiré du roman éponyme écrit par Roald Dahl (Charlie et la Chocolaterie).

Synopsis

Le Bon Gros Géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. Il mesure plus de 7 mètres de haut et possède de grandes oreilles et un odorat très fin. Mais les géants comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche sont deux fois plus grands que lui et aux moins deux fois plus effrayants, et en plus, ils mangent les humains. Le BGG, lui, préfère les schnockombres. À son arrivée au Pays des Géants, la petite Sophie, une enfant précoce de 10 ans qui habite Londres, a d’abord peur de ce mystérieux géant qui l’a emmenée dans sa grotte, mais elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil. Comme elle n’a encore jamais vu de géant, elle a beaucoup de questions à lui poser. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, où il recueille les rêves et les envoie aux enfants. Il va tout apprendre à Sophie sur la magie et le mystère des rêves…

Avant leur rencontre, le BGG et Sophie avaient toujour…

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Après avoir achevé sa trilogie historique (Cheval de Guerre, Lincoln et Le Pont des Espions), Steven Spielberg revient à un cinéma plus enfantin en adaptant Le BGG, Le Bon Gros Géant, tiré du roman éponyme écrit par Roald Dahl (Charlie et la Chocolaterie).

Synopsis

Le Bon Gros Géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. Il mesure plus de 7 mètres de haut et possède de grandes oreilles et un odorat très fin. Mais les géants comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche sont deux fois plus grands que lui et aux moins deux fois plus effrayants, et en plus, ils mangent les humains. Le BGG, lui, préfère les schnockombres. À son arrivée au Pays des Géants, la petite Sophie, une enfant précoce de 10 ans qui habite Londres, a d’abord peur de ce mystérieux géant qui l’a emmenée dans sa grotte, mais elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil. Comme elle n’a encore jamais vu de géant, elle a beaucoup de questions à lui poser. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, où il recueille les rêves et les envoie aux enfants. Il va tout apprendre à Sophie sur la magie et le mystère des rêves…

Avant leur rencontre, le BGG et Sophie avaient toujours été livrés à eux-mêmes, chacun dans son monde. C’est pourquoi leur affection l’un pour l’autre ne fait que grandir. Mais la présence de la petite fille au Pays des Géants attire bientôt l’attention des autres géants…

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Caractéristiques

Titre original : The BFG

Réalisation : Steven Spielberg

Genre : Fantastique, Aventure

Sortie en salles : 20 juillet 2016

Pays d'origine : États-Unis

Avec : Ruby Barnhill, Mark Rylance, Dany Boon, Bill Hader, Penelope Wilton

Voir les infos et le casting complet
De Clément Bartholomé - 15 juillet 2016 à 16:41 dans Films

L’œuvre de Roald Dahl constitue décidément un terreau fertile pour le divertissement. Après Tim Burton, Danny de Vito et Wes Anderson, respectivement pour Charlie et la Chocolaterie, Matilda et Fantastic Mr. Fox, voilà que Steven Spielberg s'empare à son tour de l’imaginaire de Dahl, plus précisément de son roman pour enfants : Le Bon Gros Géant (The Big Friendly Giant). Forcément, ce duo entre un réalisateur culte et un romancier qui l'est tout autant ne peut promettre que du bon sur le papier. Seulement voilà, lors de sa première semaine d'exploitation aux États-Unis (sortie le 20 juillet dans nos salles), le film n'a rapporté 19,6 millions de dollars (140 millions de budget), souffrant de la concurrence évidente avec Le Monde de Dory.

Alors, ce bon gros flop est-il mérité ou non ? Hitek a vu le film et vous donne quelques éléments de réponse.

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The BFG

Avant toute chose, on vous conseille vivement de consommer ce film en VO, pour profiter des accents anglais surjoués des personnages londoniens mais surtout des tirades incompréhensibles de Mark Rylance (oscarisé pour Le Pont des Espions, également de Spielberg), qui prête sa voix à ce "Big Friendly Giant". Sinon, en VF, vous aurez l'occasion de juger des qualités de doubleur de Dany Boon

L’histoire est celle de Sophie, une jeune orpheline au caractère bien trempé, qui se fait enlever par un géant et se retrouve plongée dans un monde nouveau et merveilleux : celui des géants. Dès la scène d'ouverture, Steven Spielberg illustre son talent pour la mise en scène. Il parvient à installer son héroïne dans une Angleterre des années 80 au charme certain, tout en faisant virevolter la caméra, libérée par le numérique et le tournage en prise de vue réelle. L’enlèvement de la petite Sophie permet au réalisateur d’offrir des plans pour le moins vertigineux et très fluides.

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Entre merveille et ennui

Les vingt premières minutes s'écoulent sans qu'on le remarque, mais le gros soucis du film est son inégalité rythmique (il dure 1h57, trop long pour un film de ce genre), et ses enjeux trop maigres pour tenir le spectateur en haleine. Toutefois, on comprend rapidement pourquoi Steven Spielberg a voulu porter cette œuvre de Dahl au cinéma, tant l’humanisme qui la caractérise inonde la pellicule. Ce géant kidnappeur est en fait tout ce qu’il y a de gentil, voire même trop gentil. Différent des autres (il est souffleur de rêves, pas mal comme métier non ?), mesurant "seulement" plus de sept mètres, il est le bouc-émissaire de ses neuf autres congénères qui peuplent le pays des géants.

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L'enlèvement de Sophie est donc le début d’une amitié entre deux êtres qui s’opposent par la taille, mais qui se trouvent par le caractère. Deux êtres solitaires qui voient dans le cœur de l’autre la bonté qui rend une personne belle. Le discours est simple : croire en l’autre, malgré les différences. Vouloir livrer ce message aux plus jeunes est une démarche salutaire mais encore faut-il arriver à les captiver durant presque 2h. Au-delà de la séduisante idée sur la fabrication des rêves, l’intrigue n’est motorisée par aucun enjeu ou suspense.

Ce qui est d’autant plus rageant, c’est que le message et sa recherche d’émotions fonctionnent. Spielberg a cette naïveté, cette pureté, pour mettre des bons sentiments à l’écran sans que ce soit dégoulinant, et les deux protagonistes sont réellement attachants.

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Un humour très gros

Au milieu de ce rythme nonchalant, survient une scène aussi surréaliste que rigolote au cœur du palais de Buckingham. Les clichés que traînent la noblesse britannique ne sont pas laissés de côté et l’on profite d’un petit quart d’heure où des gags à base de pets et autres situations cocasses s'enchaînent. Alors oui, cette scène ne sera pas au goût de tout le monde, mais c'est finalement le seul moment où le film colle bien avec l’esprit Roald Dahl. De manière générale, l'humour fonctionne pas intermittence seulement.

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Visuellement et musicalement convaincant

Là où Spielberg s'illustre, comme bien souvent, c'est au niveau artistique. La scène se déroulant au Pays des rêves est clairement l’un des moments qui a le plus été gâté par Spielberg. Qu'il s'agisse des géants ou des paysages londoniens, le film est splendide, et la musique, signée Monsieur John Williams, est féérique, même si l'on reste loin des thèmes mémorables qu'il nous a livré par le passé (Star Wars, Harry Potter).

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Concernant le jeu d'acteur, Mark Rylance est en pleine bourre et livre parfaitement le phrasé amusant du géant, puisque ce dernier mélange les mots, en invente ou change l'ordre des syllabes. Ruby Barnhill, du haut de ses 12 ans, est seulement convaincante par séquence. L'aura qu'elle dégage est bien loin de celle d'Elliott dans E.T. l'extra-terrestre par exemple. Il faut avouer que parler à un acteur couvert de pastilles, et que d’évoluer sur un fond vert doit être impressionnant.

En bref

Le BGG se destine avant tout aux enfants, même s'il est probable que ces derniers n'aient pas la patience nécessaire pour y adhérer. Les adultes pourront trouver le temps long en regardant ce film bien plus esthétique que dynamique, sympathique mais "attachiant".

Points positifs et négatifs Le Bon Gros Géant

  • C'est beau et bien filmé

  • Des personnages attachants

  • Un rythme beaucoup trop lent

  • Un scénario trop édulcoré

6,4

/10

  • Effets spéciaux : 6/10
  • Scénario : 5/10
  • Réalisation : 7/10
  • Jeu des acteurs : 6/10
  • Bande son : 8/10
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Commentaires (2)

Par nr1303, il y a 8 ans :

Ahlala ayant lu le BGG étant petit, je me sens obligé d'aller le voir !
J'avais déjà entendu des critiques négatives sur ce film et je souhaitais que votre article ne me le confirme pas. Mince alors !

Répondre à ce commentaire

Par justinb, il y a 7 ans :

vous redonnez une seconde chance pour ce film

Répondre à ce commentaire

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