Les scientifiques de l’Institut de médecine régénératrice de Wake Forest sont arrivés à réparer une plaie grâce à une bio-imprimante mobile qui a reconstitué de la peau à même le patient.
Des essais réussis
Les premiers patients n’étaient autres que des animaux, en l’occurrence des souris et des cochons, mais cette avancée scientifique et technique va pouvoir être testée sur les êtres humains. Cette dernière fonctionne en combinant plusieurs technologies, celle de l’imagerie médicale, en scannant la plaie, et de l’impression 3D FDM (Fused Deposition Modeling) qui consiste à déposer couche par couche de la matière fondue à un endroit donné. La matière ici se compose de cellules qui permettent de reconstruire la peau et les tissus (fibroblastes et kératinocytes) à partir d’une biopsie de tissu en bonne santé que l’on récupère sur une autre partie du corps, comme pour les patients brûlés.
De meilleurs résultats
Les scientifiques à la base de la bio-impression expliquent que cela permet d’avoir de meilleurs résultats par rapport à une cicatrisation classique. De plus, elle serait aussi plus efficace par rapport à un spray propageant un mélange de fibroblastes et kératinocytes puisque la bio-imprimante permet de les superposer de façon précise et non anarchique. De ce fait, la reconstruction de l’épiderme se fait en deux semaines alors qu’avec le spray, il faut compter 4 à 6 semaines.
Plaies chroniques et greffe cutanée
Grâce à cette bio-imprimante, il serait possible de soigner les plaies chroniques de plus de 2 millions de personnes en France. On parle de plaie chronique à partir du moment où ces dernières mettent plus de quatre semaines à cicatriser. Cette technique pourrait également remplacer la greffe de peau chez l’homme.
Par Gerby, il y a 5 ans :
encore et toujours des tests sur les animaux qui ne partagent rien avec l'humain...
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