Fullmetal Alchemist Brotherhood VS Fullmetal Alchemist
Connu de tous ou presque, FullMetal Alchemist est une œuvre japonaise réalisée par Iromu Arakawa que l’on pouvait retrouver dans le magazine mensuel japonais Shōnen Gangan dans les années 2000. S’il existe 27 tomes du manga papier, la licence a aussi connu deux adaptations en tant que série d’animation. On retrouve alors, entre autres, Edward et Alphonse Elric en 2003 dans FullMetal Alchemist (FMA) pour une durée de 51 épisodes puis dans FullMetal Alchemist : Brotherhood (FMAB) en 2009 avec 64 épisodes. Deux séries avec leurs ressemblances, mais aussi et surtout leurs différences. Après avoir comparé l'animé à la version Netflix, retour sur cinq différences les plus notables entre les deux titres de la série.
FULLMETAL ALCHEMIST : BROTHERHOOD VS FULLMETAL ALCHEMIST : LES 5 DIFFÉRENCES
1- Une différence de fond, mais aussi de forme
La première des différences, et pas des moindres, se situe dans le scénario. Au début des années 2000, le manga papier n’était pas encore arrivé à son terme. La série Full Metal Alchemist a employé la méthode des hors-séries pour temporiser avec la sortie des chapitres. Mais c’est également la raison qui a poussé cette dernière à prendre des initiatives scénaristiques, se détachant ainsi du manga. Une prise de position que n’a pas faite Full Metal Alchemist Brotherhood en reprenant de manière beaucoup plus fidèle l'histoire d’Iromu Arakawa. Qui plus est, les deux titres n’ont pas la même animation. Le studio Bones (qui anime par exemple My Hero Academia de nos jours) a évolué entre les années 2000 et 2010 avec notamment des arrières plans en mouvement et des couleurs plus vives que l'on retrouve dans la seconde série.
2- Un antagoniste par série
Liberté scénaristique oblige, l’antagoniste principal des deux séries diffère. Dans Full Metal Alchemist, il s’agit de Dante, un alchimiste de plus de 400 ans dont l’âme est transférée de corps en corps grâce à la pierre philosophale. Son objectif principal est semblable à la notion d’immortalité qui faiblit au fur et à mesure que cette même âme se détériore avec les années. Dans Full Metal Alchemist Brotherhood, l’antagoniste est Père, le chef des Homonculus et surtout le premier être primitif créé par l'Alchimie, ayant au passage certains traits de ressemblance avec… Van Hohenheim (et quelques rides), le père de nos deux héros. Son objectif étant tout bonnement de devenir l’être parfait.
3- L’origine et l’identité des Homonculus
Antagonistes secondaires de la série, les Homonculus sont des personnages présents dans les deux séries et portent le nom des sept péchés capitaux (en anglais Envy, Gluttony, Greed, Lust, Pride, Sloth et Wrath). Cependant, ces derniers ont une origine différente suivant la version que vous visionnez. Dans Full Metal Alchemist Brotherhood, ce sont des humains artificiels, issus de la pierre philosophale et créés par Père pour incarner chacun un de ses aspects et le libérer de ce qui le rapproche des humains. Dans Full Metal Alchemist, ces personnages sont nés des tentatives ratées de transmutations humaines. Ils possèdent dont l’aspect des personnes qui devaient être transmutées.
4- Le rôle de Van Hohenheim
Cité quelques lignes plus hautes, Van Hohenheim est un personnage qui fait bien évidemment partie des deux adaptations. Seulement, voilà, son rôle n’est pas exactement le même, ainsi que ses relations avec l’antagoniste de la série où il est présent. Dans Full Metal Alchemist, le père de nos deux héros (Edward et Alphonse) est un humain qui a réussi à dépasser la durée de son espérance de vie en transférant sa conscience dans un autre corps, tout comme Dante dont il était amoureux. Mais désireux de ne plus poursuivre son immortalité aux dépens des autres, il quitte cette dernière. Dans Full Metal Alchemist Brotherhood, il possède un rôle bien plus central dans le récit. Mais il finira par affronter Père qui lui a accordé un pouvoir presque illimité et mourra, devant la tombe de son épouse, après avoir épuisé la puissance de sa pierre philosophale dans le combat susnommé.
5- L’histoire de Shô Tucker
Parmi les personnages de FullMetal Alchemist, on retrouve un certain Shô Tucker. Un des personnages les plus troublants de la franchise. Et pour cause, ses travaux sur la création de chimères parlant le langage humain, lui accordant le statut d’alchimiste d’Etat, ont fait froid dans le dos à plus d’une personne lorsque ce dernier a contourné les règles et a créé artificiellement cette chimère à partir de son chien Alexander et de… sa fille Nina. Mais, saviez-vous que cette scène possède un impact bien plus important dans la première série ? Si dans Full Metal Alchemist Brotherhood, l'arc de Tucker est compressé en un seul épisode, dans Full Metal Alchemist, les téléspectateurs ont la (mal)chance de connaître Tucker avant que ses sombres secrets ne soient révélés. Ed et Al s'attachent à lui, le considérant comme un mentor et une figure paternelle. Lorsque les deux frères découvrent l'horrible vérité, la scène macabre est alimentée par les sentiments de trahison du duo. Une situation similaire (mais un contexte différent) pour le personnage de Maes Hughes, un officier qui se soucie profondément de sa femme et de sa fille, mais dont le destin scénaristique sera de mourir dans les deux séries. Mais Full Metal Alchemist donne un sens plus profond avec un attachement plus développé dans les épisodes, là où Full Metal Alchemist Brotherhood ne le fait apparaître que quelques scènes.
Fullmetal Alchemist Brotherhood sur Netflix
Les fans du manga japonais Fullmetal Alchemist Brotherhood seront ravis d'apprendre que l'anime est disponible sur la plateforme Netflix. Disparu des plateformes françaises en 2020, le célèbre anime a fait son grand retour en 2023, le 15 novembre. L'occasion idéale de découvrir ou revoir la vie des deux frères Elric à travers tous les épisodes disponibles et peut-être même vous donner envie de relire les mangas.
Concernant FMAB, ça reste pour moi une excellente histoire avec de bonnes bases, une bonne exploitation des différents pays/régions présentées dans le manga, bref, un truc qu'on ne voit plus aujourd'hui ( ou rarement). L'histoire se tient et est vachement immersive, bien qu'un peu capilotractée par moment comparé à FMA. C'est plus dans le "délire" mais l'histoire reste super intéressante à lire et les derniers chapitres et révélations sont juste énormes ! ^^
Que ça soit l'un ou l'autre, je trouve que l'histoire des frères Elric ne peut laisser indifférent. Elle est bien racontée, elle prend aux tripes et je trouve qu'utiliser l'inocence de deux gamins qui tentaient de ressuciter leurs mère comme base pour comprendre ce monde est super intéressant. Leurs caractères, leur évolution, leurs croyances, bref... tout est super bien exploité dans ce manga.
Un manga/anime comme on en reverra sûrement jamais de nos jours... Snifff...
FMA :
+ Une qualité d'animation qui est très bonne et qui dépasse FMAB sur les combats
+ Un début de scénario mieux maîtrisé que FMAB
+ Une mise en scène globale qui est meilleure
* Un scénario qui, même si original, reste bon dans l'ensemble
* Une VF qui est excellente dans sa première version, qui apporte des correction dans sa deuxième version mais qui efface certaines qualités (donc pour moi VF1 > VF2).
- Les HS
- Une fin moins bonne que sur FMAB
FMAB :
+ Le scénario original
+ Une qualité global d'animation meilleure
* Des combats plus mou.
* Des dessins moins détaillé dans l'ensemble
- Un début de scénario rusher et gaché
- La VO a privilégier sur la VF cette fois-ci
Dans Brotherhood, on a pas vraiment le temps de s'attacher à Hughes, alors que sa mort est ultra impactante dans FMA anime et manga. Au lieu de faire 20/25 épisodes jusqu'à la mort de Hugues, Brotherhood en a fait une dizaine. En gros, si vous voulez vraiment apprécier Brotherhood, regardez FMA jusqu'à ce moment, puis passer sur Brotherhood ensuite
Là la 1ere serie etait tout aussi bonne que Brotherhood de mon point de vue (ne pas oublier la conclusion en OAV).
Fait tres rare : je prefere la version FR car plutot bien doublée pour les 2.
fait encore plus rare : sans etre un truc ouf je n'ai pas détesté le film Netflix...
Live Action Netflix de FMAB (et même tous les LA en fait), pure daube.
Regarder des animes en VF (même toutes œuvres étrangères en général) au lieu de la VO est une hérésie.
FMAB est clairement rushé sur la première partie mais se rattrape ensuite. Niveau réalisation la qualité est supérieure mais FMA possède de meilleurs musiques.
Dans un autre sujet, le remake de Dai no Daiboken souffre du même syndrome que FMAB avec un démarrage bcp trop rapide. On perd énormément au niveau développement des personnages. Je pense qu'il faut connaître l'original ou le manga pour apprécier au mieux les nouvelles séries.