Sorti le 6 août en salle Lucy est le dernier film de Luc Besson dans lequel on retrouve Scarlett Johansson qui interprète le rôle d'une étudiante américaine à Taiwan qui va se faire inoculer une drogue qui va booster les capacités de son cerveau en déverrouillant sa matière grise. Luc aurait-il bien aimé Limitless ? Avant de vous dire ce qu'on a pensé du film, on jette un oeil à la bande-annonce de Lucy.
10% de vos capacités cérébrales
10% c'est le ratio de capacités cérébrales qu'un être humain utiliserait au quotidien. C'est du moins ce que le film tente de nous faire croire puisqu'il a été prouvé que c'était faux. C'est donc sur ce constat que repose le film Lucy. Et justement, la Lucy en question, jouée par Scarlett Johansson va être amenée à surpasser ses capacités cérébrales suite à l'explosion d'un sachet de drogue surpuissante dans son estomac (oui, Scarlett fait la mule). Mais 10%, c'est surtout beaucoup plus de capacités cérébrales qu'il ne faut pour suivre et comprendre le dernier Besson. Une nouvelle fois, Luc ne se foule pas trop en termes de scénario et pioche dans ses anciennes réalisations comme Nikita (ça va encore) ou Taxi (là, ça ne va plus). Les courses en Peugeot n'étaient peut-être pas nécessaires Luc. Le film ressemble parfois à une véritable feuille de brouillon tant les idées et les univers s'entremêlent sans trop de justification. Au final, c'est compliqué, mais sans but car le fond de l'histoire est d'une grande banalité. Besson manque cruellement d'originalité et tombe dans les travers hollywoodien des gros blockbusters.
Une héroïne made in Besson
Après Nikita, Mathilda ou Leeloo, place à Lucy, une nouvelle femme au coeur d'une réalisation de Besson. Le réalisateur est un habitué du genre et on ne va pas lui reprocher de sortir un peu la femme des comédies romantiques pour la propulser au coeur de l'action. Scarlett Johansson est définitivement une bonne actrice (et belle en plus). Elle incarne parfaitement son rôle. Tellement bien qu'elle en devient parfois d'une froideur angoissante. On ne serait pas contre une touche plus accentuée d'humanité. Conséquence, on a du mal à s'attacher à Scarlett et pourtant on ne demande que ça. De son côté, Morgan Freeman campe un expert en neurobiologie un poil trop sérieux.
De l'action et des effets spéciaux
Besson sait faire de l'action et nous le prouve une nouvelle fois avec ce qu'il faut de fusillade et de course-poursuite. La maîtrise est là, mais parfois on voudrait un peu plus de finesse dans ce qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un blockbuster made in Hollywood. Si les clichés sur la France sont plutôt épargnés, on n'échappe pas à ceux du film d'action avec des ralentis à la pelle et des effets sonores pour accentuer l'arrivée des méchants. STOP ! Les effets spéciaux sont plutôt bien maitrisés et ne noient pas trop le film dans une surenchère.
Verdict
Les amoureux du Besson des premières heures seront déçus, tout comme les fans de Scarlett Johansson, très bonne dans son rôle, mais pas assez attachante. Seuls les spectateurs friands d'action sortiront comblés et encore, on a vu mieux dans le genre.
Par jeanlucasec, il y a 10 ans :
De moins en moins motivé pour aller le voir !
Répondre à ce commentaire
34
10