Muse : quand le papa de Rec passe de l'horreur au fantastique
En 2008 sortait Rec. Succès critique aussi bien auprès de la presse que du grand public, Rec a donné naissance à une série horrifique, qui s'est occupée de renouveler le genre. Jaume Balagueró, son réalisateur, revient en 2018 avec un nouveau film : Muse.
Un background plus riche et moins gore
Pour vous présenter Muse, débutons par un aperçu du synopsis, que vous avez pu entrevoir dans la bande-annonce, disponible un peu plus haut. Samuel Salomon, professeur de littérature ancienne, fait le même rêve chaque nuit : une femme y est assassinée au cours d'un certain rituel. Seulement, au détour d'un journal, il apprend que le meurtre qu'il voit dans ses rêves s'est réellement déroulé. Il décide d'essayer de comprendre les significations de ses visions en se rendant sur les lieux du crime. Il y fait la connaissance de Rachel, qui a fait les mêmes rêves que lui et ensemble, ils tentent d'éclaircir ce mystère en tombant la tête la première dans l'univers des Muses.
Si l'on devait comparer Rec et Muse, le film de 2008 se veut plus horrifique quand Muse cherche davantage à captiver son audience à travers un background plus riche. Via ses muses, Muse s'éloigne du gore et des giclées de sang à tout va. Au nombre de 7, ces êtres à l'apparence féminine traversent les âges et les époques et comptent bien mener à bien leur quête. Moins brouillon qu'un Rec, Muse va ici chercher à soigner ses décors, ses scènes et limiter les périodes de chasse à la souris dans lesquelles les héros courent à en perdre haleine pour se cacher indéfiniment.
Tiré du livre "La Dame n° 13" de l'auteur ibérique José Carlos Somoza, Muse promet une séance bien sombre où les spectateurs seront amenés à découvrir les intentions, intrigantes au départ, des fameuses muses. Réponse le 4 avril en DVD/Blu-ray et en vidéo à la demande sur Canal VOD.