Vous le savez très bien, les légendes urbaines sont persistantes. Parfois même, un peu trop. C’est pourquoi il faut parfois les pulvériser à coup d’articles destructeurs, mais réalistes. Cette semaine, on s’attaque à Mew. Peut-être le Pokémon légendaire le plus mystérieux et le plus apprécié, toutes générations confondues. Et si un bon paquet de joueurs peuvent se vanter d’avoir, aujourd’hui, la petite souris rose dans leur équipe, force est de constater qu’à l’époque, tout n’était pas vraiment pareil. Dans les premières versions du nom - Rouge, Bleue, Jaune -, peu de dresseurs pouvaient se la raconter en envoyant au combat le légendaire. Tout simplement parce qu’il était quasi impossible de l’obtenir. "151 Pokémons" louaient les publicités. Mais en fait, non. Après de nombreuses désillusions, les premières légendes urbaines ont commencé à circuler. Info, intox ? Place au pulvérisateur d’enfance.
Il faut battre la ligue X fois
Vous pouvez battre la ligue autant de fois que vous voulez, vous n’aurez droit qu’au générique de fin. Vous pouvez essayer toutes les stratégies les plus farfelues, faire un nombre de pas précis, tourner sur vous-même ou spammer des touches : rien n’y fera. Cette technique ne marche donc pas.
Battre la ligue avec une équipe entièrement composée de pokémon N°100
Dans le même registre que l’anecdote précédente mais, encore une fois, celle-ci est complètement fausse. Même si aucun Pokémon ne plie au combat, même si n’importe quelle condition est respectée.
Avoir un Mew à la pension
Une rumeur qui, bien que profondément fausse, a pour le mérite d’être fondée. Selon celle-ci, il faudrait laisser un Magicarpe à la pension 24 heures en espérant qu’il se mue en Mew. La légende voudrait que le Magicarpe soit, pendant ce temps, volé par la Team Rocket. Soucieux de vous avoir fait perdre votre Pokémon, l’homme de la pension vous offrirait Mew en dédommagement. Oui, et aussi les marmottes emballent le chocolat dans du papier violet.
Avoir Mew dans le jardin de Léo
Une nouvelle fois, la rumeur est fondée. Ou, du mois, partiellement. Selon cette légende urbaine, sortie, comme souvent, d’on ne sait où, il faudrait réaliser un nombre de pas et de tours exacts des étangs à proximité de la maison de Léo. Ensuite, il faudrait rentrer chez lui, et une téléportation magique nous emmènerait dans son jardin, face à Mew. Certaines versions précisent qu’il faudrait dans votre équipe Evoli et ses trois premières évolutions, toutes au niveau 100. C’est évidemment faux. Néanmoins, « pourquoi fondée, alors ? » me diriez-vous. Parce que cette technique, si elle ne vous permet pas de rencontrer le Pokémon légendaire, vous donne accès à une zone inédite du jeu. Un bug graphique improbable et absolument inutile qui a alimenté les rumeurs.
Mew se cache dans le camion de Carmin sur Mer
Ah, ce légendaire camion. Laissez-moi donc prendre mon bulldozer, histoire de l’anéantir une ultime fois, lui et ses théories absurdes. D’ailleurs, cette théorie résume à elle-seule le côté très "téléphone arabe" des légendes urbaines. En somme, une rumeur se lance, puis on y ajoute un autre élément, et ainsi de suite, jusqu’à construire un mythe absolument indépoussiérable. Venons-en aux faits. Vous devez avoir fini le jeu. Plusieurs manières existeraient. Tout d’abord, il vous faut un Mewtwo, niveau 100 et avec Force. Ce Mewtwo vous permettrait, ainsi, de déplacer le camion. C’est évidemment faux, et toutes les fioritures qui gravitent autour de la théorie le sont aussi. Parmi elles, obtenir les clés du camion qui seraient, en fait celles du Casino de Céladopole, soit un objet obtenu sur l’un de Nidoran, mâle ou femelle, échangé par une fille à l’entrée du Souterrain au sud d’Azuria. Ce camion est définitivement impossible à bouger.
Conclusion : toutes ces théories sont fausses. Certaines sont crédibles, d’autres moins, certaines déclenchent des événements, d’autres non. Le bug du croupier, le Ditto glitch, l’Action Replay ou les événements Nintendo resteront, jusqu’à preuve du contraire, les seuls éléments qui permettent d’obtenir Mew dans les premières versions.
Par jeanLucasec, il y a 6 ans :
L'arlésienne !
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