Trop de sangliers radioactifs à Fukushima
Quand une catastrophe nucléaire survient, les humains désertent les lieux infectés. Petit à petit la nature reprend ses droits et les animaux occupent ce qui jadis, était le royaume des hommes.
C'est ce qui est en train d'arriver à Fukushima, depuis la catastrophe, qui, on le rappelle, a eu lieu en mars 2011. Depuis, la zone de quarantaine est déserte... Déserte d'humain, en revanche, un autre habitant est en train de s'y développer à grande vitesse : le sanglier.
En effet, depuis 2014 leur nombre serait passé de 3000 à 13 000 ! En effet, aucun humain n'était là pour tenter de réguler leur population, les sangliers ce sont donc tout naturellement approprié Fukushima.
Le problème c'est que ces sangliers sont si nombreux qu'ils commencent à se propager hors de la zone de quarantaine et dévastent les exploitations agricoles environnantes causant des dégâts estimés à 800 000 euros.
Le gouvernement a envoyé des chasseurs réguler la population. En effet, en plus de causer des dégâts, ces sangliers se nourrissent de végétaux qui poussent sur un sol radioactif et cela à de quoi inquiéter les populations environnantes. Seulement, malgré les chasseurs, la population de ces porcs sauvages ne cesse d'augmenter.
On ne reprend pas si facilement ce qu'on a redonné à mère nature !
Autant de sangliers, c'est Obélix qui serait content, mais son bonheur serait de courte durée car les sangliers étant hautement radioactifs, il est hors de question d'en faire un banquet.
Les sangliers ne sont pas les seuls à profiter de l'absence de l'Homme, la population de cerfs à également fortement augmentée ! Mais ce n'est pas la première fois qu'on remarque que les animaux envahissent des zones désertées par les humains. En effet, dès 10 ans après la catastrophe de Tchernobyl, on apercevait des animaux sauvages comme des loups y vivre tranquillement, loin de la menace que représentent les hommes.
Au vu de la haute radioactivité de la zone de Fukushima, elle devrait être encore toxique pour les 30 années à venir... Les sangliers radioactifs ont donc un bel avenir, d'autant que pour le moment, aucun effet néfaste n'a été constaté sur leur santé.
On peut estimer une marge haute de 60.000 sangliers environ dans Fukushima en 2018 en partant du nombre de 13.000 actuellement et en estimant qu'un marcassin prendra deux ans avant d'être en âge de procréer (donc n'agira pas sur la population totale avant 2018 minimum).
Sur une formule suivante : Nbre de femelles * nbre median de marcassins * Nbre d'années.
En 2014 : (3000 /2) * 5 * 2 = 15.000 (On est supérieur à la population réelle, donc on peut baisser le nombre médian de marcassin à 4.5 pour approcher 13.500).
En 2016 : (13000/2) * 4.5 * 2 = 58.500 Sangliers.
Imaginez en 2020 ! Les japonais se feront mettre dehors par les sangliers !
Donc pour ton calcul de 2014 tu obtiens 15000 marcassins auquels tu dois ajouter les 3000 adultes ce qui fait 18000 en population ( adulte + petits ) et en plus en prenant en compte que les 3000 de 2014 soient tous des adultes ce qui n'est certainement pas le cas.
Mais au moins t'as essayé et c'est déjà pas mal.
Bon après c'était pas du tout dans l'optique d'avoir un calcul juste. Surtout qu'on omet la maladie, comme tu dis les marcassins qui deviennent pubères pendant la période des deux ans, ceux qui vont mourir de la chasse (je ne sais pas si il y a des prédateurs naturels du sanglier au Japon) ou encore ceux qui ne se reproduiront pas.