Les combats de chevaliers dans les films sont un énorme mensonge
Les combats que vous voyez dans les films de chevalerie ou les sagas d'heroic fantasy sont, la plupart du temps, d'énormes mensonges en termes de techniques de combat. En effet, alors qu'au cinéma les guerriers en armure empalent leurs ennemis à grand coup d'épée en traversant leurs protections ou restent cloués au sol sous le poids de leur armure, au Moyen-Age, les armures étaient terriblement robustes et n'empêchaient pas les mouvements fluides. Dans la vidéo ci-dessous, Daniel Jaquet, Maître assistant suppléant de l'Unité d'Histoire médiévale à l'Université de Genève en Suisse, nous explique les véritables méthodes de combat au XVe siècle.
Oubliez les armures coupées en deux ou les chevaliers incapables de se relever après une chute, la réalité est tout autre. Au Moyen-Age, les armures sont certes assez lourdes (35 Kg en moyenne), mais le poids est parfaitement réparti et les chevaliers restaient des combattants plutôt mobiles. Une chute de cheval par exemple ne signifiait pas l'immobilisation "en mode tortue" du chevalier. Se relever ne nécessitait l'aide de personne et se faisait en quelques secondes seulement. Idem pour monter une échelle. Les armures s'adaptaient aux articulations du corps. Et pour monter sur leur cheval, les combattants en armure n'avaient donc pas besoin d'une armada d'assistants. Seule exception, pour les joutes, les armures étant renforcées pour atténuer les chocs, elles pouvaient peser plus de 45 kg et se révéler moins maniables.
Concernant la résistance des armures, cette dernière est souvent minimisée dans les films. Oubliez les armures qui se coupent en deux ou qui volent en éclat sous les coups adverses. Les armures médiévales, même les moins épaisses affichaient une énorme résistance. Bombées, elles permettaient également de dévier les coups sur les côtés. Même avec une très grande force, il était donc impossible de couper un plastron en deux. Seule la déformation était possible, mais très rarement avec une épée, il fallait pour ça utiliser une hache, l'une des quatre armes du chevalier. Autre point à préciser, la majorité des combats entre chevaliers se terminait au sol et avec l'utilisation d'une dague pour achever son ennemi ou le forcer à se rendre.
Désormais, vous ferez attention aux scènes de combat dans les films et vous verrez que ce qu'on vous montre la plupart du temps est assez éloigné de la réalité historique.
De rien.
J'ai eu les yeux qui ont saignés juste avant de m'étouffer de cette connerie.
C'est pas possible de dire ça sérieusement
Alexandre le Grand c'est du IVe siècle AVANT notre ère !
et pour tes yeux lourdes est ouvert toute l'année.
un bon coup de pommeau sur le casque peut l'enfoncé, quand aux quillons ils agissent comme des têtes de marteau quand on porte un coup en tenant l'épée par la lame (aucun risque de se couper, le gantelet protège la main)
la lame ne devient la partie offensive qu'a la toute fin du combat, pour porté l'estoc quand on à dégagé des failles dans l'armure adverse.
bon bien sur contre un pauvre piéton sans armure (genre le paysan enrôlé avec sa fourche ou sa faux), tu ne te fatigue pas tu tranche avec la lame ... mais si c'est le cas c'est que tu est au mauvais endroit et tu ne combat pas à ton poste.
Cette arme avait un nom particulier, on la nommait " Miséricorde "
je fais moi même de la reconstitution médiévale et je peux vous assurer que quand la pièce du genoux par exemple a pris pas mal de coup bah c'est beaucoup plus compliqué de bouger XD (c'est du vécu ^^ ) et par ailleurs il n'y avait pas que la hache pour passer a travers une armure, un carreau d’arbalète était plus que suffisant :p
et l'épée pouvait suffire pour tuer mais il fallait dés lors viser les défauts d'armure, cad visière des yeux, la gorge, les aisselles, l'entre-jambe et encore quelques autres :)
Dans quelle région ? (j'adore ça)
Bon ça fait un peu loin de chez moi dommage.
Si quelqu'un fait de la reconstitution médiévale dans le Midi-Pyrénées,qu'il me fasse signe !
Je précise,je suis une femme et je ne cherche pas participer,juste pour le plaisir de rencontrer des personnes avec la même passion du Moyen-Age et d'assister à ces reconstitutions.
:)
Viking du IXeme environ !
C'est même pour ça que les épée sont devenues de plus en plus effilées au cours du moyen-age.
Le coup de taille était évidemment à proscrire contre un adversaire full armor lvl 100... :p
Par contre, contre quelqu'un en armure légère, c'est une autre affaire.
De même, les fléaux d'armes, les masses d'armes, etc étaient très efficace contre les armures. Ca permettait d'enfoncer l'armure et de bloquer son adversaire. D'autres, de type morgenstern, étaient parfait pour pénétrer l'armure.
En fait, toutes les armes en pique ou à pointe étaient efficace... :D
http://vice.com/fr/allez-la-france/…
Je fais de la reconstitution historique (médiévale entre autres) et allez dire ça à mon casque (début XVème siècle, 3mm d'épaisseur, fait pour le pas d'arme)! J'ai quelques bosses dues à des coups d'épée (la hache n'étant pas utilisée, on tient à notre peau hein et on lui préfère les marteaux d'armes en caoutchouc solide) qui ne sont pas belles à voir ;)
Concernant ensuite le poids et la maniabilité des armures, effectivement certaines sont assez lourdes, mais il s'agit d'armures de cavaliers (entre 30 et 45kg (cette dernière masse étant assez rare), quant aux armures de piétons elles sont plutôt de l'ordre de 15 à 25kg (merci l'acier trempé qui allie résistance et légèreté :D). Pour les armures de jouteurs, la mobilité est toutefois assez bonne et le poids rarement au-delà des 35 kg (voire moins avec l'évolution qu'elles ont subies au XVIème siècle). Après tout, il fallait bien que le jouteur puisse manier lance et cheval pour atteindre son adversaire et briser lance.
Pour l'anecdote, au niveau de la mobilité, un ami s'amuse régulièrement à montrer pas mal d'exercices de gym avec son armure de plates, comme quoi, métal ne veut pas forcément mobilité réduite :)
et pour avoir lu mon pavé, je vous offre une patate :D
http://lapataterie.fr/site-enfant/skin/…
Pierre Naudin, spécialiste du moyen-âge a écrit plusieurs cycles qui valent la lecture, rien que pour la réalité des combats.
Les rapières sont apparues à la base comme une arme d'auto-défense, disposant d'une longue allonge, et pouvant être utilisée dans l'environnement étroit d'une allée, contre des adversaires sans armures.
L'idée, c'est qu'un adversaire non-habitué à ce genre d'épée, mal protégé, et armé avec une arme destinée à frapper en arc de cercle (épée "classique", gourdin, masse,...), bref, le brigand moyen quoi, s'exposerait en armant son coup à une attaque d'estoc rapide, et précise.
En revanche, à moins d'un coup porté à travers le crâne ou le coeur, la blessure était rarement fatale sur le moment. Une blessure étroite, à un organe vital, était impossible à soigner à l'époque (et resterait compliquée à traiter aujourd'hui), mais il y a plusieurs histoires de personnes ayant gagné leur duel pour mourir ensuite des blessures récoltées à cette occasion.
(Au passage, les Légionnaires des débuts de l'Empire Romain utilisaient la même méthode: ils attendaient derrière leur bouclier que le mec en face arme son coup, levaient leur bouclier en protection, et lui collaient 2-3 coups d'estoc avec le glaive avant de s'abriter à nouveau)
Il y a énormément de récits de rapières se brisant au cours d'une parade, ou même dans le corps de l'ennemi. C'étaient des armes délicates, qui supportent très mal les chocs.
Concrètement, une rapière pouvait être stoppée par des mailles rivetées, pourvues qu'elles soient fines (pas d'interstice dans lequel s'infiltrer).
Les rapières n'ont pas été conçues pour percer des armures. Point.
une épée longue et effilée est parfaite pour percée les cottes de mailles qu'affectionnaient les soldats de l’Émirat de Grenade.
après le Reconquista les espagnols ont relégués les chevaliers à des rôles de cadres par leur usage important d'armes à feu rendant l'armure plus dangereuse qu'utile (l'armure perforée par un ballee rentre quasi systématique ment dans la chaire de son porteur, compliquant gravement les soins, rien que retirer la partie d'amure touché demandait un chirurgien)