Peter Thiel est le co-fondateur de Paypal. L'année dernière, le milliardaire avait annoncé un nouveau projet de taille ! Et pour cause : ce dernier souhaite se lancer dans la création d'une île artificielle en plein milieu du Pacifique. Un lieu totalement réservé aux riches qui devrait prendre forme à l'horizon 2020. Mais pour quelle raison ?
Echapper aux politiciens
Peter Thiel ne se cache pas : son but est de permettre aux riches de ne plus avoir à supporter les politiciens. Pour cela, le co-fondateur de la plateforme de paiement (et soutien de Donald Trump) travaille avec l'institut Seasteading pour créer des îles artificielles au beau milieu de l'océan Pacifique. L'objectif étant que ces îles soient reconnues comme un état ou plutôt un "pays start-up". La première île doit être inaugurée en 2020 et Joe Quirk, président de l'institut Seasteadng, explique que ce concept permettra de développer divers gouvernements pour "une grande diversité de personnes".
En effet, l'une des motivations du projet est d'offrir aux futurs citoyens une liberté totale et une opportunité de sortir de l'influence des politiciens. Pour cela, il faudra écrire les règles pour que les personnes fortunées ne doivent rien aux hommes politiques.
Un projet qui intéresse fortement la Polynésie française
Si le projet paraît insolite, à la limite du réalisable, il semblerait que ça puisse prendre forme dans les délais prévus. Effectivement, la Polynésie française a déjà alloué 40 hectares à l'institut Seasteading pour effectuer les premiers essais. Si la Polynésie française s'intéresse de près à ce projet ce n'est pas anodin. La région est menacée par la montée des eaux et une île artificielle pourrait régler cette menace. Car chaque île pourrait accueillir des hôtels, des maisons, des bureaux, des centres de loisirs... Tout ça pour un coût de 60 millions de dollars. Les futurs citoyens de ces îles devront eux, débourser 15 millions de dollars pour pouvoir y vivre en toute quiétude.
Outre l'aspect financier et les avantages fiscaux qui peuvent en découler, le projet se veut écologique. Pour cela, les constructions seront réalisées avec des toitures composées de végétaux et de bois locaux ainsi que de fibres de bambou et de coco et d'autres matériaux recyclés.
Pour mener à bien le projet polynésien, Blue Frontiers, la société qui mène le projet pour l'institut Seasteading, va tenter de lever 60 millions de dollars dans un délai de trois ans. Elle espère y parvenir par l'intermédiaire du Bitcoin.
A noter que si à l'origine le projet prévoyait la construction d'îles artificielles dans les eaux internationales, il semblerait que les concepteurs aient revu le chantier en installant les île dans les eaux territoriales, près des côtes, afin de permettre aux citoyens de se rendre sur terre pour les courses ou en cas d'intempéries ... Finalement, la terre peut se révéler intéressante par certains aspects pour ces citoyens d'un nouveau genre !
Par Comprendre Interstellar en 4 leçons, il y a 6 ans :
Bah si c'est écologique, alors ça va de donner les pleins pouvoirs au plus grandes compagnies du monde !
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