Test Weebot Rover, un scooter électrique mono-roue : fiche technique, prix et date de sortie
Nous avons les voitures électriques, mais au niveau des scooters ce n’est pas encore ça surtout avec une seule roue et c’est sur ce marché que Weebot compte percer avec son Rover.
Une gyroroue + un carénage de moto
Le concept est le même que celui d’une gyroroue à la différence près qu’il y a un carénage, un guidon et une assise comme on peut le trouver sur un scooter ou une petite moto.
N’ayez pas peur, le Rover est un concentré de technologie. Il est doté d’un gyroscope qui le tient parfaitement en équilibre et cela même avec ses 15 kilos. Il ne vous reste plus qu’à monter dessus, à poser vos pieds sur les cale-pieds sur les côtés, puis à vous pencher en avant pour le faire avancer et inversement pour le faire reculer. Pour freiner, c’est tout aussi simple qu’une gyroroue, vous devez basculer légèrement en arrière comme pour reculer. Vous remarquerez qu’il n’y a pas de manette de gaz, c’est votre corps qui fera ou non accélérer la roue.
Concernant son utilisation, munissez-vous d’un casque, car le Rover est capable de monter jusqu’à 35 km/h, c’est ce qu’annonce le constructeur. Question autonomie, la marque indique qu’il est possible de parcourir 50 km, ce qui est plutôt intéressant pour aller se promener, aller au travail ou en cours. Quant au rechargement, il faut compter 2 heures et demie.
Niveau sécurité, il dispose d’un phare arrière et d’un phare à LED longue portée à l’avant. Il y a même un klaxon pour prévenir de votre présence ceux qui ont la tête en l’air ou qui ne vous entendent tout simplement pas.
Le Weebot Rover est déjà disponible sur la boutique en ligne, mais aussi en boutique physique à Paris et à Bruxelles au prix de 1590 euros. Un prix qui est presque aussi cher qu’un scooter thermique, mais n’oublions pas que la roue est increvable et que ce véhicule est beaucoup plus écologique.
Test du Weebot Rover
Weebot veut révolutionner le marché du transport avec différents appareils et véhicules, que cela soit des gyroroues, des vélos électriques ou le scooter il y en a pour tous les goûts, mais nous allons nous attarder sur le Weebot Rover, un genre de scooter électrique monoroue.
Un mixte entre une route et une petite moto électrique
Lorsqu’on découvre le Weebot Rover pour la première fois, il faut le monter ou alors l'acheter dans la boutique Weebot qui se trouve à Paris ou Bruxelles.
Son carénage fait penser à celui d’une petite moto à la différence près qu’il ne dispose que d’une roue, plus précisément une double roue bien large pour maximiser la stabilité de l’engin. Comme pour les gyroroues, deux cale-pieds sont présents pour se ternir parfaitement sur le Rover.
A l’avant, on a un phare à LED pour une utilisation en nocturne et à l’arrière pour prévenir les autres conducteurs que vous êtes là.
Pas de poignée d’accélérateur, juste une poignée de frein électrique à gauche qui permet de faire ralentir légèrement la roue en vous faisant basculer un peu vers l’arrière, mais son utilisation reste sommaire comme on va pouvoir le voir dans l’utilisation. On a aussi un klaxon pour prévenir de notre présence et un bouton pour allumer le phare avant.
Sur le carénage, on trouve un petit compteur LCD avec la vitesse, l’autonomie restante et le kilométrage parcouru, rien de déroutant lorsqu’on fait le tour du propriétaire. On est sur un engin assez classique même s’il ne dispose que d’une roue. D’ailleurs, pour le faire tenir en équilibre, une petite béquille qui se replie se trouve sous l’avant du carénage, ce qui évite de le déposer à même le sol.
L’assise est en cuir et est plutôt confortable, une bonne nouvelle pour nos fesses. Par contre, il ne faut pas espérer embarquer une personne derrière vous, il s’agit d’un engin monoplace.
Petit bémol, le plastique du carénage est assez fin et les diverses attaches semblent fragiles, lors d'une chute on risque fortement de l’abîmer.
Alors ça donne quoi ?
On soulève le Rover et on tourne la clé de contact pour le mettre sous tension après l'avoir rechargé pendant environ 2h30. Un bip retentit et le Rover se cabre pour se tenir en équilibre tout seul et cela est effectué grâce à son gyroscope. On monte dessus et c’est parti ! Bon, il faut avouer qu’il faut un petit quart d’heure d’adaptation, car on est sur un monoroue. On se penche en avant pour avancer, on se penche en arrière pour reculer ou freiner, rien de plus simple. Néanmoins, il y a tout de même une petite manette qui sert de "frein" et qui permet de ralentir la bête légèrement en la faisant se cabrer à l’arrière. Pour tourner, c’est comme un scooter ou une moto, il faut se pencher et pour faire demi-tour sur soi-même on pose les pieds par terre. Contrairement aux scooters et autres 2 roues.
Après l’avoir maîtrisé, c’est là que vient le plaisir, aucun bruit, pas d’odeur, c’est génial. Il ne faut surtout pas oublier de mettre un casque pour la sécurité et utiliser le klaxon pour avertir les piétons un peu distraits qui ont les yeux collés à leur smartphone.
On peut facilement monter sur un petit trottoir et le descendre sans que cela ne pose problème. C’est un vrai plaisir de conduite.
Au niveau de la vitesse de pointe et de l’autonomie, on n’est pas vraiment sur les données constructeur. Ce dernier annonce fièrement une vitesse maximale de 35 km/h et une autonomie de 50 km. Pour atteindre les 50 kilomètres, il faudra faire attention à sa conduite et ne pas pousser l’engin à son maximum en permanence, sinon vous risquez de ne pas aller bien loin, il faudra donc avoir une conduite économe. Pour la vitesse maximale, il est assez difficile de l’atteindre, puisqu’il faut vraiment être élancé.
Au final, cet engin est parfait pour les courtes distances.
Verdict
Ce type d’engin demande encore quelques améliorations au niveau de l’autonomie, mais c’est comme les voitures électriques, l’évolution est en marche et il ne reste plus qu’à attendre. Cette moto est destinée à ceux qui veulent rouler plus écologique et qui n’ont pas de grand parcours a effectué. Il est intéressant pour aller en cours ou simplement au travail, mais elle ne remplacera pas pour le moment les véritables 2 roues thermiques, il faut le voir comme une alternative responsable surtout en cette période où les pics de pollution sont bien présents. Autre critère, le Weebot Rover est destiné avant tout aux citadins ! Au final, le prix laisse songeur (1590 euros), mais cette moto donne de l’espoir dans les 2 roues électriques. Weebot ne compte pas en rester là puisque la marque continue à travailler sur le Rover afin de l’améliorer.