La semaine dernière, une nouvelle pratique a préoccupé les urologues : le Jelqinq. Comme l'indique France TV Info, le Jelqing consiste à "faire un cercle avec son pouce et son index afin d’entourer la base du pénis" avant de "bouger ensuite l’anneau ainsi formé de haut en bas, tout en tirant fortement sur la verge". Une pratique supposée durer plusieurs minutes qui permettrait de faire circuler davantage de sang dans le pénis et ainsi profiter d'une érection plus importante. De plus, le Jelqing formerait de micro-cicatrices sur la peau de la verge pour laisser le soin à de nouvelles cellules de se former durant la guérison, agrandissant alors le pénis.
Mais cette théorie, qui n'a pas été prouvée scientifiquement, présente des risques. Et pour cause, à terme, les amateurs du Jelqinq peuvent développer une maladie de Lapeyronie, qui s'illustre par "une courbure de la verge due à une perte d'élasticité au niveau de l'albuginée, l'enveloppe qui renferme les corps caverneux". En majorité, cette perte d'élasticité entraînera une incurvation vers le haut. Et même si quelques degrés ne devraient pas poser problème, lorsque l'angulation est trop sévère, il est possible que des troubles de l'érection se déclarent.
Interrogé par Sciences et Avenir, Gilbert Bou Jaoudé, médecin généraliste et sexologue membre du Centre d'études et de traitements des dysfonctions sexuelles et du couple de Lille, juge la pratique inutile : "S'il existait une technique efficace pour augmenter la taille du sexe des hommes, elle serait connue."
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