Dans une société qui s'épuise à remettre perpétuellement en cause la révolution technologique jusqu'à se morfondre dans un profond degré nostalgique, le terme "c'était mieux avant" est devenu monnaie courante. Mais qu'en est-il vraiment ? A travers l'exemple des films d'animation Disney, essayons de montrer pourquoi les dessins animés actuels n'ont rien à envier aux anciens.
Des histoires toujours plus originales
Selon votre date de naissance, les références Disney peuvent varier, de Cendrillon au Roi Lion en passant par Tarzan ou le Livre de la jungle. Dans tout les cas, inutile de préciser que les "vieux de la vieille" ont pompé sur des histoires bien plus vieilles. Pinocchio, Robin des bois, Blanche-Neige, tous sont des adaptations de contes pour enfants, finement mis en scène par la firme aux grandes oreilles. Même le Roi Lion s'avère être une copie de Hamlet, célèbre pièce de théâtre de l'inévitable Shakespeare...
Aujourd'hui, les Disney admettent des histoires toujours plus originales : la Reine des Neiges, Zootopie etc. On parle même d'un "nouveau boom" ces dernières années par cette conception de renouvellement. En effet, des années 2000 à 2010, Disney s'est plus affirmé comme une entreprise tentaculaire à la soif insatiable de rachats qu'en tant que créateur de films d'animation. Ces derniers temps, la firme semble maîtriser les deux sujets en offrant du contenu de qualité.
L'idée de nostalgie
Ce terme de "c'était mieux avant" peut se montrer erroné en fonction de nos souvenirs, de notre nostalgie. En outre, le regard d'un enfant sur un dessin animé ne sera jamais le même qu'un adulte ; nos critiques envers les films actuels sont bien plus aiguisés qu'à l'époque.
Aussi, on admet ce besoin de "toujours plus", et à ce petit jeu, Disney se montre relativement convainquant : multiplication des scénarios, des univers, de l'ethnie des personnages... Pour finir, chaque film Disney dévoile une seconde lecture perceptible qu'avec l'âge. Zootopie par exemple, derrière l'allégorie du "lapin dans le monde des prédateurs" souligne le réel besoin de croire en ses rêves.
Avec le personnage du renard, on a aussi ce concept de déception amical, on peut facilement s'y identifier à la vingtaine, beaucoup moins à l'âge de 12 ans. Les secondes lectures des anciens films, nous les avons compris qu'après coup, et dans ce domaine là, je trouve (et on terminera sur une note complètement subjective) que les films actuels ont un message beaucoup plus marqué que les anciens.
Par , il y a 7 ans :
Personnellement, je suis entièrement d'accord avec cette réflexion. Les nouveaux Disney passent des messages pour des générations bien différentes. C'était moins prononcé avant.
Répondre à ce commentaire
18
2