Les plus grandes erreurs de l’Histoire qui sont restées inaperçues pendant des années !

Tout le monde fait des erreurs et ce n’est pas la fin du monde ! Mais il arrive parfois que certains grands hommes aient fait des boulettes tellement énormes qu’elles sont restées inaperçues pendant des années, voire des siècles ou parfois même des millénaires ! Restées inaperçues… jusqu’au jour où quelqu’un s’est penché sur la question et a remis en cause ce que ces grands hommes avaient découvert. Et parfois, ces erreurs étaient tellement évidentes !

1 – La Californie considérée comme une île pendant 200 ans

Pendant quelques siècles, les cartes de l’Amérique du Nord ressemblaient à ça :

Oui, oui, vous ne rêvez pas : la Californie est une île ! C’est une erreur commise par les espagnols qui pensaient que la Californie était une grande île séparée du continent par la Mare Californica. Lors de sa découverte, aucun des explorateurs n’a pensé à faire le tour pour vérifier s’il s’agissait bel et bien d’une île !

Ainsi, pendant près de 200 ans, cette erreur cartographique s’est propagée ! C’est à Fortun Ximenez que l’on doit cette erreur commise en 1533. Le mutin s’est inspiré d’un célèbre roman espagnol qui parlait d’un lieu imaginaire baptisé l’île de la Californie. Quand il a déclaré avoir découvert cette fameuse île, il n’a pas eu le temps de se rétracter car il s’est fait assassiner par les indigènes !

Il faudra attendre jusqu’en 1776 pour démontrer cette énorme erreur. C’est Juan de Anza, un explorateur espagnol qui a décidé de marcher du Texas jusqu’à la Californie pour montrer au monde entier que finalement, la Californie était attachée au continent. 

2 – Des Moines, capitale de l’Iowa tire son nom d’une blague !

Si la capitale de l’Iowa, Des Moines, porte ce nom c’est pour une raison simple : les explorateurs français Marquette et Joliet ont décidé de la baptiser de ce nom car lors de leur voyage, au moment de la découverte, ils ont rencontré la tribu Peoria. Les explorateurs ont donc demandé au chef de cette tribu, quel était le nom de la rivière. Le cours d’eau portait le nom de « Moingoana ». Comme Marquette et Joliet voulaient que la ville porte un nom à consonance française et que « Moingoana » sonnait comme « moine », ils ont opté pour « Des Moines » et la ville devint la capitale de l’état. 

Jusque là, tout va bien. Sauf que … « Moigoana » signifie « face de merde » ! Quand les deux français ont demandé le nom de la rivière, la tribu Peoria pensait qu’ils leur avaient demandé qui avait déjà vécu dans la vallée de la rivière. Le nom de « Moigoana » apparaît pour la première fois dans un texte de 1673 et les historiens pensent qu’il s’agit d’un nom hostile donné par les indiens à leurs voisins occidentaux. 

3 – Paris est construit involontairement sur des tunnels miniers très minces

Avez-vous déjà remarqué que le centre de la ville de Paris n’a pas de grands bâtiments ? Etonnant, n’est-ce pas ? Limite étrange … Voilà la raison : personne ne peut construire quoi que se soit dans la capitale sans risquer que la ville ne s’effondre sous terre car Paris est construit sous un dédale de labyrinthe de tunnels non cartographiés.

Depuis le XIIIème siècle, on extrait le gypse et le calcaire qui se trouve sous la ville. Bien entendu, on ne se préoccupe pas de garder une trace des tunnels creusés. Plusieurs villes de banlieues se sont retrouvées littéralement englouties et dans les années 1700, ce sont de pans entiers de Paris qui tombent dans des trous à travers le sol ! 

Personne ne savait que Paris était construit sur une fourmilière géante ! Grâce à Louis XIV, on découvre ces fameux tunnels et les français prennent conscience que la ville peut à tout moment s’effondrer. Même si des travaux ont permis d’améliorer la robusté des galeries et malgré les catastrophes qui s’enchaînent, on continue quand même à creuser jusqu’en 1800.

Voici ce que l’on trouve sous l’Arc de Triomphe

Il faudra attendre 1950 pour que le gouvernement français prenne une décision pour stopper l’effritement. Voilà pourquoi on ne peut pas construire de gratte-ciel à Paris. La ville a imposé des restrictions de poids pour éviter de mettre trop de pression sur les galeries creusées sous Terre.

4 – La roche aux fissures hasardeuses considérée comme un poème runique

Direction Blekinge en Suède où au XIIème siècle, on découvre une roche qui semble porter des inscriptions en alphabet runique. Le roi du Danemark décide d’y envoyer une équipe pour tenter une traduction. Les spécialistes ne parviennent pas à déchiffrer les écritures prétextant qu’il s’agit d’écritures runiques en langue viking, trop obscure pour pouvoir la lire. Sauf que s’ils n’ont pas réussi à lire les inscriptions sur cette roche, c’est tout simplement parce qu’il s’agit de fissures naturelles. 

Et cette croyance a perdurée pendant près de 700 ans. Ce n’est qu’au XVIIème siècle qu’un collectionneur danois, Ole Worm, tenta de déchiffrer les écritures, affirmant qu’il s’agissait d’un seul mot, « Lund », le nom d’une ville du sud de la Suède. Puis dans les années 1800, c’est un chercheur islandais, Finnur Magnusson qui deviendra célèbre pour traduire les fameuses inscriptions. Selon lui, il s’agit d’un poème épique racontant l’histoire du chef Harald Wartooth qui réussi à vaincre le roi de Suède au VIIIème siècle.

La Suède décida d’envoyer une équipe d’experts pour confirmer la découverte de Magnusson. Et leur conclusion : c’est faux ! Il ne s’agit pas d’écritures runiques mais juste de fissures apparues avec les événements géologiques au fil des années ! Il a quand même fallu 700 ans pour découvrir cela. Mais bon, mieux vaut tard que jamais !

5 – Isaac Newton a fait une erreur de calcul évidente que personne n’a remarqué pendant 300 ans

Sir Isaac Newton est connu pour ses nombreux ouvrages en physique, mathématiques et en astronomie et son œuvre de référence reste Principia, une série de trois volumes avec des preuves mathématiques pour ses lois sur la gravité et les mouvements. Mais figurez-vous qu’un étudiant de l’université de Chicago a découvert une erreur de calcul dans l’une des équations du scientifique … 300 ans après !

En effet, Robert Garisto a remarqué une erreur dans l’équation de Newton permettant de connaître la masse de la Terre. Newton avait utilisé 10,5 secondes dans son calcul au lieu de 11. Quand Garisto découvre cela, il pensait que son professeur avait mis cette erreur de nombre intentionnellement. Mais pas du tout ! Pendant 300 ans, des scientifiques et mathématiciens ont étudié méticuleusement cette équation sans jamais se rendre compte de cette erreur.

Attention, cette erreur ne réfute en rien les théories de Newton, mais ce qui est hallucinant c’est de remarquer l’influence des ses écrits sur la classe scientifique et qu’il a fallu attendre 1987 pour qu’un étudiant ne la remarque !