Depuis la sortie de son premier épisode, le mardi 12 novembre 2019, The Mandalorian fait la pluie et le beau temps sur les réseaux sociaux, envahis de meme de Baby Yoda. Et à en croire certains commentaires, même les plus sceptiques à l'idée d'une série Star Wars produite par Disney semblent conquis par cette série. Mais pourquoi The Mandalorian plaie-t-il autant ? Nous voyons cinq raisons à ce succès bien mérité.
Attention : Cet article ne contient pas d'autres spoilers que la présence de Baby Yoda. Nous avons jugé qu'étant donné que ce personnage est omniprésent sur Facebook et Twitter, cela ne nous serait pas reproché. Bonne lecture !
1 - Un personnage principal charismatique
Le Mandalorien, que tous appellent Mando, est déjà un des personnages les plus charismatiques de la saga. Faut dire que tout y est pour avoir un personnage taillé pour recevoir l'amour des fans : mystérieux, solitaire, loyal, avec une part d'ombre, n'hésitant pas à combattre, même s'il peut perdre le combat. En un mot : badass. Le charisme de Mando doit beaucoup à sa tenue, cette fameuse armure mandalorienne qui n'était pas pour rien dans l'immense succès du chasseur de prime Boba Fett, un des personnages les plus emblématiques de Star Wars. Mais surtout, la prestation de Pedro Pascal, qui interprète Mando, est à la hauteur de nos espérances. Faut dire qu'avec son accent à couper au couteau, sa voix posée au débit mesurée, l'acteur révélé par Game of Thrones et Narcos est l'un des nouveaux cadors d'Hollywood. Bref, on adore Mando, et on attend avec impatience de le suivre dans ses prochaines aventures.
2 - Un format inédit pour Star Wars
Un autre paramètre qui pourrait expliquer l'immense succès de The Mandalorian, c'est qu'il s'agit de la toute première série en live action se déroulant dans l'univers Star Wars. On avait les films (les trois trilogies, Rogue One et Solo), les romans, les comics, les séries animées (The Clone Wars, Rebels et Resistance), mais on avait aucune série live. A l'heure des grosses séries telles que Game of Thrones ou The Witcher, il était impensable que nous n'ayons pas de séries live se déroulant dans l'univers Star Wars. En effet, alors que les séries rivalisent d'ambition avec le cinéma, permettant de développer avec efficacité un univers, le passage de Star Wars par ce format était un passage obligé. De plus, The Mandalorian a aussi profité du fait d'être la série permettant de faire la promotion de Disney+, un service de VOD que nous étions nombreux à attendre de pied ferme.
3 - Baby Yoda, nouvelle icône d'Internet
Alors oui, on le voit partout, parfois jusqu'au dégoût selon certains (ce n'est évidemment pas l'avis de celui qui écrit ces lignes). Baby Yoda est trop mignon. Mais pourtant, malgré le fait qu'il soit un ressort comique du show, il est aussi un ressort dramatique, dans la mesure où son lien inextricable avec Mando crée et relance l'action. C'est ce qui le différencie des autres personnages mignons créés par LucasFilms dans Le Réveil de la Force et Les Derniers Jedi (BB-8 et les Porgs). Aussi mignons soient-ils, leur présence ne servait qu'à vendre des produits dérivés, selon certains fans. Or Baby Yoda, s'il ne manquera pas de faire vendre de nombreux produits dérivés à son effigie, a un intérêt scénaristique fort. De plus, il permet d'explorer (même si cela n'a pas encore été fait à ce stade de la série) un peu plus l'espèce de Yoda, une espèce aussi culte que mystérieuse. De plus, on apprécie la dynamique de duo improbable, entre le Mandalorien et Baby Yoda.
4 - Un univers qui mérite d'être approfondi
Autre grand atout de The Mandalorian, c'est que, contrairement à la nouvelle trilogie Star Wars (qu'on peut apprécier ou non, selon les goûts de chacun), le scénario semble démontrer que Jon Favreau a conscience du fait que Star Wars ne se résume pas uniquement à la grande guerre entre les Sith et les Jedi, et que bien d'autres aspects de cet univers méritent d'être traités. En abordant avec pour personnage principal un Mandalorien, le scénario lève peu à peu le voile sur ce peuple de combattants, en traitant de leurs coutumes, leurs méthodes, leur organisation. Même chose avec Baby Yoda, qui pourrait être l'occasion d'en dévoiler un peu plus sur l'espèce de Yoda. On apprécie également, comme l'avait fait Solo (c'était d'ailleurs un des plus grands atouts du film), que le scénario soit centré sur les organisations du crime organisé. Enfin, la période pendant laquelle se déroule l'action, quelques années après Le Retour du Jedi, a suffisamment été peu traitée pour offrir un terrain de jeu intéressant pour le scénario. Même si à ce stade, le décorum résultant de cette contrainte temporelle n'est pas très exploité, on ne désespère pas de voir naître les prémices du Nouvel Ordre dans la suite de The Mandalorian, permettant de faire une meilleure jonction entre la trilogie originale et la postlogie.
5 - Un format inattendu
Alors là c'est un avantage pour certains (comme l'auteur de ces lignes) et un inconvénient pour d'autres. Mais actons du fait que le format de The Mandalorian surprend. Avec ses épisodes d'une demi-heure en moyenne chacun, et la construction de son intrigue en huit épisodes liés les uns aux autres, mais gardant chacun une certaine forme d'indépendance (avec un début, un milieu et une fin à chaque fois), The Mandalorian tient plus du feuilleton-télé que de la série façon Game of Thrones. Et c'est assez intéressant comme idée ! Car non content d'être un format rafraîchissant, c'est aussi assez en accord avec le fait que Star Wars rendait hommage aux genres que George Lucas appréciait, avec en tout premier lieu le western. Ici, l'iconographie western est bien présente, Jon Favreau rajoutant une construction très pulp rendant hommage aux feuilletons qu'il appréciait plus jeune.
Il y a plusieurs autres raisons qui font que nous apprécions The Mandalorian, mais il faudrait pour cela rentrer plus en détails dans l'intrigue, ce que l'auteur de ces lignes a refusé, par égard pour ceux qui veulent lire cet article avant de regarder la série. En tout cas, la série nous a conquis, et on attend la suite avec une impatience sans cesse renouvelée.
Par Wally, il y a 4 ans :
Il ne reste que deux épisodes et l'intrigue n'a pas avancé...
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