Japon : le gouvernement prend des mesures sévères contre les scans de mangas
Florissant, le marché des mangas connait cependant quelques difficultés, depuis l'explosion de la pandémie. Pour protéger les maisons d'édition, contraintes de lutter contre les mangas pirates, le gouvernement japonais vient de prendre des mesures sévères.
Des mesures disuasives
Si la pandémie de Covid-19 a profondément impacté, partout sur la planète, le secteur du cinéma, on imaginait jusqu'à présent que le secteur de l'édition était moins sévèrement touché. Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas : le secteur de l'édition souffre de la crise sanitaire, et les éditeurs de manga ne font pas exception.
Le journal économique Nihon Keizai Shinbun fait état, dans un article rapporté par Le Courrier International, d'une nouvelle tendance au Japon dangereuse pour le secteur de l'édition : depuis le début de la pandémie, les japonais sont de plus en plus nombreux à lire leurs mangas préférés sur des sites pirates, souvent hébergés à l'étranger. En 2020, selon les estimations de l'association ABJ, qui représente les principaux géants du secteur, les sites pirates auraient fait perdre en 2020 plus de 200 milliards de yens (à peu près 1.56 milliard d'euros), soit le tiers de ce que représente chaque année le marché du manga au Pays du Soleil Levant.
Attention : bien évidemment, les japonais n'ont pas attendu l'arrivée de la pandémie de Covid-19 pour commencer à lire One Piece, Dragon Ball Super, L'Attaque des Titans, My Hero Academia ou Asadora! (le dernier chef d'oeuvre de Naoki Urasawa, on vous le recommande !) sur des sites pirates. Cependant, la crise sanitaire a aggravé le phénomène. Toujours selon les estimations de l'ABJ, les chiffres des pertes liées à la consommation pirate seraient dix fois plus importants en décembre 2020 qu'en janvier 2020 !
Si les éditeurs tentent de faire fermer les sites pirates, ils obtiennent rarement gain de cause. Soit parce que leur requête est ignorée, soit parce qu'une fois le site pirate fermé, un autre est ouvert dans la foulée. Un jeu du chat et la souris... épuisant pour le chat.
Conscient de la gravité du problème, le gouvernement japonais a annoncé prendre des mesures sévères, afin d'aider les maisons d'édition dans leur lutte contre ce fléau. Pour cela, le gouvernement vise non pas les administrateurs de ces sites, mais les utilisateurs. Les lecteurs de scans qui téléchargent illégalement leurs mangas préférés s'exposent désormais à deux ans de prison ferme et 16 000 euros d'amende.
Les éditeurs sont également sur le qui-vive, et participent activement à la lutte contre les sites pirates. Ainsi, l'association ABJ, que nous avons mentionnée plus haut, partage désormais avec l'Etat un fichier faisant le recensement des sites pirates. Une autre solution a été adoptée en complément : la collaboration avec des hackers, chargés d'identifier les administrateurs des sites problématiques.
je voit pas comment il peuvent savoir ce chiffre car c'est pas parce que tu lit un manga sur un site pirate que sa veut dire que tu l 'aurait forcement acheter
En tout cas au japon non.
Je ne parle pas pour rien dire,j y ai vecu la moitié de ma vie
Les japonais pour la plupart se contrefichent de la france et de plus ne prêtent guère attention aux médias comme nous en france
La télévision étant principalement des émissions culinaires,des talks shows et des émissions de musique japonaise et des dramas Il n y a pas de medias mainstream comme bfm ou c news qui monopolisent le paysage audiovisuel..et quand je dis que les médias français disent n importe quoi sur le japon c est vrai.las par exemple on veut nous faire avaler que la plupart des japonais passent leurs vies à lire des mangas et c est faux..
Pour finir les médias japonais ne parlent pour ainsi dire jamais de la france..les français.pensent vraiment qu ils pesent lourd dans l esprit des pays étrangers mais loin de las...
??
Depuis quand ces médias, récents comparés à Tf1 ou Fr2, "monopolisent" le paysage audiovisuel ???
Cnews est une chaine secondaire que la plupart des gens ne connaissent pas.. c'est quoi le rapport avec le sujet d'ailleurs ??
"on veut nous faire avaler que la plupart des japonais passent leurs vies à lire des mangas"
Qui ? où ? quand ?
Jamais vu ça dans des médias Français
La France pèse bien plus lourd dans les pays étrangers que le Japon.. Ne serait-ce que l'influence historique.. le Français est dans les langues les plus parlées au monde contrairement au Japonais
Ce marché est différent de la vente de tome recueillant plusieurs chapitres, la vente de tome de collection est un marché minime par rapport à la vente des périodiques.
On peut donc mesurer la perte d'argent lié au scan en se basant sur la baisse des périodiques de manga. Ce chiffre est donc justifié et justifiable.
ils pensent qu'en empêchant les gens de pirater, ils vont acheter ... eh bien non, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui, si ils ne peuvent pas pirater et bien tant pis, ils zappent ...
une belle hypocrisie d'un modèle archaïque incapable de se renouveler, à l'instar du monde de la musique mais qui, lui, a amorcé le changement