En ce moment, les FAI n'ont que les mots "FIBRE" et "5G" à la bouche ! Mais hélas, de nombreux français doivent faire face à un accès à Internet avec un débit qui peine à atteindre la qualité minimale estimée à 3 Mb/s.
Les zones rurales pénalisées
C'est ce que révèle l'UFC-Que-Choisir avec son observatoire de l'Internet fixe. Avec l'analyse de 32 millions de données, l'association de consommateurs a pu mettre en évidence le fait que 6,8 millions de français n'avaient pas accès à une connexion Internet avec un débit minimal de 3 Mb/s. Cela représente 10% de la population de l'Hexagone et il concerne une majorité de français vivant en ruralité.
A noter que 52,2% des consommateurs peuvent disposer d'une offre très haut débit (soit 30 Mb/s en débit descendant) et que 19,1% de la population ne peut pas accéder à un haut débit, soit l'équivalent de plus 8 Mb/s. Concernant les débits, l'association souligne aussi que "l'écart entre les annonces et la réalité est si important qu'il en dévient aberrant". A titre d'exemple, pour la fibre, dans les villages de moins de 1000 habitants, les opérateurs promettent un débit supérieur à 200 Mb/s mais n'est que de 49 Mb/s en moyenne sur le terrain.
Du côté de l'ADSL, l'UFC montre également que se sont les zones rurales qui sont les moins bien desservies avec un débit moyen 43% moins élevé que les villes de plus de 30 000 habitants.
L'association souligne que l'Etat enregistre un fort retard malgré le développement du Plan très haut débit. Une situation qui risque bien de pénaliser beaucoup de français pour de nombreuses années. L'association pense que, dans les zones où l'installation de la fibre n'est pas possible, "une forte montée en débit sur le réseau cuivre historique peut constituer un substitut salutaire à la fibre optique".
Par alex, il y a 5 ans :
tous les ans l'UFC tire la sonnette d'alarme mais rien n'est fait derrière ...
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