Critique Maggie, film d'horreur post-apocalyptique : casting, bandes annonces, extraits

Attendu pour le 27 mai dans nos salles, nous avons eu la chance de découvrir le film Maggie en avant-première. Découvrez vite ce qu'on a pensé de ce nouveau film post-apocalyptique pas comme les autres !

Une famille anéantie

Réalisé par Henry Hobson, un réalisateur encore méconnu du grand public qui a seulement montré ses talents de concepteur de production avec Bad Teacher en 2011, Maggie est un film de zombies qui se démarque clairement de ce qu'on a l'habitude de voir. Bien évidemment, ce nouveau film surfe sur le phénomène zombie, mais a tout de même décidé de s'écarter du sujet en proposant un peu plus de psychologie et de sentiments et beaucoup moins de sang et de gore.

Dès le démarrage du film, le réalisateur nous met dans l'ambiance et annonce directement le sujet de ce film. On y découvre alors la jeune Maggie, interprétée par Abigail Breslin (qui a fait ses preuves dans Bienvenue à Zombieland), qui a fugué après avoir été contaminée par un zombie. Dans ce film, un virus mortel se propage rapidement et les habitants sont contraints de détruire toutes les plantations dans les champs, car c'est apparemment de là que provient le virus.

Le film démarre donc assez vite et on se met rapidement dans le rôle de Wade, le père de Maggie, qui est bien évidemment interprété par Arnold Schwarzenegger. Ce dernier est prêt à tout pour retrouver sa fille qui a fugué et la protéger jusqu'au jour de sa mutation qui paraît inéluctable. Ici, l'amour d'un père pour sa fille est le centre des préoccupations du réalisateur. Wade pourra profiter seulement pendant quelques jours de sa chère fille qui mute peu à peu et il va faire en sorte que tout se passe pour le mieux. Le réalisateur se focalise principalement sur ce sujet, ce qui permet d'obtenir un film post-apocalyptique totalement différent, mais pour le moins sincère. Le plus étonnant est que le film est sacrément réaliste, avec une contamination qui évolue constamment, contrairement à de nombreux films de ce genre qui proposent des zombifications ultra-rapides.

Si vous pensez que ce film post-apocalyptique avec Arnold Schwarzenegger sera bourré d'action, vous vous fourrez le doigt dans l’œil. Ici, Wade est un homme bon qui n'a qu'une seule chose en tête, protéger sa fille et la rendre heureuse jusqu'au bout de sa vie, avant qu'elle ne devienne un zombie parmi d'autres. Et autant vous dire que Henry Hobson met le paquet sur ce point.

Schwarzenegger, le père qu'on aimerait tous avoir

Ce virus se propage rapidement et les personnes contaminées n'ont malheureusement pas beaucoup d'options. Si ces dernières n'ont normalement pas le droit de retourner chez eux après avoir été diagnostiqués positif par un médecin, certains d'entre-eux pourront tout de même rester auprès de leur famille jusqu'au jour de la mise en quarantaine. Maggie aura cette chance, même si les autorités ont le pouvoir de venir la chercher à tout moment pour l'amener dans la zone de quarantaine.

Si, au départ, la jeune Maggie est peu infectée et semble combattre le virus, on se rend vite compte que le virus prend le dessus. Malgré cela, Wade fait en sorte que Maggie continue à le combattre pour vivre plus longtemps à ses côtés. Des moments très émouvants entre une fille et son père sont à prévoir et cela donne à réfléchir ! Henry Hobson arrive tout de même à donner quelques petits moments d'intense stress lorsque Maggie commence à muter et c'est vraiment très intéressant de voir comment la famille réagit. De plus, certaines scènes sont assez lourdes de sens, notamment quand Maggie se retrouve à prendre une poignée de terre mélangée à des herbes et à se demander comment la nature a bien pu la transformer.

Arnold Schwarzenegger nous montre bien qu'il est capable de tenir un tout autre rôle qu'un terminator ou une grosse brute aux côtés de Sylvester Stallone dans Expendables. On découvre une toute autre facette de cet acteur mondialement connu et ce n'est pas si mal. Bien qu'il soit brutal dans une petite partie du film, Wade n'agit que pour se protéger ou protéger Maggie. On se rend compte qu'il est bien le seul à pouvoir contrôler le virus de Maggie et nous découvrons alors le pouvoir sentimental qu'un père peut avoir sur sa fille. Durant tout le déroulé du film, je me suis posé de nombreuses questions. Notamment est-ce que les médecins vont trouver un remède avant que Maggie ne mute ? Henry Hobson arrive à nous tenir en haleine et à faire passer les minutes à toute vitesse jusqu'au dénouement du film.

Verdict

Maggie est un film à voir si vous avez envie de découvrir l'envers du décors d'un monde post-apocalyptique dominé par un virus mortel qui ne recule devant rien ni personne. Nous retrouvons un casting plutôt réduit, mais vraiment efficace. Arnold Schwarzenegger est tout simplement surprenant dans ce film puisqu'il arrive à oublier intégralement ses rôles de gros bras et de l'autre côté, Abigail Breslin parvient à dévoiler ses émotions d'une manière étonnante. Un scénario plutôt simple qui tient vraiment bien la route, dans le sens où le réalisateur a voulu se concentrer sur un point précis, celui des sentiments d'un père qui comprend qu'il va peu à peu perdre sa fille, tout en évoluant dans un monde post-apocalyptique.