Rien n'a fait plus plaisir aux fans d'Akira Toriyama et de sa saga aux 7 boules de retrouver Goku sur leurs écrans avec Dragon Ball Z: Battle of Gods en 2013, lui qui se limitait aux jeux vidéo depuis le film L'Attaque du Dragon (vous savez, sans doute le meilleur OAV de DBZ) en 1995 et Dragon Ball GT de 1996 à 1997 (sans oublier l'OAV de 2008 qui est totalement anecdotique). Accompagnée de ce nouveau film, est arrivée l'année d'après l'annonce de Dragon Ball Z: Fukkatsu no F qui a déjà été diffusé en France (vous pouvez même lire notre critique ici). Encore accompagnée de ce film, est arrivée l'annonce de Dragon Ball Super, une toute nouvelle série qui est censée se dérouler après le combat contre Buu, et cela coïncide justement avec la fin de Dragon Ball Kai (la version plus fidèle au manga de la série animée). Après maintenant 3 épisodes de Dragon Ball Super qui ont été diffusés, que vaut cette nouvelle série ?
Attention, cette critique contient quelques spoilers !
Le bonheur
Dès les premières minutes, on ne peut que saluer l'initiative de nous amener des nouvelles de Goku et ses amis, et ce avec la nouvelle qualité d'animes (en tout digital, sans l'image qui bouge). Nous retrouvons tous les personnages principaux, à savoir Goku, Chi-Chi, Gohan, Goten, Trunks, Végéta, Bulma, Piccolo, Krilin, C-18, Mr. Satan, Videl, Buu, Dendé... Bref, tout le monde. Afin d'introduire en douceur le contexte, on y voit les personnages vaquer à leurs occupations, ce qui paraît tout à fait normal, puisque le monde est en paix. Ce n'est pas long, pas pesant, juste agréable.
Le rire
Mis à part quelques gags foireux (Goten et Trunks qui cherchent un cadeau pour Videl, c'est assez naze, vous l'avouerez), l'humour est globalement très bon. C'est du Toriyama tout craché. Eh oui, car bien avant de faire dans la castagne, je vous rappelle tout de même qu'il était dans le business de l'humour, notamment avec Dr. Slump et même tout le début de Dragon Ball. Des petits gags et références sont donc disséminés par-ci par-là.
La baston ?
Pas de baston encore. Cependant, on arrive à un stade où l'intrigue commence à prendre forme. Et devinez quoi, c'est celle de Dragon Ball Z: Battle of Gods. On retrouve Whis et Beerus dans leur recherche du personnage capable de représenter un potentiel adversaire de taille. Le mot univers est d'ailleurs beaucoup employé dans l'épisode 3, qui fait bien évidemment référence aux 12 univers dont le dieu de la destruction nous avait parlé dans le film.
D'un côté, on est déçu car on s'imaginait que les événements étaient un fait accompli, qu'on aurait pas besoin d'y revenir. D'un autre côté, si on ne les voyait pas, on n'aurait aucun moyen de comprendre comment Goku est devenu Super Saiyan God. De plus, vous observerez que l'anniversaire de Bulma dans la série se déroule sur un bateau et non chez elle, comme le voudrait le film. J'interprète cela comme un souhait de Toriyama-Sama de vouloir faire de ce début de Dragon Ball Super un Battle of Gods 2.0. Un film bien mieux ficelé puisqu'il peut s'étendre sur la durée. Les quelques réfractaires au film pourront alors peut-être accepter le power-up incroyable que représente le Super Saiyan God.
Verdict
C'est un très bon début pour Dragon Ball Super, qui a très bien posé les bases pour que l'on puisse revivre les événements de Battle of Gods dans de meilleures conditions. Eh oui, on a déjà eu 60 minutes de Dragon Ball Super, et Beerus n'a pas encore pointé le bout de son nez sur Terre. Une chose est sûre : on en redemande !
Seul point noir, mais très personnel : je trouve Végéta est de plus en plus "énervé" dans ce nouveau cru, et ce sans raison. Je veux bien qu'il ait sa fierté, mais ce n'est pas non plus la peine de le transformer en boule de nerfs qui n'est même pas capable d'apprécier des vacances avec sa famille...
Par Ackman, il y a 9 ans :
Quelques longueurs pour ma part, mais très bon dans l'ensemble ! J'espère qu'il va envoyer du pâté comme le font les animes récents en tout cas.
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