La graisse serait bonne pour lutter contre des infections

Si la graisse de notre corps ne plaît pas à tout le monde, il semblerait que cette dernière soit vraiment utilise pour combattre certains virus dans notre corps.

Il est vrai qu'être obèse peut engendrer certains problèmes de santé, mais disposer d'un peu de graisse ne ferait pas de mal. Au contraire, selon des scientifiques de l'université de Californie, la graisse serait bonne pour notre système immunitaire car elle peut aider à combattre des virus. Cette conclusion a pu être établie suite à une étude sérieuse réalisée sur des souris.

Les scientifiques en charge de l'étude ont pu constater assez rapidement que les adipocytes (cellules animales présentes dans les tissus adipeux, et spécialisées dans le stockage de la graisse) de ces rongeurs libèrent de la cathélicidine. Ce peptide présente un grand pouvoir antimicrobien et permettrait donc de combattre de nombreux virus.

Ici, l'étude s'est portée sur le Staphylocoque doré et la cathélicidine a interféré avec les membranes cellulaires des bactéries présentes dans le corps pour détruire le virus. Parallèlement, ils ont constaté que les souris génétiquement modifiées qui disposaient de moins de graisse étaient bien plus sujettes à des infections et que ces dernières étaient beaucoup plus graves.

La bonne nouvelle est que la graisse de notre corps libère également la cathélicidine, ce qui permet à notre corps de lutter contre divers virus, notamment le Staphylocoque doré. Selon les chercheurs, ce peptide aurait un spectre d'action relativement large et ne ferait aucune distinction entre les bactéries standards et les bactéries résistantes. Après avoir séquencé le génome du panda géant et utilisé la cathélicidine, les chercheurs du Beijing Genomics Institute de Shenzhen ont affirmé qu'elle était six fois plus efficace que les antibiotiques de synthèse car elle peut tuer la bactérie Staphylococcus sciuri en seulement une heure.

Maintenant que vous savez ça, ne vous jetez pas sur tout ce qui est mangeable car Jay Kolls, de l’Université de Pittsburgh, précise que l’obésité provoque plus de problèmes que la graisse n’est capable d'en résoudre.