Kaamelott : après le film, Alexandre Astier a un nouveau projet alléchant
On a pu s'en apercevoir avec la série Kaamelott, Alexandre Astier a la tête remplie d'idées qui ne demandent qu'à être transformées en d'incroyables concepts. C'est un esprit prolifique donc, auquel un univers ne suffit légitimement pas. En effet, l'homme aux multiples casquettes cherche toujours plus loin, et souhaiterait même se tourner un jour du côté de la science-fiction.
Entre arthur et la SF
Le premier volet de la trilogie Kaamelott débarquera au cinéma le 21 juillet, l'occasion pour l'homme derrière tout ce travail de faire sa promo, mais aussi, de nous parler de ses futurs projets. Et cela, Alexandre Astier n'en manque pas. Invité de l'émission Popcorn, le cinéaste et acteur a été interrogé sur l'après-Kaamelott et sur ce qu'on est en droit d'attendre de cet homme, qui déchaine les passions en ce moment même.
Tout d'abord, Alexandre Astier a tenu à préciser qu'il n'abandonnerait en aucun cas sa licence phare, Kaamelott. Ensuite, l'homme a continué en expliquant qu'il s'était toujours vu comme "un Kaamelott slash autre chose". Par là, il faut entendre qu'il ne se privera pas de se lancer dans d'autres projets complètement différents, si cela le passionne.
Heureusement pour nous, de nombreux sujets excitent Alexandre Astier, à l'image de la science-fiction. On ne parle pas ici de space opéra, mais d'une toute autre chose qui semble basée sur le principe de l'uchronie. D'ailleurs, l'acteur explique s'être déjà penché sur le sujet, en ayant imaginé ce qu'aurait été notre civilisation si nous avions finalement pris d'autres voies. Il donne ensuite plusieurs exemples d'objets de réflexion qui l'intéresseraient, comme savoir comment l'humanité aurait pu lire l'heure avec d'autres technologies, ou encore si nous avions emprunté un système différent de celui des 24 heures…
C'est un truc sur les systèmes de numération et sur les branches technologiques qui me passionnent, et je trouve que ça ferait une série terrible. Donc, je vais essayer de faire ça un jour.
Sa propre vision à lui !
Un partenariat entre Netflix et Alexandre Astier vous tenterait-il ? Apparemment, ce n'est pas prévu pour tout de suite. Après avoir évoqué son nouveau projet, la question d'une collaboration avec le géant du streaming lui a été posée, et le réalisateur s'y est fermement opposé.
Avec tout le respect que je leur porte à toutes ces plateformes, je m'en fous de ce qu'elles cherchent !
En réalité, Alexandre Astier souhaite créer son projet à sa manière et sans aucune concession. Il souhaite alors ne dépendre de personnes, pas même de ses fans. Encore une fois, comme cela avait déjà été le cas pour Kaamelott, Alexandre Astier a rejeté toute possibilité de faire financer son futur projet au travers d'un financement participatif.
Le pire qu'il puisse m'arriver, c'est que d'un coup je me sente redevable d'écrire ce qu'on attend… Je ne veux pas me retrouver dans cette situation, et j'ai l'impression que je serais gêné qu'on est pré-validé quelque chose ou qu'on me demande quelque chose.
On l'aura compris, Alexandre Astier veut concrétiser ses projets de la manière dont il l'entend. Et cela nous botte totalement ! Espérons alors que cette uchronie SF verra vraiment le jour. En attendant, retrouvez cet autre coup de génie du cinéaste, qui explique comment le film Kaamelott pourra être diffusé dans l'espace.
Il a pas fermé la porte. Il a surtout dit qu'il n'irait que si la plateforme concernée lui laissait carte blanche sans qu'il ne soit obligé de bosser avec d'autres personnes ou en suivant un cahier des charges.
C'est dommage de résumer les 2-3 minutes d'intervention sur le sujet à 1 phrase.
Parce que ce qu'Alexandre Astier dit est intéressant car il confirme ce que beaucoup pensent, que Netflix te file un cahier des charges de comment faire ta série pour que ça plaise au maximum de public. Et c'est cette partie , ce formattage aux codes et normes de la plateforme, qu'AA rejette, voulant créer une vraie oeuvre et pas juste un truc qui va générer des vues et du pognon.
Alors que dans l'interview il passe clairement le message que si une plateforme voulait son projet en lui donnant carte blanche il serait complètement ouvert.
Donc, non, je ne pense pas chipoter.