Des routes qui rechargent les voitures électriques

L'inconvénient majeur des véhicules électriques est leur autonomie encore un peu juste qui oblige une recharge après quelques centaines de kilomètres dans le meilleur des cas. Une lacune qui pourrait bien disparaitre à l'avenir puisque le Royaume-Uni est sur le point de tester une route qui recharge les voitures électriques. Explication en vidéo et en anglais d'un dispositif déjà en place en Corée du Sud et destiné à des bus électriques.  

Sur le papier, la voiture électrique est une des solutions de l'avenir, mais l'autonomie encore trop faible et le manque de borne de rechargement freine encore l'équipement des utilisateurs. Afin de lutter contre ces problèmes, le Royaume-Uni a eu une idée de génie, tester d'ici 2016 une route qui recharge les batteries des véhicules électriques via l'induction. Les test devraient durer 18 mois et se dérouleront sur des portions de route peu fréquentées. 

Ca marche comment ? 

Le principe est assez simple puisqu'une bobine est placée sous la zone de la route concernée et est reliée à une autre bobine. En roulant sur la bobine, la voiture génère un courant électrique pouvant atteindre 180 kW qui recharge partiellement la batterie de la voiture. Seule contrainte pour la voiture, elle doit être équipée d'un système de recharge sans fil, une technologie présente sur la plupart des modèles récents. Dans la pratique, les voitures pourraient parcourir des centaines de kilomètres sans devoir faire une pause pour remplir les batteries. A l'heure actuelle, certains modèles, même haut de gamme, ne peuvent faire que 100 km avec une recharge complète. Près de 700 millions d'euros seront alloués à ce projet qui prévoit également d'installer des bornes de rechargement tous les 30 kilomètres. 

L'exemple coréen

Comme vous avez pu le voir dans la vidéo ci-dessus, la Corée du Sud et plus particulièrement la ville de Gumi utilisent déjà ce type de route pour leurs bus électriques. Ces derniers récupèrent l'énergie de la route pour rouler sans devoir s'arrêter pour recharger. Seule ombre au tableau, le prix puisque l'installation d'une telle route aurait coûté 300 000 euros par kilomètre. Ajoutez à cela le prix des bus et de leur entretien et vous approchez du million d'euros.