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The Haunting of Bly Manor : la série d'horreur de Netflix est-elle meilleure que Hill House ? (critique)

De Gaetan Desrois - Posté le 11 octobre 2020 à 18h00 dans Séries TV

Le vendredi 9 octobre, Netflix a diffusé les neuf épisodes de The Haunting of Bly Manor, deuxième saison de la série d'anthologie horrifique créée en 2018 par Mike Flanagan, avec The Haunting of Hill House. On vous donne notre avis complet sur la série. 

C'est quoi, Bly Manor ? 

En 2018, le réalisateur Mike Flanagan (Doctor Sleep) avait créé la surprise avec la série The Haunting of Hill House, première saison d'une série d'anthologie horrifique centrée sur des histoires de fantômes. Cette adaptation du roman fantastique La Maison Hantée de Shirley Jackson avait marqué les esprits, tant par sa mise en scène, à la fois précise et élégante, que par son scénario, qui mêlait avec une adresse étourdissante les scènes effrayantes et les moments intimes dévastateurs émotionnellement. Alors quand Netflix a annoncé une seconde saison à The Haunting, toujours supervisée par Mike Flanagan, nous étions ravis. Et notre impatience n'a fait qu'augmenter, au fur et à mesure des annonces, et des trailers. 

The Haunting of Bly Manor est une adaptation d'un autre classique du roman fantastique : Le Tour d'écrou de Henry James, déjà adapté au cinéma, notamment dans Les Innocents (1961) de Jack Clayton et Les Autres (2001) d'Alejandro Amenàbar. Le Tour d'écrou racontait les mésaventures d'une jeune gouvernante, engagée par un riche célibataire, pour garder son neveu et sa nièce, orphelins depuis la mort de leurs parents. Mais très vite, la gouvernante se retrouve désemparée, face au comportement étrange des deux enfants, qui semblent sous l'influence du fantôme de leur ancienne gouvernante, morte peu avant l'arrivée de la protagoniste, et d'autres fantômes. 

L'intelligence du scénario

Dans sa série, Mike Flanagan reprend les grandes lignes de l'intrigue du roman de Henry James, et ce de manière très maline. Tout d'abord, le réalisateur a bien compris la nature de l'oeuvre, qui diffère grandement de La Maison Hantée. Le roman de Shirley Jackson, que Flanagan avait adapté dans la première saison de The Haunting, était un roman d'horreur psychologique, ce que n'est pas Le Tour d'écrou, qui emprunte bien plus au roman gothique. Le scénariste ne pervertit donc pas l'histoire de Henry James pour répondre à un cahier des charges qui serait né du succès de The Haunting of Hill House

Ensuite, Mike Flanagan parvient à moderniser avec intelligence Le Tour d'écrou. Le roman, paru en 1898, voyait son intrigue placée dans un contexte sensiblement contemporain à la parution de l'oeuvre (l'Angleterre du XIXème siècle). Plutôt que de placer son intrigue en 2020, comme il l'avait fait avec Hill House, il situe l'action de The Haunting of Bly Manor dans les années 80. Ce qui est loin d'être anecdotique, et ce pour deux raisons.

La première, c'est que Flanagan peut ainsi livrer une exégèse très politique du roman gothique de James. On le sait depuis 1764 et la parution du Château d'Otrante de Horace Walpole, on ne peut résumer le gothique à son bestiaire (fantômes, vampires). La clé de voûte du mouvement gothique est avant tout l'émotion, poussée dans sa forme paroxystique, sa forme la plus génératrice de douleur. Les histoires d'amour gothiques sont des histoires d'amours douloureuses. Placer l'intrigue de The Haunting of Bly Manor dans les années 80, c'est à dire trente ou quarante ans avant l'ère-MeToo, permet à Flanagan d'interroger ce qu'est l'amour, qui dans sa forme la plus toxique devient possession de l'autre. Et on sait à quel point la terminologie de la "possession" tient une place prépondérante dans les histoires de fantômes... 

 

La seconde raison, c'est que ce choix (placer l'intrigue dans les années 80) permet à Flanagan de copier la structure même du roman de Henry James. Dans Le Tour d'écrou, le narrateur assiste à la lecture du journal de la gouvernante. Flanagan suit à peu de choses près le même procédé : un groupe d'amis se racontent des histoires de fantômes, et un membre du groupe raconte l'histoire de la gouvernante. Un procédé par ailleurs très malin, puisque, bien que différent de celui utilisé dans The Haunting of Hill House, qui imbriquait deux temporalités distinctes, il permet toutefois de s'en rapprocher suffisamment pour donner une identité supplémentaire à la série d'anthologie. La présence d'un narrateur (en l'occurrence, ici, d'une narratrice) permet par ailleurs à The Haunting of Bly Manor de prendre l'apparence d'un conte gothique, comme ceux de Karen Blixen (Sept contes gothiques) ou de Maupassant (La PeurLe Horla).  

Une série moins effrayante

The Haunting of Bly Manor se distingue donc de son aînée sur de nombreux aspects. Et le plus important : le degré d'horreur, d'épouvante, que Flanagan distille dans cette nouvelle saison. Vous l'avez sans doute remarqué, mais l'effroi est beaucoup plus en retrait qu'il ne l'était dans The Haunting of Hill House. La raison est assez intuitive, compte tenu de ce que nous avons dit précédemment : la nature des deux oeuvres dont sont inspirées les deux séries est très différente, la première étant un roman d'horreur psychologique, tandis que le second un roman gothique. 

Si The Haunting of Hill House laissait une place prépondérante à la psyché des personnages, dont elle traitait les différents traumas, The Haunting of Bly Manor fait des émotions, complexes, de ses protagonistes son véritable objectif. Pour une raison bien précise : dans The Haunting of Hill House, c'est l'horreur qui donnait naissance au trauma ; tandis que dans The Haunting of Bly Manor, c'est le trauma qui donne naissance à l'horreur. Mike Flanagan doit donc préparer le terrain, le terreau émotionnel de ses personnages, pour que puisse enfin avoir lieu la confrontation avec le Mal. C'est pourquoi Bly Manor peut être découpée en deux parties : une longue introduction, où le Mal est à l'arrière-plan, et une conclusion de deux épisodes, plus terrifiante. (Certains y verront cependant un problème de rythme. Un problème qui ne nous a pas dérangé, mais qui peut s'expliquer aussi très simplement : Le Tour d'écrou est un court roman, ou une longue nouvelle, c'est selon. Quant au film Les Innocents, il dure 1h40, en comptant le générique. Mike Flanagan a donc dû étirer au maximum son histoire, pour qu'elle tienne sur neuf épisodes d'une heure.)

La volonté (logique) de Flanagan de mettre l'effroi à un second plan, du moins durant les deux premiers tiers de la série, a deux conséquences. Tout d'abord, la mise en scène, qu'il ne signe plus tout seul. On l'a dit plus haut, The Haunting of Hill House brillait, notamment, pour sa réalisation aussi subtile que sublime. Une réalisation très audacieuse, avec notamment des plans-séquences très impressionnants, dans son sixième épisode. Cette attention toute particulière que portait le réalisateur de Jessie et Doctor Sleep à la mise en scène n'était pas à mettre sur le compte de la vantardise : elle était au contraire complètement justifiée, dans la mesure où elle permettait une immersion totale et sublimée du spectateur dans l'action. Dans The Haunting of Bly Manor, la réalisation, aussi fluide et maîtrisée soit-elle, demeure moins complexe. Le but de Flanagan n'étant pas tant de plonger le spectateur dans l'action, assez lente dans ses premiers épisodes, que de les immerger dans le bouillon émotionnel de ses personnages

Une esthétique somptueuse

La mise en retrait de l'effroi a une autre conséquence directe sur la série : l'esthétique de Bly Manor est assez différente de celle de Hill House. Les spectres nous ont paru moins terrifiants. Peu d'entre eux ont le pouvoir évocateur de la Femme au Cou Tordu, qui nous avait tant effrayés dans The Haunting of Hill House. L'esthétique de ces nouveaux spectres est extrêmement réussie, mais Flanagan ne fait pas reposer le potentiel horrifique de la série sur eux, mais plus sur l'étrangeté de certains personnages ou de certaines situations. Là encore, on peut trouver une réponse, pas forcément intuitive, mais suffisamment satisfaisante, pour expliquer ce choix artistique : dans The Haunting of Hill House, Mike Flanagan nous avait invité à réfléchir, inconsciemment, à la nature même du fantôme. Le fantôme, c'est une trace, d'un souvenir, d'un regret. Autrement dit, dès la première saison de sa série d'anthologie, le réalisateur / scénariste nous a révélé toute la tragédie sous-jacente à la figure du fantôme. De ce fait, à part l'un d'entre eux proprement terrifiant, nous éprouvons plus de peine que de crainte pour ces spectres qui hante Bly Manor.

Une scène, présente dans la bande-annonce, nous conforte d'ailleurs dans cette idée : dans le second épisode, lors d'une partie de cache-cache, la petite Flora entend un spectre gémir derrière elle. La petite fille lui demande alors de se taire. Ce gémissement crée de la pitié chez le spectateur, qui ne se sent pas en danger, étant donné qu'une petite fille de sept ans a réussi à calmer un spectre d'un simple "Chut". 

On félicitera également l'esthétique, magnifique, de The Haunting of Bly Manor, Flanagan et ses équipes ayant parfaitement réussi à créer une ambiance gothique, très prenante. Le manoir de Bly, presque-unique lieu de l'action, malgré sa majesté, est un véritable lieu d'angoisse, et ce pour deux raisons : tout d'abord parce qu'il s'agit d'un huis-clos (genre générateur de malaise par excellence), ensuite parce que le manoir semble presque vivant. Certains phénomènes paranormaux laissent rapidement apparaître au spectateur que le manoir obéit à une logique qui lui est propre. Malgré le bois, le marbre et l'argenterie, une simple porte de maison de poupées qui s'ouvre toute seule, une simple poupée qui tourne la tête, permettent de donner au manoir un côté quasi-organique. L'ambiance sonore donne même parfois l'impression que le manoir est capable de respirer. Là où l'on se dit que la réalisation brille par sa précision, c'est qu'il suffit que de peu de temps pour que le spectateur se fasse une idée claire de la géographie des lieux où se déroulera l'action. Une précision dans la mise en scène qui n'est pas sans nous faire évoquer celle de Bong Joon-ho dans Parasite. Pour faire du manoir un personnage à part entière, encore faut-il que le spectateur puisse le connaître intimement. 

Un casting parfait !

Il faut maintenant parler du talent hors-normes de l'intégralité du casting. Pour The Haunting of Bly Manor, Mike Flanagan a rappelé plusieurs acteurs et actrices ayant participé à The Haunting of Hill House : Victoria Pedretti (Once Upon a Time in Hollywood), Henry Thomas (E.T., l'extraterrestre), Oliver Jackson-Cohen (Invisible Man), Kate Siegel (Pas un bruit), Carla Gugino (American Gangster) et Katie Parker (Doctor Sleep). Chaque membre du casting est impressionnant.

Les véritables révélations sont bien sûr Victoria Pedretti, l'actrice principale, qui livre une partition toute en finesse, et Oliver Jackson-Cohen, charismatique à souhait dans son rôle d'homme à tout faire ambitieux et dérangeant. Citons également T'Nia Miller, que l'on a découverte en 2019 dans l'excellente mini-série BBC Years & Years, et qui brille une fois encore par son talent.

Et ce serait une faute impardonnable de notre part, si l'on ne citait pas l'interprétation impressionnante et habitée des deux jeunes acteurs, Benjamin Evan Ainsworth et Amelie Bea Smith, qui joue les deux orphelins. Les deux acteurs n'ont rien à envier à leurs aînés, tant ils sont charismatiques et dérangeants, par le décalage glaçant entre leur innocence affichée et leurs attitudes presque-adultes. 

Un dialogue inspiré 

Enfin, il faut mentionner la musique, composée une fois encore par The Newton Brothers, et qui est, une fois encore, splendide, participant parfaitement à l'instauration de la profonde mélancolie de la série. Par ailleurs, la musique des Newton Brothers est un maillon essentiel de l'autre grand projet de Mike Flanagan : faire de The Haunting of Bly Manor une oeuvre sous influence, dialoguant avec ses aînés. Comme nous l'avons dit, Le Tour d'écrou a déjà été adapté au cinéma, notamment dans un grand film d'épouvante britannique datant de 1961 : Les Innocents de Jack Clayton. Et la musique permet de créer un dialogue avec cette oeuvre monumentale, à laquelle Mike Flanagan rend hommage. En effet, le thème principal de la série est une reprise au piano de la berceuse O Willow Wally, au générique du film de 1961. Une chanson proprement effrayante, que les compositeurs ont reprise sous le titre The Weeping Willow

Bien évidemment, Mike Flanagan ne se contente pas de la musique pour instaurer un dialogue avec l'oeuvre de Jack Clayton. L'épisode 8 de The Haunting of Bly Manor, réalisé en noir et blanc, est un hommage explicite au film Les Innocents. Le réalisateur et scénariste tisse d'ailleurs un parallèle avec un autre chef d'oeuvre gothique de l'écrivain Henry James, Le Coin Plaisant. Comme le disent plusieurs personnages dans les premiers épisodes, Bly Manor est un "Great, Good Place" (qui est également titre d'un morceau de la bande-originale). 

Vous l'aurez compris, on vous conseille très vivement de vous jeter à corps perdu dans cette oeuvre monumentale. Certes moins impressionnante que The Haunting of Hill House, la nouvelle série de Mike Flanagan demeure néanmoins une oeuvre somptueuse, qui peut compter sur un scénario aussi évocateur émotionnellement que symboliquement, et un casting au top de ses capacités.

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Salut, c'est Gaëtan. Diplômé d'un Master en Langues Modernes, je suis un grand passionné de Culture Pop. J'ai une affection toute particulière pour la culture des années 80/90. Grand lecteur, je suis aussi cinéphage et sérivore (un régime alimentaire des plus équilibrés !). Passionné par le Moyen-Âge, je suis un grand fan de Fantasy. Sinon, j'adore le cinéma coréen, la littérature japonaise, les séries et les comics britanniques. Ah, j'oubliais : pour savoir s'il y a du vent, faut mettre son doigt dans le cul du coq.

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Commentaires (10)

Par Nuf-Nuf le cochon, il y a 4 ans :

Wahou, c'est ce qui s'appelle une critique passionnée !

Moi aussi j'ai beaucoup aimé Bly Manor. Moins que Hill House, mais ça reste du très haut niveau, mille fois meilleur qu'American Horror Story. J'espère une troisième saison !

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Par Zap, il y a 4 ans :

Je ne laisse jamais de commentaires sur Hitek malgré mes visites très fréquentes. Mais je dois dire que cette critique est tellement bien écrite que je tenais à le signer. Tout simplement.

Merci !

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Par Gaetan, il y a 4 ans (en réponse à Zap):

Merci beaucoup pour votre commentaire, qui me touche beaucoup. J'espère vous retrouver très prochainement dans l'espace commentaire de Hitek ! ;)

Merci encore, et à très bientôt !

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Par myagi123, il y a 4 ans :

idem je laisse rarement de commentaires mais je lis souvent les avis sur les sites.
je tient à félicité l'auteur de l'article pour son belle article bien détaillé qui ne se limite pas a un simple avis et qui donne envie de regarde cette belle série .

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Par Dida, il y a 4 ans :

Ca va faire un peu copier coller mais je plussoie les précédents commentaires (que j'ai tous up) ! Une belle critique, bien écrite. Certains reprocheront peut-être le manque d'objectivité mais après tout, une critique est forcément subjective... :D Et je suis tout à fait d'accord avec l'auteur ! J'ai regardé la série en une journée, je me suis laissée porter par l'histoire. Des séries de ce style manquent cruellement parmi toutes les séries qui se ressemblent...

Un gros bravo au réal et au casting qui ont réussi à me faire oublier leurs personnages de la première saison et donc à ne pas être confuse de retrouver les mêmes têtes !

Différent de Hill House, j'ai eu un plus gros coup de coeur pour cette dernière mais Bly Manor reste une excellente série ! Il ne faut juste pas comparer les deux qui n'ont de commun que le réal et certains membres du casting.

N'hésitez pas à jeter un oeil !

Et bravo pour la critique, on en veut plus des comme ça ^^

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Par Cu, il y a 4 ans :

Homme à tout fer ?

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Par Roal, il y a 4 ans :

Bravo, je suis Hitek depuis des années sans forcément commenter.

Cela fait réellement plaisir de voir un si bon article qui ne soit pas copié ou ne mettant pas en avant des produits à prix réduit !

Si seulement, il pouvait y avoir d'avantage d'articles de cette qualité !

Bravo à Gaétan !!!

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Par BugzY, il y a 4 ans :

Enfin un article qui se démarque!

C'était passionnant à lire, j'ai découvert des œuvres littéraires et musicales qui cimenteront bien mon visionnage en cours de cette excellente série. Ma curiosité est piquée, et enfin a fait du bien de lire quelques chose de construit et réfléchit ici.

J'adore Hitek, mais please les gars, alignez-vous sur les articles de ce journaliste plus souvent.

Merci Gaetan!

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Par Kojuki, il y a 4 ans :

C'est la réunion des gens qui ne laissent jamais de commentaires ??

Et bien, pour ma part c'est pareil je ne commente que très rarement mais là il est vrai qu'il le fallait.

Ça fait plaisir de lire une critique construite, avec du contenu (ce qui change de bons nombres d'articles que j'ai pu lire ici, où clairement tu relis la même chose que sur un autre site juste pour te taper des pubs à gauche, à droite, dessus, défilant).

Continue comme ça c'était un plaisir à lire même si pour ma part qui vient de finir la saison, je me suis fait royalement chier la moitié du temps (et je suis gentil), mais je ne suis peut être tout simplement pas assez romantique...

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Par Aless, il y a 4 ans :

Quel chef-d'œuvre. Je vois que beaucoup sont déçus, parce qu'il fait moins peur que le premier, mais je crois que c'est plus profond que ça. L'effroi existe bel et bien, dans quelque chose de différent, mais il existe. Je n'aime pas trop les histoires d'amour dans les séries en générale, mais de cette façon là... c'était juste grandiose. Il est bien pensé, bien réalisé, et les acteurs sont géniaux. Alors oui, la première saison est plus effrayante. Cela dit, celle-ci est plus psychlogique et déchirante. Comme je le disais, l'horreur apparaît sous une autre forme, mais elle est bien là.

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