Les 6 avancées de la science en 2016 qui pourraient (potentiellement) sauver l’espèce humaine.

De Tania - Posté le 9 janvier 2017 à 16h47 dans Science

2016 fut une année chaotique, alors où pouvons-nous trouver de l’espoir ? Allons voir ce que la science a à nous dire pour 2017. On va parler algues, gel, don d’ovules, VIH, de peur et d’énergie sans fil ! Eh oui, tout ça dans un seul article !

#6 Régime d’algues pour nos vaches des prés !

Nourrir le bétail, ça fatigue rien que d’y penser. Voilà ce qui en "ressort" : nos vaches rejettent du méthane. Ne pouvant digérer efficacement un régime moderne aussi riche, notre bétail (1,5 milliards de vaches) ainsi nourri participe au réchauffement de la planète.

Que faire ? Des chercheurs australiens ont découvert une espèce d’algues appelé Asparagopsis taxiformis pouvant réduire cette émanation de malheur de 50 à 70% ! Comment ? Emmenez le troupeau en baignade et ajoutez cette algue lors d’une sympathique pool party! Pas certaine que les scientifiques demandent leurs avis aux bestiaux cependant ! Mais pas de panique : tout est encore en phase de test!

#5 "Use Vasalgel, you fools !"

Depuis 2010, les scientifiques travaillent sur une méthode inversée de contraception. Pourquoi inversée ? Parce que cette méthode de contraception sera pour votre compagnon / amant / mari infidèle…

Vasalgel se présente sous la forme d’un gel injecté dans le lumen interne, formant une barrière molle empêchant tout passage de petits individus accidentels (vous voyez où nous voulons en venir !). L'action de ce gel est réversible. On évoque une commercialisation à l'horizon 2018.

#4 Le don d’ovocytes

Après la mort de leurs deux premiers enfants et l’apparition du syndrome de Leigh chez un couple de Jordanie, ce dernier a, sur conseils du Docteur Zhang du New Hope Fertility Center à New York, décidé de faire appel à une donneuse d’ovocytes afin de remplacer ceux de la mère. Après quoi a été rajouté l’ADN du père puis implanté chez la mère porteuse créant par la suite une enfant porteur de 3 gènes différents.

Une solution envisageable au-delà de l’adoption ?

#3 Test portable du sida

Dans le monde, 2/3 des nouveaux patients séropositifs n’ont pas accès à des contrôles réguliers.

Comment rendre les tests plus accessible dans des régions défavorisées ? Le Docteur Rajesh Gurrala du London's Imperial College a eu l’idée de développer un appareil de la taille d’une clé USB, composé d’une puce électronique très sensible pouvant déterminer une contamination VIH chez un patient au bout d’une vingtaine de minutes. Cette technologie pourrait être aussi efficace chez les gens souffrant de diabète par exemple.

#2 Une cure de vos peurs

Ne plus avoir peur des araignées ? Des insectes ? Eliminer vos pires phobies animales ou même sociales ? Des baguettes pas trop cuites ?

D’après le NYTimes, Merel Kindt (et ces collègues), professeur de psychologie à l’Université d’Amsterdam a réalisé une expérience de cure "d’anxiété" grâce à un procédé appelé propranolol. Ce dernier bloquerait les effets de norépinéphrine dans le cerveau. Au moment du test, les participants ayant reçu le traitement au propanolol ont pu toucher et tenir une araignée pendant des jours.

Il semblerait que l’on puisse retrouver ce type de réactions après la prise d’autres "produits" (LSD, extasie), mais avec des conséquences bien plus néfastes.

#1 Au-delà du Wifi

Nicolas Tesla avait un rêve : fournir l’énergie libre et sans fil. De nos jours, on ne peut pas vraiment dire que nous puissions vivre dans un monde "sans fil" lorsque dans les amphis on assiste régulièrement à la chasse aux chargeurs de téléphones ou d’ordinateurs. Mais peut-être qu’un monde existera un jour au-delà du Wifi, la connexion sans fil qui régit notre vie en permanence connectée.

A l’Université de Washington, la combinaison serait la suivante : des systèmes sans fil à consommation d’énergie réduite + un signal Wifi pouvant nourrir ce dit système à énergie réduite.

Capteurs inclus dans des boîtes de produits périmés, aucune panne de détecteur de fumée même lorsque les piles sont HS, et plus de problème de batteries pour les smartphones ! On se demande qui sera le plus heureux dans l’histoire.

Cette technologie, pré-nommée « PoWiFi » pour Power Over Wi-Fi est utilisée sur des caméras en basse-qualité. Espérons qu'elle se généralise sur des objets un brin plus utiles à notre quotidien.