Un amendement visant à protéger le mineurs contre l'accès au contenu pornographique a été adopté récemment par le Sénat. Plusieurs associations montent maintenant au créneau afin de faire bouger les choses, et de restreindre au maximum cet accès. Pour cela, les associations demandent un déréférencement des sites qui continuent de poser problème.
L'amendement adopté en juin
Les sites pornographiques vous demandent presque toujours de répondre à la fameuse question "Êtes-vous majeur ?". Un mineur peut cependant très bien répondre par la positive, puisqu'aucun outil permettant de vérifier cela n'a encore été utilisé en masse. Ce système faillible est obligatoire pour tous les sites pornographiques depuis bien longtemps, mais il va bientôt évoluer, et ce, pour protéger les mineurs.
Sur certains sites internet, le contrôle de l'âge est déjà renforcé avec l'obligation d'entrer les coordonnées d'une carte bancaire afin d'accéder au contenu du site pornographique. L'idée voulue par le Sénat est maintenant d'adapter un système similaire sur les sites gratuits qui mettent à disposition des millions de vidéos, les fameux "tubes". La sénatrice Marie Mercier suggérait l'utilisation de France Connect, le site qui permet actuellement de payer ses impôts en ligne. La proposition de loi relevait quant à elle le fait que plusieurs solutions d’identification de l’âge existent aujourd’hui en ligne, et qu'il serait en effet possible d'utiliser France Connect, ou d'autres moyens.
Cette solution (France Connect), selon Ludovic Broyer, le fondateur d’Iprotego (agence spécialisée en e-réputation qui assure la protection de l’identité numérique sur le web), est à rejeter tout bonnement, puisqu’elle constituerait une atteinte majeure à la vie numérique des Français. Selon lui, seul un organisme indépendant devrait avoir le droit de s’en occuper. Toujours est-il que les sites pornographiques, depuis l'adoption d'un amendement sur le sujet en juin dernier, doivent maintenant rapidement trouver un moyen de vérifier l'âge des utilisateurs s'ils ne veulent pas être bloqués ou déréférencés à la demande du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
L'intervention des associations
Maintenant que l'amendement a été adopte, les associations peuvent se mobiliser. Trois d'entre elles ont ainsi publié sur internet une lettre qui d'adresse au CSA, afin de leur demander de prendre les mesures nécessaires contre plusieurs sites, dont vous pouvez retrouver la liste ci-dessous :
#porno Cadeau @nextinpact, la lettre adressée au CSA pour espérer le blocage :https://t.co/WU3sJObaMzhttps://t.co/YLAZdUsrEjhttps://t.co/bWnwgPtyrlhttps://t.co/IFz4bxVgsIhttps://t.co/uZns3QKwyshttps://t.co/lVAxGJ77hVhttps://t.co/PondLlYVblhttps://t.co/7J7OUwAyIm pic.twitter.com/0sWTW6MCrf
November 27, 2020
Comme vous pouvez le lire, les trois associations demandent conjointement au CSA de :
- Mettre en demeure les sites dont la liste est établie
- Lancer la procédure de blocage du référencement et de l’accès à ces sites internet à défaut d'un retour satisfaisant de leur part sous quinzaine
Ces associations ont la possibilité de demander un tel recours puisque le texte de loi demandent aux moteurs de recherche de cesser le référencement des sites si ces derniers ne demandent pas une vérification conforme de l'âge. Le texte prévoie également des sanctions comme un déréférencement, ou un blocage de l'accès au site si ce dernier ne respecte délibérément pas la loi.
Par Mad, il y a 3 ans :
C'est ça oui. Je vais venir me branler devant leur fenêtres à ces trous du cul. Ils verront si ça leur plaît cette censure anti porno.
Puis c'est vrai qu'un mineur de -18 ans ne se tripote pas et ne baise pas. J'avais oublié !
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