Japon : les 10 meilleurs mangakas de l'Histoire
Vous l'aurez noté en lisant nos nombreux articles sur le sujet : chez Hitek, nous aimons beaucoup les mangas. Loin de l'image que certains lui prêtent trop souvent, le manga est un médium très riche, un terreau culturel particulièrement fertile. Après avoir établi une sélection de 13 mangas et animés à faire découvrir à ceux qui n'aiment pas ça, nous vous proposons de revenir sur une sélection des dix mangakas les plus importants. Pas nécessairement de l'Histoire (quoiqu'ils le sont tous, en un sens...), mais dans notre construction personnelle, en tant que lecteurs.
10 / Tsugumi Ôba & Takeshi Obata
On commence cette sélection des meilleurs mangakas par l'un des duos les plus emblématiques de ces vingt dernières années : Tsugumi Ôba et Takeshi Obata. C'est en 2003 que nous avons découvert ce tandem avec Death Note. Tsugumi Ôba est peut-être le mangaka qui sait le mieux illustrer l'intelligence, comme en témoigne le duel au sommet qui a opposé Light Yagami à L et ses successeurs. De son côté, Takeshi Obata a rapidement séduit par la précision de son trait, et son talent pour le character design, à mi-chemin entre le réalisme des seinen de Naoki Urasawa et les codes du shonen.
On aurait tort par ailleurs de réduire uniquement leur oeuvre à Death Note. Si les douze tomes de la descente aux Enfers de Light Yagami est sans aucun doute leur plus grand chef d'oeuvre, les deux séries qui ont succédé à ce premier essai valent également le coup d'oeil. Bakuman, d'abord, qui invite le lecteur à se plonger dans les arcanes de la création des mangas. Là encore, Ôba et Obata semblent prendre un plaisir fou à décrire le génie. Plus lumineux que Death Note, Bakuman n'est pour autant pas une simple parenthèse optimiste entre deux œuvres profondément pessimistes. Il s'agit d'une œuvre au long cours (la plus longue du duo), et peut-être la plus exigeante. Enfin, avec Platinum End, le scénariste et le dessinateur ont décidé d'abandonner le réalisme de Bakuman, pour renouer les thématiques de Death Note, le génie, la religion, la responsabilité.
9 / Akira Toriyama
Certains hurleront de voir Akira Toriyama placé ci-bas dans le classement. Ce qui n'a pas vraiment de sens, compte tenu du fait qu'il est dans notre sélection des meilleurs mangakas de l'Histoire. Bien évidemment, il aurait été proprement impossible d'établir un tel top, sans citer le nom d'Akira Toriyama, dont l'oeuvre-culte, Dragon Ball, a complètement redéfini les règles du nekketsu. Génie absolu du character design (il travaillera d'ailleurs également pour la licence vidéo-ludique Dragon Quest), Akira Toriyama est un dessinateur surdoué.
S'il n'est pas à proprement dit un grand scénariste (ses scénarios sont souvent très simples, et peuvent paraître, en comparaison de certains mangas cités ici, un peu bas-du-front), Akira Toriyama n'en demeure pas moins un dessinateur hors-pair. Ses dessins débordent d'énergie, et ses combats semblent plus dictés par son amour profond pour la représentation de la vitesse et des poses stylées que pour sa passion pour les arts martiaux. Faut-il en déduire que les scénarios d'Akira Toriyama sont à jeter ? Bien évidemment que non ! Au contraire : le but d'Akira Toriyama n'est pas nécessairement de raconter une histoire, mais plutôt de rendre hommage, tout en développant un univers et un humour très personnels. Ses histoires sont des prétextes (à rire, à dessiner, à faire du character design, à honorer), et il les raconte avec suffisamment de talent pour que son lecteur ne s'en rende pas toujours compte. Ah, et lisez Dr. Slump, c'est à se tordre de rire !
8 / Hiromu Arakawa
Principalement connue pour Fullmetal Alchemist, Hiromu Arakawa est la seule mangaka de cette sélection (l'auteur de ces lignes est plus intéressé par les seinen et shonen que par les shojo, d'où leur très faible représentation ici). Mais sa présence nous paraît indispensable. Non seulement Hiromu Arakawa a fait la démonstration qu'une femme pouvait écrire autre chose que des shojo, mais en plus, la mangaka a créé l'un des mangas les plus passionnants de ces vingt dernières années. On arrêtera l'éloge à Fullmetal Alchemist. Comme pour Death Note de Takeshi Obata et de Tsugumi Oba, tout a déjà été écrit sur ce manga trépidant, qui figure très certainement parmi vos favoris.
Hiromu Arakawa, c'est aussi Silver Spoon, manga sur le monde agricole, déjà très présent dans l'univers de Fullmetal Alchemist. Mais également The Heroic Legend of Arslan, adaptation en manga de la saga de Fantasy de Yoshiki Tanaka, dans laquelle Arakawa revient à des thématiques plus géopolitiques. Son dessin, reconnaissable entre mille, est très évocateur, tout en se débarassant de tout le superflu.
7 / Kentaro Miura
Bien qu'il ait publié d'autres mangas, Kentaro Miura est principalement connu pour Berserk. Depuis plus de 30 ans, cette oeuvre-fleuve est une véritable référence en matière de Dark Fantasy. Impitoyable avec ses personnages, Kentaro Miura ne ménage pas non plus ses lecteurs. Capable d'aborder les thématiques les plus compliquées (fanatisme religieux, violences sexuelles, esclavage), Miura dissèque l'âme humaine, et en offre un reflet fascinant.
Complexe et viscérale, l'oeuvre de Kentaro Miura est également terriblement exigeante. Le mangaka est souvent loué pour son sens très aigu du détail, qui a pour conséquence un rythme d'écriture très lent. Et pour quel rendu ! Miura a dessiné quelques-unes des planches les plus mémorables de l'Histoire du manga. A grand renfort de traits, le dessinateur parvient à suggérer la violence inouïe des combats. Assurément, Berserk compte parmi les oeuvres bédéistiques les plus importantes de ces dernières décennies, et consacre son auteur comme un génie qui ne souffre d'aucun tabou.
6 / Yukito Kishiro
Bien qu'au Japon, Yukito Kishiro n'ait pas le statut qu'il mérite, le mangaka compte parmi les plus appréciés en Occident. Faut dire que Gunnm, son principal chef d'oeuvre, est une oeuvre maîtresse du cyberpunk japonais (bien que l'auteur en personne n'apprécie pas que son oeuvre soit qualifiée comme telle). Adapté au cinéma, avec plus ou moins d'efficacité, par James Cameron (Terminator) et Robert Rodriguez (Sin City), Gunnm raconte l'histoire de Gally, une cyborg récupérée et réparée par Ido, qui lui servira de père adoptif, dans un monde profondément marqué par les inégalités sociales.
Quête d'humanité autant que d'émancipation, Gunnm est un manga indispensable pour les amateurs de SF. Surtout, Yukito Kishiro s'est illustré dans sa capacité à créer un personnage féminin puissant et charismatique, qui ne sert jamais de faire-valoir à un personnage masculin. Sa relation amoureuse aussi courte que déchirante avec le jeune Yugo ne sert pas tant à faire avancer l'Histoire qu'à prolonger la quête d'humanité de Gally.
5 / Katsuhiro Otomo
Metteur en scène émérite ayant révolutionné le cinéma d'animation japonais avec des chefs d'oeuvre tels qu'Akira ou Steamboy, Katsuhiro Otomo n'en demeure pas moins un mangaka d'excellence. Et si nous avons un amour profond pour le film Akira, notamment pour ses prouesses visuelles, le long-métrage paraît bien incomplet lorsqu'on le compare à sa version manga. Débuté en 1982, le manga Akira a consacré Otomo comme un véritable Dieu japonais, titre que le mangaka dispute avec un autre artiste présent dans cette sélection, Hayao Miyazaki.
Non content d'offrir une œuvre résolument révolutionnaire, tant dans son appréhension des sujets politiques que dans son approche esthétique de la violence, Katsuhiro Otomo fait montre d'un sens du découpage terriblement précis. A la lecture d'Akira, on comprend qu'Otomo ait eu des velléités de cinéaste, et qu'il ait voulu porter à l'écran, avec le succès qu'on connait, le manga en 1988. Certaines planches sont absolument magnifiques, et comptent parmi les plus réussies de l'Histoire du manga. A noter que d'autres mangas ont été de Katsuhiro Otomo ont été publiés, tels que Domo (sous le titre Rêves d'enfants), Mother Sarah et Hipira, malheureusement indisponibles pour l'instant. Nous espérons cependant une publication prochaine...
4 / Hayao Miyazaki
Sans doute considéré (à raison) comme le plus grand metteur en scène du cinéma d'animation japonais, Hayao Miyazaki est une véritable institution, au Japon comme dans le reste du monde. Mais on aurait tort de se focaliser uniquement sur son oeuvre en tant que cinéaste, tant ses travaux de mangaka inspirent son oeuvre cinématographique. Nausicaa de la vallée du Vent, Porco Rosso, Princesse Mononoké, Le Vent se lève sont tous nés d'un manga de Hayao Miyazaki. Les films du Maître ne sont pas tant des adaptations de ses œuvres-papiers, qui bien souvent diffèrent en tous points, que de nouvelles itérations autour d'un même thème.
Seul manga de Hayao Miyazaki édité en France, Nausicaa de la Vallée du Vent est, à l'instar d'Akira de Katsuhiro Ôtomo, une version plus complète de la même histoire, le film représentant à peu près 40% de l'oeuvre-papier. Plus sombre, plus tragique, le manga Nausicaa de la Vallée du Vent est une oeuvre sublime qui, sans rien enlever à la magie du film, nous montre jusqu'où peut aller le génie de Miyazaki quand il n'est pas contraint par des obligations budgétaires ou des délais à respecter. On espère grandement qu'un jour une maison d'édition française fasse la traduction du Voyage de Shuna, qui permit à Hayao Miyazaki de faire la jonction entre Nausicaa de la Vallée du Vent et Princesse Mononoké.
3 / Jiro Taniguchi
Souvent décrit comme "le plus français des mangakas japonais", Jiro Taniguchi a profondément marqué l'Occident. On se souvient de la vive émotion qui a saisi la France, lorsque nous avons appris sa mort en 2017 (notre hommage, ici). Son oeuvre aussi passionnante que foisonnante continue à nous émerveiller, par sa poésie, sa mélancolie, sa philosophie. Lisez Quartier lointain, qui raconte l'histoire magnifique d'un salary-man, qui se retrouve littéralement projeté dans son passé, quelques jours avant la disparition inexpliquée de son père.
On vous recommande également vivement la lecture d'Au temps de Botchan, dont chaque tome raconte la vie d'une personnalité marquante de l'ère Meiji, dont le grand écrivain Natsume Sôseki (Le Mineur, Je suis un chat), tout en offrant une réflexion sur l'Art, l'Histoire, le rapport entre tradition et modernité. Ou encore Le Gourmet Solitaire, dont chaque planche est une invitation au voyage et à la jubilation, avec des plats traditionnels qui tiennent plus de la symphonie que de la simple gastronomie. Bref, lisez Jiro Taniguchi !
2 / Naoki Urasawa
Croulant sous les récompenses, Naoki Urasawa est régulièrement cité comme l'un des meilleurs mangakas de sa génération. Avec raison. Dès 1986, avec Yawara (actuellement réédité par Kana), Urasawa a montré tout son talent de conteur d'histoire et sa capacité à établir des portraits psychologiques très aigus pour ses personnages, même les plus secondaires. Particulièrement exigeant avec lui même, l'auteur et dessinateur a profondément marqué son temps avec deux mangas, Monster et 20th Century Boys. Dans le premier, Naoki Urasawa raconte la quête de rédemption d'un médecin japonais ayant donné naissance, sans le vouloir, à un tueur en série, dans l'Allemagne réunifiée ; dans le second, il raconte, sur deux lignes temporelles (à la manière de Stephen King dans It), l'histoire d'un groupe d'amis enquêtant sur une secte secrète, qui semble inspirée d'histoires qu'ils se racontaient lorsqu'ils étaient enfants.
Vouant une admiration sans borne à Osamu Tezuka (Astro Boy), Naoki Urasawa a rendu un magnifique hommage au maître avec Pluto, adaptation plus adulte d'un arc narratif d'Astro, tendant plus vers Blade Runner de Ridley Scott que vers l'idéal Disneyen de Tezuka. Citons également son dernier manga, en cours de publication chez Kana : Asadora, qui raconte sur plusieurs décennies l'histoire d'une jeune fille courageuse et généreuse, cherchant à retrouver sa famille, qu'elle a perdue suite à l'apparition d'un Kaiju. A l'aise dans tous les genres (thriller, comédie sentimentale, cyberpunk, kaiju), Naoki Urasawa réfléchit ses mangas comme un réalisateur ses films. D'où un style profondément cinématographique, évoquant à la fois les classiques du cinéma japonais et les classiques hollywoodiens. Une oeuvre passionnante !
1 / Osamu Tezuka
Et on termine tout naturellement cette sélection par Osamu Tezuka. On aurait pu bien évidemment évoquer à cette place Yoshihiro Togashi (Hunter x Hunter, Yu Yu Hakusho), scénariste particulièrement apprécié, et sans doute parmi les plus inspirants pour les nouvelles générations de mangakas ; ou encore Masami Kurumada (Ring ni Kakero, Saint Seiya), qui a participé avec Akira Toriyama à la révolution des codes du nekketsu. Nous avons cependant choisi Osamu Tezuka. Ambitionnant de devenir le Walt Disney japonais, il en est devenu le Will Eisner. D'ailleurs, à l'instar du scénariste de The Spirit, Osamu Tezuka, que tous les mangakas considèrent comme un modèle, a un prix à son nom.
On connait bien évidemment Osamu Tezuka pour ses films et séries d'animation, comme Le Roi Léo. On le connait également pour Astro le robot, un manga fondateur, ainsi que l'une des plus grandes séries de japanimation, diffusée en France dans le Club Dorothée. Mais on voudrait aujourd'hui mentionner certains de ses récits à destination des adultes : Bouddha, véritable voyage historique et spirituel sur huit volumes, racontant l'histoire de Siddhartha, le fondateur du Bouddhisme (et accessoirement, protagoniste d'un chef d'oeuvre de Hermann Hesse) ; Ayako, drame déchirant et impitoyable, se déroulant dans le Japon de l'Après-Guerre ; L'Histoire des Trois Adolf, un saisissant drame historique et polyphonique, entre Allemagne et Japon... Découvrez l'oeuvre d'Osamu Tezuka, elle est passionnante !
Si cet article vous a plu, nous vous conseillons de lire notre article sur les meilleurs scénaristes de comics. Bonne lecture !
J'ai beaucoup hésité à mettre Eiichiro Oda dans cette sélection. D'autant plus que One Piece est sans hésitation mon manga préféré. Je le suis depuis mon adolescence, et alors que j'approche de la trentaine, il me passionne toujours.
Cependant, j'ai pris le parti de ne choisir que des mangakas qui ont écrit plusieurs mangas, qui ont connu le succès à plusieurs reprises. Même Kentaro Miura a écrit une autre oeuvre que Berserk. Avec ce dossier, je voulais parler d'auteurs, et non pas me concentrer sur une oeuvre.
Bien évidemment, l'absence d'Eiichiro Oda et de Masashi Kishimoto ne signifie pas que l'on discrédite leur travail exemplaire. Seulement, le monde des mangakas est un monde impitoyable, et un succès tel que One Piece ne garantit pas cependant qu'Eiichiro Oda puisse refaire une histoire en suivant, à laquelle le public adhérera. On a bien vu ce que ça a donné pour Kishimoto, et Samouraï 8, qui a été un véritable échec.
Donc oui, One Piece c'est génial, pareil pour Naruto. Mais ce top concernait des auteurs dont on ne peut résumer l'oeuvre qu'à une seule série à succès.
En espérant avoir répondu à votre question.
Gaetan, de l'équipe Hitek.
Cependant je pense que Go Nagai aurait dû se retrouver dans ce classement, ayant écris des œuvres incroyable notamment Devilman qui critique avec pessimisme et une justesse encore aujourd'hui d'actualité la société japonaise.
Takehiko Inoue et son Slam Dunk qui inspiré tout les Shonen de sport.
Et bien entendu Araki avec Jojo Bizarre Adventure qui est l'œuvre ayant sûrement eue le plus d'impact sur le Shonen d'aujourd'hui.
Je pense que malgré que Oba/Obata ou Hiromu Arakawa soit de grands mangaka, notamment Arakawa, seule représentente féminine dans ce classement, ne pas incorporer Go Nagai plus particulièrement est une erreur.
Après, Kishimoto n'aurait rien eu à faire dans ce classement vu les imperfection qui entache sont œuvres phare Naruto qui n'en reste pas moins très bonne.
Bon classement en tout cas tout de même
- Hiroaki Samura (L'habitant de l'infini)
- Masamune Shirow (Ghost in the Shell, Appleseed)
- Tsutomu Nihei (Blame!, Biomega)
Et bien d'autres qui allient technique impeccable & sens scénaristique
"Hiromu Arakama a fait la démonstration qu'une femme pouvait écrire autre chose que des shojos". C'est sérieux ?! Vous avez osé écrire ça ?
Je me permets de répondre à certaines de vos remarques.
Tout d'abord, le gekiga est un sous-genre du manga. Donc un mangaka peut dessiner des gekigas.
Ensuite, Miyazaki est réalisateur ET mangaka. Il a écrit et dessiné de nombreux mangas pour des revues spécialisées (souvent dans l'aviation). Nous vous invitons à jeter un oeil à l'immense travail effectué par les animateurs du site Buta-Connection, sur lequel vous trouverez des scans et des traductions des mangas d'Hayao Miyazaki.
Pour ce qui est d'Akira Toriyama, dire que son but n'est pas de créer des histoires n'est pas une insulte en soi, d'autant que nous avons bien préciser qu'il racontait des histoires avec suffisamment de talent pour que le lecteur ne s'en rende pas compte.
Enfin, nous n'avons pas dit qu'Hiromu Arakawa était la première femme à écrire des shonen. Mais compte tenu de son immense popularité, elle est un véritable modèle pour des jeunes aspiratrices mangakas, à qui on voudrait faire faire des shojos, alors qu'elles voudraient se tourner vers le shonen. Donc oui, on ose l'écrire.
Cordialement,
Gaetan, de l'équipe d'Hitek.
Vagabond est d'un génie sans égal: les dessins sont tellement bien fait et précis qu'aucun autre mangaka n'a pu faire égal. (je ne parle pas de l'histoire/caractères/développement qui est incroyablement excellente)
la vérité c'est que Vagabond est supérieur à Berserk et à Full Metal Alchimist, Takehiro est un peu moins connu du grand public car l'adaptation anime de Slam Dunk date (1994) et qu'aucune adaptation de Vagabond n'est dans l'horison.
En parlant de Dr Stone, Boichi est également un excellent mangaka, et qui de plus, bien qu'étant coréen, a réussi à percer dans le milieu japonais de l'édition. Et il a aussi pour lui d'avoir réalisé shonen et Seinen (et hentai mais c'est une autre histoire).
Je ne suis pas trop fan de Toryama et n'ai pas encore lu d'oeuvres de Tezuka, mais dans un top axé sur l'histoire, il est clair qu'ils ont toute leur place.
Sinon refaite un classement avec de meilleur règle car si c’est pour ne pas respecter les votres autant mettre EICHIRO ODA et MASASHI KISHIMOTO étant les 2 plus célèbres au monde.