The Legend of Zelda: Breath of the Wild est un jeu d'une qualité particulière. Encensé tant par les joueurs que par les critiques, il aurait atteint la perfection selon certains avis. Un titre qui continue toujours de fasciner, alors qu'une suite est en développement du côté de chez Nintendo. L'éditeur japonais est très protecteur de ses licences, et n'hésite pas à prendre des mesures drastiques si nécessaire.
on ne rigole pas avec nintendo
Le taux de criminalité au Japon est extrêmement bas. Le nombre de meurtres y est notamment 56 fois moins élevé qu'aux Etats-Unis. La police semble donc avoir davantage de temps libre. Et à en croire le Broadcasting System de Niigata, l'une des préfectures du Japon, un vendeur de sauvegardes modifiées de The Legend of Zelda: Breath of the Wild aurait été arrêté par les forces de l'ordre nippones, rien que ça. Ichimin Sho, habitant de Tokyo, était détenu par la police de Niigata le 8 juillet dernier pour avoir notamment mis aux enchères des sauvegardes modifiées du jeu au mois d'avril.
Durant un petit temps, Sho offrait aux intéressés "la sauvegarde ultime", personnalisée sur commande selon le bon vouloir du client. Ainsi, il pouvait offrir aux joueurs des objets rares ou des statistiques montées au maximum. Une version ultime du jeu qui a toutefois attiré l'attention de la Préfecture de police de Niigata. Le hacker aurait avoué ses actes en détention, son méfait lui ayant permis de récolter la bagatelle de 10 millions de yens, soit l'équivalent de 76 500 € environ, les sauvegardes étant vendues pour environ 3500 yens (26,75 €) unité.
Une activité qui va à l'encontre direct du Unfair Competition Prevention Act, une loi pour la "prévention de la concurrence déloyale et pour la réparation des pertes ou des dommages causés par la concurrence déloyale, afin d'assurer une concurrence loyale entre les entreprises et la bonne application des accords internationaux y afférents, contribuant ainsi au bon développement de l'économie nationale". Une arrestation jugée un poil extrême par les internautes, qui estiment qu'au vu du délit, une telle intervention n'était pas forcément justifiée. Des différences de lois et de cultures qui mettent toutefois en lumière une chose : on ne rigole pas avec Nintendo au Japon.