WhatsApp : ce coup de gueule contre les groupes de famille buzz sur Twitter, les internautes s’en mêlent
De plus en plus de familles partagent un groupe de messages qui permet d'échanger en simultané avec sa mère, son père, ses frères et soeurs, voire même les oncles, tantes et grand-parents, que ce soit sur WhatsApp ou Messenger. Mais si certains ne publient que du contenu pertinent, et à petite dose, d'autres se lâchent complètement, inondant leurs interlocuteurs de vidéos, photos et anecdotes ! Une situation qu'un père de famille américain a vécu, et contre laquelle il a poussé un coup de gueule qu'on vous partage ici.
les groupes familiaux de messages, un enfer pour les adultes ?
Il y a une semaine, le 17 janvier dernier, une internaute a partagé avec ses followers une capture d'écran d'un message de son père, un américain qui n'en pouvait plus de devoir réagir à chaque message de leur groupe familial. Mais qui est ce monsieur ? D'après nos confrères de France Info, il s'agit de Thomas D’Orazio, un homme d'une cinquantaine d'années, qui vit aux États-Unis. Lui, sa femme et ses deux filles de 23 et 19 ans ont fondé un groupe WhatsApp de famille, qui s'est avéré au bout du compte une expérience épuisante. Il a ainsi annoncé son départ en quelques lignes, qui auraient dû tomber dans l'oubli... C'était sans compter le tweet de sa fille, vu par 14,5 millions de personnes et aimé plus de 400 000 fois : la capture d'écran du message de son père a ainsi trouvé un écho aussi surprenant qu'inattendu sur Internet ! De nombreux commentaires sont venus étoffer ce post, mettant en lumière un véritable ras-le-bol général face à cette connexion omniprésente.
My dad seriously sent this to our family groupchat im crying pic.twitter.com/em70wVKHti
— snakel3t (@snakel3t) January 17, 2023
Mon père a vraiment envoyé ça à notre groupe de messages familial je pleure
Je n’en peux plus de cette pression de devoir toujours rigoler ou aimer ou apprécier les pensées, les photos et les plaisirs aléatoires de tout le monde. Pour les prochains messages : je les adore, ils me font rire et je les apprécie sauf si ce n’est pas bien, alors je ne les aime pas. Pour toujours. Je ne peux pas vivre avec cette pression. Je vous quitte.
Thomas D’Orazio n'est pas seul, et ce qu'il expérimente dans ce tweet a un nom. Il s'agit de l’épuisement numérique, une sur-sollicitation vécue par les internautes, qui doivent désormais compter avec les échanges familiaux, en plus des échanges professionnels déjà considérables. Un phénomène accentué par les confinements liés à la crise du Covid, durant lesquels, séparés et isolés les uns des autres, nous avons cédé encore d'avantage aux sirènes du numériques. Une illusion de rapprochement qui se traduit par une hausse du temps d’écran chez les Français. Ceux-ci déclarent les consulter quelques 4h49 par jour, soit 19 minutes de plus qu’il y a deux ans, d'après une étude du site expert du comportement, BVA. Des chiffres qui ne sont pas prêts de baisser, même si la sur-exposition aux réseaux sociaux en rend visiblement plus d'un malade... Même si d'autres adorent le principe des groupes de famille, comme vous pouvez le constater ci-dessous !
Si un homme t’a déjà mis dans le groupe whatsapp de sa famille , c’est que c’est le bon .
— (@hongla_o) January 18, 2023
mon oncle qui nous envoie sans contexte au milieu dr la conversation d’un coup une photo de lui et karine le marchand c’est exactement pour ça que j’ai créé le groupe whatsapp de ma famille
— orli (@jsuisgemo) January 17, 2023
Oh putain mon daron vient de créer un groupe WhatsApp famille aidez moi je fais quoi ?
— Aaron (@AariiV2) January 18, 2023
C’est toujours dans les groupes whatsapp de famille que tu vas voir les voices de 8-10 min
— Jon Snow (@jon_snow47) January 16, 2023
On aurait dit un message whatsapp d'un tonton gênant sur le groupe de famille... https://t.co/KD7sZp8cBm
— ilapator (@Nico__dlr) January 19, 2023
Ma mère dans le groupe Snap familial qui raconte quelques choses avec joie , ça me réchauffe le cœur
— Constance (@paaaschut) January 24, 2023
J'ai un compte Facebook et twitter que je n'utilise pas.
J'ai un compte whatsapp avec un groupe famille que j'utilise pour communiquer rapidement et à tous.
Pas de pression, pas de partage de vie pourrie, pas de faux like.
Bref, une vie normale.
Le problème n'est pas d'utiliser tous ces trucs, mais d'en devenir addict comme bien trop de gens.
Enfin, comme je l'ai dit, apprendre à utiliser WhatsApp.
Oui je fais ça sur tout les groupes parce qu'en réalité, y a très peu d'échange qui concerne tout le groupe.
C'est surement ce qui est arrivé à cet homme, au bout d'un moment stop de toujours répondre quand tu n'a pas envie et mettre en silencieux n'arrange pas les choses...
Tout dépend du groupe que tu as et les échanges de groupe diverge d'un individu à un autre...
Cette incohérence mise à part, il est parfaitement possible de combiner réseaux sociaux et "vraie vie" (les réseaux font aussi partie de la vrai vie hein, vous entrez juste dans une caricature). Les groupes WhatsApp famille c'est aussi ce qui vous permet de discuter avec des membres de votre famille qui habitent loin ou ne vivent pas dans le même pays que vous, alors à moins que vous soyez toutes et tous prêt à changer de pays pour une journée, je pense qu'on peut s'accorder à dire que les groupes WhatsApp ne vont pas spécialement nous couper des autres ou de la vie. Suffit d'utiliser les réseaux sociaux en ayant conscience de ce qu'ils peuvent impliquer.