Pokémon : WTF, des policiers zappent un braquage pour partir chasser Ronflex
Les forces de l'ordre sont parfois mal vues. Il faut dire que le comportement de certains de leurs membres n'aide pas, comme ces deux policiers tout juste licenciés pour avoir préféré jouer à Pokémon GO et manqué à leur devoir.
Pokémon GO, un jeu addictif
En 2017, personne n'a pu passer à côté du phénomène Pokémon GO. Jeu mobile au succès critique et surtout commercial indéniable, il a fait la une de la presse à de nombreuses reprises, aussi bien pour ses chiffres records que pour les frasques de ses joueurs. Certains d'entre eux n'avaient en effet, consciemment ou non, pas hésité à mettre leur vie ou celle des autres en danger lors de leur chasse aux Pokémon. Car pour ceux qui l'auraient oubliés, Pokémon GO est un jeu en réalité augmentée, dans lequel il faut se déplacer dans le monde réel pour partir en quête d'arènes et de créatures.
Il y a quelques jours, on apprenait que des policiers du LAPD de Los Angeles venaient d'être licenciés et condamnés pour avoir joué au jeu phénomène pendant leur service, il y a quatre ans. Et si on peut déjà leur reprocher cela, la situation est pire encore.
Capturer des criminels ou des pokémon, il faut choisir
"L'agent Mitchell a alerté Lozano que Ronflex venait de surgir" : voici l'un des constats présent sur les documents officiels fournis dans le cadre du licenciement des deux agents de police, qui ont ignoré pendant 20 minutes un appel à intervenir pour un cas de braquage dans un centre commercial voisin. En patrouille à bord de leur voiture de fonction, ils ont donc arpenté la ville de Los Angeles à la recherche de Pokémon, tout en déclarant qu'ils "se fout[aient]" des appels radio.
Les deux accusés ont bien tenté de plaider leur cause en assurant qu'ils ne jouaient pas et ne faisaient que parler de Pokémon GO, mais l'argument est difficilement soutenable lorsque la caméra embarquée sur leur tableau de bord a enregistré des phrases telle que "Putain, mec, ce truc, [le pokémon Togetic], est en train de me dérouiller".
Les (anciens) agents Mitchell et Lozano peuvent au moins se consoler : eux ne se sont pas fait arnaquer à cause de Pokémon.
Et la police fait partie de la fonction publique.