10 films de super-héros qui ne sont pas issus de comics
Il est clair et net qu'il fait bon être fan de comics et de super-héros en ce moment. Depuis 2014 et la sortie du film de Disney Les Nouveaux Héros, 8 films de super-héros ont débarqué dans les salles de cinéma et 32 autres sont pour le moment prévus jusqu'en 2020. Dans ce secteur, difficile d'échapper à la suprématie des deux poids lourds Marvel et DC Comics. Mais il existe tout de même un certain nombre de films, de qualité variable, mettant en scène des super-héros et qui ne sont pas des adaptations de comics. Voici notre sélection de 10 films.
Les Indestructibles (2004)
Ah, Les Indestructibles ! Un film qui aura marqué beaucoup d'entre nous. Certains le considèrent même comme le meilleur film des studios Pixar. Il faut dire qu'au moment de sa sortie, en 2004, les films de super-héros n'avaient pas encore la côte de popularité qu'ils ont aujourd'hui et le studio américain a su totalement réinventer le genre. Ce film est tout à la fois : un blockbuster d'action, une belle histoire de famille, une comédie. Bref, il n'y a pas grand chose à jeter. Une suite est d'ailleurs prévue (il faudra être patient) pour le 21 juin 2019. En attendant, revivez cette scène d'action marquante du premier opus.
Darkman (1990)
Avant que Sam Raimi ne propulse Tobey McGuire dans le rôle de Spiderman (la première trilogie), le réalisateur a également co-écrit et réalisé Darkman, un film de super-héros totalement inédit. À la tête de l'affiche : Liam Neeson (Qui-Gon Jinn dans Star Wars Episode I : La Menace Fantôme) dans le rôle du coteur Peyton Westlake. Défiguré et laissé pour mort après qu'un gang ait attaqué son laboratoire, il subit une opération qui va le rendre insensible à la douleur mais également à certaines émotions comme la colère. Il réussit à se recomposer un visage synthétique, qui ne tient qu'une heure, afin d'assouvir sa vengeance. Malgré un scénario banal, Darkman a profité de son casting relevé pour faire un bon score au box-office et reste aujourd'hui un classique du genre, qui s'est par la suite décliné en comics Marvel et en jeux vidéo.
The Toxic Avenger (1985)
Ici, on rentre dans le genre parodique avec ce film qui nous narre l'histoire d'un technicien de surface du nom de Melvin qui travaille dans le club de musculation de Tromaville. Aspergé de déchets toxiques par des clients un peu trop haineux envers notre héros aux allures de nerd, il va se transformer en un monstre à la force surhumaine nommé le Toxic Avenger. Il s'occupera de faire le ménage de toutes les ordures de Tromaville, donnant lieu à des scènes sanglantes et gores, les deux caractéristiques des productions de Troma Entertainment. Un film qui n'a pas séduit à son démarrage avant de trouver son public et de connaître trois suites.
L’École Fantastique (2005)
Will Stronghold est le fils des deux plus grands super héros de tous les temps. Il rentre à Sky High, l’école que ses parents ont fréquenté avant lui, afin qu’il devienne à son tour un grand héros, mais il y a un problème et de taille : il n’a pas de superpouvoirs ! Son premier jour au lycée est humiliant puisqu'au lieu d'être envoyé dans la classe des super-héros il est envoyé... dans la classe des assistants. Avec son ton décalé et son second degré, L’École Fantastique de Disney vous fera forcément passer un bon moment. Au niveau du casting, on retrouve plusieurs têtes connus comme Danielle Panabaker (Caitlyn Snow dans la série The Flash).
Incassable (2000)
Ce film réalisé par M. Night Shyamalan (Sixième Sens) est sans doute l'un des films abordant le plus subtilement la notion de super-héros et la culture comics, bien qu'il ne soit pas une adaptation d'un de ces derniers. David Dunn (Bruce Willis), un banal gardien de sécurité de Philadelphie, est le seul survivant d'une catastrophe ferroviaire. L'homme s'en sort indemne, sans la moindre blessure ou traumatisme, car ses os sont - tenez vous bien - incassables. Troublé par cet événement, il entre alors dans une crise d'identité. Qui est-il ? Pourquoi a-t-il survécu ? Il est révélé sur sa condition de super-héros par son exact contraire, Elijah Price (Samuel L. Jackson), un fan de comics atteint de la maladie des os de verre. Un film également considéré comme un thriller psychologique qui vous tiendra en haleine.
Super (2011)
Dans la même lignée que Kick-Ass sorti un an plus tôt aux Etats-Unis, Super met en scène la genèse d’un super-héros réaliste qui, largué par sa chère et tendre, décide d’aller se confronter aux méchants locaux sans autres pouvoirs que sa volonté. Avec son côté trash et décalé, Super est un peu un OVNI du genre, critiqué par certains pour son manque de message clair et ses scènes violentes, considéré comme un chef-d’œuvre d'humour noir par d'autres. À noter qu'en France, le film n'est pas sorti en salles.
Megamind (2010)
Megamind de Dreamworks est un film d'animation qui inverse un peu les rôles. L'histoire débute lorsqu'un super-vilain nommé Megamind vient à bout de son némésis, le super-héros Metro Man. Mais un super-vilain a forcément besoin d’un super-héros pour se sentir exister et avoir un but dans la vie. Megamind a donc l’idée de se fabriquer un nouvel adversaire : Titan, encore plus grand, plus fort et plus héroïque que le précédent. Problème : Titan découvre vite que c’est bien plus drôle d’être un méchant que de protéger les hommes. Pris au piège, Megamind n'aura pas d'autres choix que de vaincre sa diabolique création, faisant de lui le nouveau sauveur de la ville. Une comédie efficace signée Tom McGrath (Madagascar).
Defendor (2009)
Arthur Poppington est un homme légèrement attardé, qui le soir, se déguise en Defendor, un super-héros qui combat le crime. Il traque notamment Capitaine Industrie, qui pratique des activités illégales dont le trafic de drogue et le réseau de prostitution. Malgré son côté comique, c’est une œuvre très sérieuse et aboutie, sans prétention. Sous son masque de super-héros, Defendor cache un homme meurtri et triste, profondément seul et sensible. Il est souvent question ici de solitude, de quête perpétuelle de notre propre identité et d'autodestruction. Une excellente comédie dramatique, pleine de fraîcheur et de rebondissements.
Captain Orgazmo (1997)
Capitaine Orgazmo, ou ce qui arrive lorsque vous laissez les créateurs de South Park créer un film de super-héros. Joe est un mormon malheureux car trop pauvre pour se marier avec sa fiancée. Il va donc se lancer dans le tournage de films pornographiques sous l'identité du Captain Orgazmo, un héros doté d'un Orgazmorayon capable de, comme son nom l'indique, déclencher des orgasmes. Un film à prendre au 57ème degré.
Hancock (2008)
On termine cette liste en beauté avec Hancock, ce super-héros alcoolique incarné par Will Smith qui sauve le monde à sa manière, c'est-à-dire en détruisant tout sur son passage. Pire cauchemar de la municipalité de Los Angeles, il va se faire prendre en main par un spécialiste marketing afin de redorer, ou plutôt de dorer, son image. Un film surprenant, à la fois drôle, triste, et comportant des scènes d'action efficaces. On vous propose de (re)découvrir l'une des scènes les plus drôles du film.
N'hésitez pas à proposer en commentaire d'autres films de super-héros qui pourraient rentrer dans cette liste.
BOOM j'ai tué le game.
J'AI PERDU
Et absolument d'accord pour Numéro 4 et Jumper! Ils méritent leur place! Surtout Jumper! :D
Horns ça compte? ^^
et le twist est sympa aussi :3