10 bonnes raisons de jouer à The Legend of Zelda : Majora's Mask

Vous ne le savez peut-être pas encore, mais en cette année 2015, le 13 février est une grande date. Pas parce que c'est la veille de la Saint Valentin et que des milliers d'entre nous seront devant The Walking Dead en train de bader parce qu'ils n'ont pas de petite amie, loin de là, mais plutôt parce que c'est la sortie de la New 3DS, mais pas que ! En effet, le 13 février c'est aussi la date de sortie du deuxième remake d'un jeu Zelda sur 3DS, et pas des moindres puisque c'est Majora's Mask, souvent considéré comme un des plus durs (ou en tout cas plus glauques) de la série créée il y a bientôt 30 ans.

Sorti en 2000 sur Nintendo 64, cet épisode qui a donc marqué les joueurs revient pour notre plus grand plaisir, et tant qu'à faire pour éduquer une nouvelle génération de joueurs. Mais la question est toute autre aujourd'hui : pourquoi jouer à ce Zelda plutôt qu'un autre ? Voici les 10 raisons de jouer à ce petit bijou signé Nintendo.

10 - Les masques

Disponibles au nombre de 24, les masques sont un élément primordial de cet opus de Zelda. Chaque masque représente une histoire, un mythe lié au folklore japonais. Outre ce petit aspect culturel, ces masques changent des éléments dans le gameplay, ce qui rend le jeu varié. Parmi ces masques, on trouve :

• Le masque du lapin, qui augmente la vitesse de Link de 68%
• Le masque de la pierre, qui rend Link invisible aux yeux de plusieurs ennemis.
• Le masque de l'explosion, qui permet de créer des explosions permettant même de tuer des PNJ.

9 - L'aspect Survival Horror

Dans Majora's Mask, il y a une limite de temps (que l'on peut contrôler, fort heureusement). Il y a aussi la Lune qui menace de s'écraser sur Termina, le pays dans lequel se déroule le jeu. Rien que ces deux aspects rendent l'atmosphère du jeu assez oppressante, et on ne vous parle même pas des théories disant que Link est mort. Jouez, vous comprendrez.

8 - Le voyage dans le temps

À l'instar d'Ocarina of Time, sorti 18 mois avant Majora's Mask sur Nintendo 64, on peut voyager dans le temps pour retourner à chaque fois 3 jours avant la supposée tombée de la Lune sur Termina.

7 - La Lune

Cette Lune au visage si menaçant nous file vraiment la chair de poule, avec ses dents et ses yeux remplis de haine, mais quand Link va sur sa surface, la vérité est toute autre. Nous ne vous spoilerons pas, mais il semblerait que philosophiquement parlant, la Lune est le masque ultime...

6 - Le temple de la forteresse de pierre

Même s'il n'y a que 4 temples dans Majora's Mask, ils font partie des meilleurs jamais conçus. Celui de la forteresse de pierre est même le plus ingénieux de la série puisqu'il permettait d'utiliser tous les masques, et à la moitié, le donjon se retourne entièrement. Ces deux éléments combinés donnent une toute nouvelle approche de la licence Zelda en intégrant de nouvelles mécaniques.

5 - Le combat de boss contre Rhork

Rhork la chimère mécanique est un boss qui a maudit le Pic des Neiges par un hiver sans fin. Outre cet aspect tragique, c'est un des seuls combats de boss qui brise les codes en ne fournissant aucune arme dans le donjon pour battre le boss. En effet, on doit utiliser le masque Goron tout le long pour le battre, en suivant un motif de cercle. À la fin du combat, l'hiver prend fin.

4 - Les frères Gorman

À part les petits défis qu'ils proposent, les frères Gorman sont surtout là pour témoigner de l'aspect émotionnel du jeu, et des événements tragiques qui sont obligés de se répéter encore et encore à cause du cycle perpétuel des 3 jours dans lequel on est bloqué dans ce jeu.

3 - Les aliens du Ranch Romani

Quand on va au Ranch Romani, il ne se passe rien à part Romani qui nous donne des petits surnoms curieux. Par contre, si on y retourne le troisième jour, elle peut à peine parler et souffre d'amnésie.
Si on retourne au Ranch le premier jour, on s'aperçoit que Romani veut qu'on l'aide à sauver ses vaches. Mais alors, qu'est-il arrivé à Romani entre temps ? Lobotomie ? Glauque tout ça...

2 - La musique

La musique de ce Zelda, composée par Koji Kondo (une valeur sûre de Nintendo), est parmi les meilleures de la série. Encore une fois grâce à la dimension émotionnelle du titre, on l'aperçoit notamment grâce à la musique de Bourg-Clocher, qui est paisible au premier jour et ne cesse de devenir menaçante au fil du temps, à l'image des villageois innocents qui ne se doutent de rien et qui soudain prennent conscience du danger.

1 - Cette danse

Même si cet opus de la saga Zelda est assez glauque dans sa globalité, il n'en garde pas moins sa légèreté, comme avec cette danse que l'on apprend à des sœurs travaillant dans un cirque (même si à la base c'est un fantôme qui nous apprend cette danse...).