15 incroyables animaux endémiques !
La Nature ne manque jamais de surprendre celui qui s'arrête pour y jeter un oeil. Toujours magnifique, toujours resplendissante. Cependant, il faut parfois voyager un peu pour rencontrer des espèces étonnantes qu'on ne trouve nulle part ailleurs. On appelle ces espèces des "espèces endémiques". Qu'est-ce que l'endémisme ? L'endémisme, c'est la présence exclusive d'un groupe biologique dans une zone géographique limitée. Dans cet article, nous partons à la rencontre de quelques-unes des plus étonnantes espèces animales endémiques.
15 - Brookesia Micra
Le Brookesia Micra est la plus petite espèce de caméléon jamais découverte, et un des plus petits reptiles du monde. Cette espèce découverte en 2007 est endémique de la région de Diana, une province du nord de l'Île de Madagascar. Pour vous faire une petite idée de la taille de ces adorables reptiles, les mâles ont une longueur (queue comprise) entre 22,5 mm et 23,6 mm, et les femelles mesurent entre 26,9 mm et 28,8 mm. Les Brookesia Micra sont des animaux diurnes (ils chassent le jour), et vivent sur le sol des forêts. Les scientifiques s'interrogent encore concernant le nanisme extrême des Brookesia Micra. En effet, les animaux à sang froid ont généralement un rapport volume / masse de peau suffisamment grand pour que le corps soit maintenu à température constante.
14 - Dryococelus Australis
Vous connaissez sans doute les phasmes, ces insectes dont la forme rappelle la forme d'une branche. Et bien voici le Dryococelus Australis qui, non content d'être la plus rare espèce de phasme, s'avère être également l'espèce la plus rare d'insecte. On la trouve uniquement sur l'Île Lord Howe, une île située à quelque 600 km à l'est de l'Australie. Cette espèce d'insectes est tellement rare qu'on la pensait disparue en 1920, jusqu'à ce qu'on trouve un groupe d'une trentaine d'individus en 2001, sur la Pyramide de Ball, un massif volcanique de l'île. Aujourd'hui, les scientifiques travaillent d'arrache-pied pour que cette espèce soit sauvegardée. Petite anecdote scientifique pour se la raconter en soirée : une espèce qu'on croyait éteinte et dont on découvre un groupe d'individus des années plus tard s'appelle un Taxon Lazare. De rien, c'est pour nous.
13 - Quokka
Difficile de trouver un animal aussi mignon que le Quokka ! Reconnaissable par sa bouille qui sourit tout le temps, le Quokka est un marsupial (comme les Kangourous), qu'on trouve uniquement dans les fourrés marécageux et les zones herbeuses de l'Australie-Occidentale, le plus vaste état d'Australie. Petite information rigolote : le Quokka est l'un des seuls animaux, avec certains primates et l'Homme, à avoir une vision trichromatique. Comme son nom l'indique, cela signifie que du point de vue des couleurs, le Quokka a une vision similaire à la nôtre.
12 - Ecureuil géant de l'Inde
Cet écureuil absolument magnifique est en tout point semblable avec les écureuils de nos parcs et forêts occidentaux. Tout ? En fait non. Avec son corps de 35 cm et sa queue de 60 cm, l'écureuil géant de l'Inde a une taille de presque un mètre. On ne le trouve que dans les forêts humides indiennes, et plus particulièrement dans la région du Malabar. Chassé par les rapaces et les léopards, il est capable de faire des sauts pouvant aller jusqu'à 6 mètres de longueur. Comme ses cousins européens, en dispersant les graines, l'écureuil géant de l'Inde joue un rôle extraordinairement important dans la formation et la préservation des forêts.
11 - Uroplatus Phantasticus
L'île de Madagascar ne cessera jamais de nous surprendre avec sa faune si particulière (et oui, il n'y en a pas que pour l'Australie !). L'Uroplatus Phantasticus est un gecko. On ne le trouve que dans les forêts tropicales humides de Madagascar. Avec son corps imitant à la perfection les couleurs d'une feuille, sans compter sa queue qui en imite parfaitement la forme, l'Uroplatus Phantasticus compte sur son camouflage extrêmement développé pour sa sécurité. Ces animaux insectivores semblent tout droit sortis d'un compte de fée. D'où le terme de "Phantasticus" dans son nom latin, ou encore son nom anglais non moins éloquent relativement aux émotions qu'il suscite : Satanic Leaf-Tailed Gecko.
10 - Chien chanteur de Nouvelle-Guinée
Comme son nom l'indique, le chien chanteur de Nouvelle-Guinée est une espèce endémique à la Nouvelle-Guinée, cette gigantesque Île au nord de l'Australie. En vérité, si les scientifiques supposent que le chien peuplait autrefois toutes les régions de l'Île, on ne le trouve aujourd'hui que dans les zones montagneuses. Le chien chanteur de Nouvelle-Guinée, qu'on appelle aussi Dingo chanteur de Nouvelle-Guinée, hérite son nom de ses extraordinaires vocalises, bien plus puissantes que ses cousins canidés (chiens, loups). On le sait moins, mais les chiens chanteurs de Nouvelle-Guinée sont en vérité des chiens qui, autrefois, étaient domestiques, et qui sont retournés à l'état sauvage. Aujourd'hui, certains Américains, Asiatiques et Européens, achètent des chiens chanteurs de Nouvelle-Guinée. Mais le comportement de ces chiens, souvent bien différent de ceux de nos chiens domestiques, a tendance à décontenancer ceux qui essaient d'en élever.
9 - Araignée souriante
Cette araignée, qui semble porter sur son dos un émoticone, est une araignée endémique d'Hawai. Les scientifiques n'ont de cesse de s'intéresser à son cas, absolument passionnant. Car, d'un individu à l'autre, on observe des variations au niveau du motif. Plus intéressant encore : suivant les îles de l'archipel, les lois héréditaires des motifs ne semblent pas fonctionner de la même manière. Certains scientifiques ont émis l'hypothèse que ces variations des motifs permettaient d'optimiser son camouflage. Les oiseaux, seuls prédateurs de cette araignée de 5 millimètres, ne parviendraient pas à reconnaître une araignée souriante, étant donné qu'elles sont toutes différentes. Toutefois, cette hypothèse est remise en doute par d'autres scientifiques, rappelant que la petite taille de cette araignée et son mode de vie nocturne sont déjà des avantages conséquents pour ne pas avoir besoin d'un autre avantage évolutif.
8 - Dragon de Komodo
Sans aucun doute, les Dragons de Komodo sont parmi les animaux endémiques les plus connus du grand public. Il faut dire que le nombre de documentaires nous renseignant sur les méfaits de ce varan indonésien au physique peu reluisant sont légion. Découvert par les scientifiques occidentaux en 1910, le dragon de Komodo vit généralement dans les lieux chauds et secs (savanes, prairies, forêts tropicales de basse altitude). Les techniques d'attaque du dragon de Komodo sont assez singulières : le varan s'approche lentement de sa proie, la mord, et la suit plusieurs jours durant, jusqu'à ce qu'elle tombe morte, d'hémorragie et de septicémie. On a longtemps pensé que c'étaient les bactéries présentes dans la salive du dragon de Komodo qui étaient mortelles, mais en 2005, les scientifiques ont remarqué la présence de glandes à venin. Le venin du Dragon de Komodo permettrait donc à la fois d'empêcher la coagulation du sang, tout en faisant apparaître une nécrose localisée au niveau de la blessure. Toutefois, du fait des activités humaines, on le retrouve de plus en plus à proximité des habitations. Problème : il est arrivé qu'un dragon de Komodo s'attaque à un homme, comme ce fut le cas le 4 juin 2007, date à laquelle un dragon de Komodo s'est attaqué à un jeune garçon de huit ans, mort des suites d'une hémorragie massive. On a également pu observer des dragons de Komodo déterrer des cadavres humains pour se nourrir. Toutefois, du fait qu'il s'agisse d'un animal menacé d'extinction, et de croyances locales les concernant (les habitants pensent que les dragons de Komodo sont la réincarnation de citoyens décédés), l'animal est profondément respecté par les habitants des îles.
7 - Iguane marin des Galapagos
Bien connu des lecteurs de Charles Darwin, l'iguane marin des Galapagos avait profondément rebuté le célèbre scientifique-théoricien de l'évolution. En effet, Darwin avait surnommé ces iguanes dont il n'appréciait pas le physique les "lutins des ténèbres". Pourtant, si on ose le comparer au dragon de Komodo que nous venons d'évoquer, reconnaissons que l'iguane marin des Galapagos est plutôt mignon, finalement. Cette espèce endémique des îles Galapagos a, pour commencer, un régime alimentaire entièrement herbivore. Ils peuvent plonger jusqu'à 15 mètres de profondeur, et ce pendant une demi-heure, afin de manger des algues. Les Iguanes marins des Galapagos ont deux prédateurs : les oiseaux (et plus particulièrement la Buse des Galapagos) et le serpent des Galapagos. D'ailleurs, à ce propos, nous ne résistons pas à l'envie de partager avec vous ces images magnifiques captées à l'occasion d'un reportage animalier de la BBC, d'un iguane marin des Galapagos assailli par une colonie de serpents des Galapagos. Une séquence digne d'un blockbuster hollywoodien.
6 - Taupe marsupiale
Oui, vous avez bien lu : une taupe marsupiale. Endémique aux déserts de l'Ouest Australien, cette espèce de taupe longue d'une quinzaine de centimètres vit essentiellement sous terre. Absolument aveugle, et n'ayant pas d'oreilles externes (seulement deux trous minuscules), la taupe marsupiale se distingue par rapport aux autres espèces marsupiales. En effet, sa poche ventrale n'est pas dirigée vers l'avant, mais vers l'arrière du corps, pour éviter qu'elle ne se remplisse de terre pendant que la taupe creuse. Astucieux !
5 - Taïpan du Désert
Connu comme étant le serpent terrestre le plus venimeux du monde, le taïpan du désert est un serpent endémique du centre-est Australien. Chassant essentiellement des oiseaux et des rongeurs, le taïpan australien peut tuer un homme extrêmement rapidement. Fort heureusement pour nous, la rencontre entre l'homme et ce serpent est assez rare. De plus, le taïpan craint l'homme, et l'attaque (à plusieurs reprises...) que s'il se sent menacé. Le plus souvent, cela arrive quand un inconscient tente d'attraper ce serpent.
4 - Diable de Tasmanie
Bien éloigné de l'image qu'on pouvait se faire de lui en regardant le monstrueux (et attachant) Taz des Looney Tunes, le Diable de Tasmanie n'en demeure pas moins un personnage passionnant. Tout d'abord, on considère que par rapport à son gabarit, il s'agit de l'animal avec la morsure la plus puissante. Tellement puissante qu'elle lui permet même de manger des os... Ensuite, comme beaucoup d'animaux du sous-continent Australien (l'Île de Tasmanie étant une île située au sud-est de l'Australie), le Diable de Tasmanie est un marsupial, comme le Kangourou. Enfin, cet animal est capable de stocker du gras dans sa queue. Mangeant jusqu'à 15% de sa masse corporelle en une journée, le Diable de Tasmanie mange de tout : wombats, wallabys, serpents, grenouilles, oiseaux, poissons, insectes. Il est capable de chasser aussi bien sur le sol que dans l'eau, et ils sont capables de monter dans les arbres quand ils sont jeunes. Malheureusement, du fait de l'activité humaine, les Diables de Tasmanie sont en danger d'extinction. Outre les nouvelles maladies qui terrassent les populations, on trouve de plus en plus de Diables de Tasmanie écrasés sur les routes. Les scientifiques préviennent du fait que la disparition de cet animal serait un désastre pour l'écosystème tasmanien. En mangeant les chats errants et d'autres prédateurs, le Diable de Tasmanie permet la sauvegarde d'oiseaux endémiques tasmaniens chassés par les espèces que le Diable chasse. De plus, les agriculteurs et éleveurs lui sont reconnaissants, car la rapidité avec laquelle il mange une charogne permet de freiner la propagation d'insectes dangereux pour les élevages.
3 - Koala
Véritable symbole (avec le kangourou) de l'immense diversité animale de l'Australie, le koala est devenu, en de tristes circonstances, le symbole des désastres dus au réchauffement climatique. On a tous vu circuler sur les réseaux sociaux cette vidéo d'un pauvre koala hurlant de douleur, après avoir été brûlé par les feux qui ravagent encore aujourd'hui l'Australie. Cet animal endémique de l'Est Australien ne se nourrit que d'eucalyptus, et passe l'essentiel de ses journées perché dans les arbres. Longtemps chassé pour sa viande et sa fourrure par les peuples Aborigènes d'Australie, puis par les côlons britanniques, le koala est une espèce menacée d'extinction, après avoir perdu plus de 80% de son territoire. Aujourd'hui, s'il n'est plus chassé par l'homme (hormis par des braconniers), il n'en demeure pas moins menacé par d'autres prédateurs : les dingos, la ninoxe puissante (une grande chouette australienne), les aigles australiens, les pythons et les varans. Espérons que des politiques soient menées afin de préserver cette espèce.
2 - Ornithorynque
L'ornithorynque est un animal qui ne cessera jamais de nous surprendre... Un physique improbable : avec son bec (mou) qui rappelle celui d'un canard, ses pattes de loutre et sa queue de castor, de nombreux scientifiques ont cru à un canular en voyant les premiers dessins représentant cet animal endémique de l'Est Australien. Ensuite, l'ornithorynque est le seul mammifère qui pond des oeufs. Enfin, c'est également l'un des seuls mammifères à être venimeux : le mâle possède un aiguillon sur ses pattes postérieures, pouvant libérer un venin assez puissant pour tuer un chien adulte. En vérité, ce venin sert essentiellement lors de la saison des amours, les ornithorynques mâles se battant pour obtenir les faveurs d'une femelle.
1 - Kangourou
Sans aucun doute l'espèce endémique la plus connue. Symbole national de l'Australie, le kangourou est une espèce marsupiale. Il est assez difficile de trouver des informations sur les kangourous qui ne soient pas déjà connues de tous. Tout au plus pouvons-nous dire que ce sont des animaux nocturnes, que si la plupart du temps sont herbivores, il en existe des insectivores, et qu'ils sont chassés par les dingos, les chiens et l'homme (qui les chasse pour leur viande).
encore quelques bizarreries : https://www.canald.com/decouvertes/animalier/animaux-etranges-1.1792831
je crois qu’à madagascar, plus de 50% de la faune ou de la flore (ou les 2 je n’m’en souviens plus) est unique à l’ile.
Ce que j'en ai retenu: Ne vas pas en Australie...